Mayumba, le 20 juin 2014 – Ali Bongo Ondimba s’est rendu ce vendredi dans la Nyanga afin d’inaugurer la Chambre provinciale des comptes de Tchibanga et de présider la cérémonie de mise en service du pont de Mayumba.
Attendus par les populations, ces deux projets aboutis marquent l’attention des autorités centrales au développement institutionnel et au désenclavement économique d’une province à fort potentiel, située dans le corridor agro-industriel, forestier, minier et énergétique du sud, inséré dans le corridor régional Yaoundé-Brazzaville.
Sur la route de l’aéroport, à la sortie de Tchibanga (chef-lieu de la Nyanga), la Chambre provinciale des comptes, flambant neuve, dresse ses murs jaune vif dans un complexe de bureaux et de villas à la fois moderne et fonctionnel.
Première étape pour le président de la République, venu prendre le pouls de la nouvelle dynamique qui porte la province la plus australe du Gabon. A six cents kilomètres de Libreville, alors que la région affirme ses ambitions et se voit dotée d’infrastructures routières dignes de ce nom, l’État est là.
« Nous souhaitons rapprocher la justice des justiciables pour juger les criminels économiques. Nous n’avons pas à faire aux petites sardines de Mont-Bouët mais aux gros poissons, qui sont sanctionnés par notre juridiction », indique le président de la Cour des comptes Gilbert Ngoulakia, qui annonce une prochaine chambre régionale à Koulamoutou.
Un vaste corridor de développement Désormais reliée à la capitale par un axe – bientôt entièrement bitumé – qui permet d’accomplir le trajet en une seule journée, Tchibanga se situe au cœur d’un des nouveaux corridors de développement du Schéma directeur national des infrastructures (SDNI), intégrant une future voie ferrée, le port en eaux profondes de Mayumba et l’ impressionnant percement d’une voie goudronnée en lieu et place des lacets de latérite dans l’impénétrable montagne Nialy (alt. 600 m).
Un programme multimodal voulu par ALI BONO ONDIMBA
pour valoriser les ressources forestières, minières, halieutiques, vivrières et touristiques du grand sud. Il permettra l’intensification de la culture du café, du palmier à huile et de l’hévéa ainsi que l’exploitation du bois, de l’or et des terres rares. Ce pont attendu depuis trente ans !
À 711 km de la capitale et à 180 km de la frontière congolaise, Mayumba, chef-lieu de département adossé aux monts Mayombe et entouré de sanctuaires naturels, attendait depuis trente ans d’être relié physiquement au continent par-delà la lagune Banio.
C’est désormais chose faite, avec ce pont immense livré six mois en avance sur les délais prévus. Long de 520 m et large de 20, lourd de 14.000 tonnes d’acier et de 17.350 m³ de béton, l’ouvrage destiné au trafic automobile et pré-équipé pour le chemin de fer aura coûté plus de 82 milliards de FCFA.
Officiellement mis en service en présence du chef de l’État ce vendredi après-midi, le pont de Mayumba rapproche soudainement l’océan des populations, autorisant une intégration réelle des atouts géographiques au bénéfice de tous.
« Maintenant, nous pouvons aller acheter le poisson et revenir dans la même journée », s’enthousiasme le maire de Tchibanga Viviane Biviga Boussougou.
Arpentant le pont sur toute sa longueur, Ali Bongo Ondimba s’est félicité de voir enfin construit une si vieille promesse : « C’est le rêve de beaucoup de nos compatriotes. J’ai grandi avec ça et je n’ai entendu que ça. Et nous l’avons fait ! Maintenant, je veux mettre la pression sur le gouvernement pour que la route soit terminée ».
En visite d’amitié, Faure Gnassingbé, le président togolais est arrivé jeudi 19 juin en terre gabonaise où il a pris part à la cérémonie militaire sanctionnant la fin de formation d’une soixantaine d’officiers africains de l’Ecole d’Etat-major de Libreville.
Il s’agit de là de la 13ème promotion de l’école à vocation régionale qui est parrainée cette année par le président du Togo. La cérémonie de fin de formation s’est déroulée en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
En 2013, la 12ème promotion avait été parrainée par le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara.
L’école d’Etat-major de Libreville, créée en 2002 avec l’appui des autorités françaises, participe depuis de nombreuses années à la formation des cadres militaires des pays africains, et plus particulièrement ceux originaires des pays de la sous-région.
La cérémonie s’est déroulée en deux phases.
Pour la première phase, portait sur une conférence qui avait pour thème : «Le Plan Stratégique Gabon Emergent et la jeunesse gabonaise ». La conférence a débutée (à 16h) par l’exécution de l’hymne du parti (figure 2) et les discours enchainés du président du comité et du Secrétaire fédéral. Elle a été animée par les jeunes de la Fédération en tête desquels la délégué UJPDG2 (la camarade Leslye IWENGA) et d’autres jeunes militants de la fédération PDG Sénégal. Les conférenciers (figure 3) ont abordé le PSGE, notamment :
- -la responsabilité de la jeunesse,
- - les axes d’améliorations et l’enjeu du Plan Sectoriel Environnement.
On a noté la présence massive des jeunes (figure 4),du camarade Guy Blaise NAMBO WEZET, membre du Conseil National, des Délégués UJPDG les camarades TEDDY LOBA et HASHIR MABIGNATH SALL.
La conférence s’est achevée (à 19h) par les débats et l’exécution de l’hymne du parti avant le cocktail et la pose pour la photo de famille.
La deuxième phase, un diner dansant auquel était conviés l’ensemble des militantes de la fédération PDG/Sénégal. Elle a vu la participation d’environ 200 militants. La cérémonie a démarrée par la traditionnelle exécution (figure 5) de l’hymne du Parti. Ensuite s’en est suivi les discours tour à tours du président du comité d’organisation, du délégué UJPDG et du Secrétaire Fédéral.
Ensuite, les femmes et les artistes gabonais ont gratifié l’assistance d’une prestation de taille
Les militants ont eu droit à la dégustation des plats gabonais pour le dîner, préparé par les femmes du Parti.
Après le passage aux buffets, les militants ont livrés quelque pas de danses aux rythmes du Gabon.
La soirée s’est terminée en apothéose à 2H15 minutes. A noter que c’était la 4ème commémoration consécutive de l’anniversaire du parti au Sénégal. et le rendez-vous a est pris pour l’année prochaine.