FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 15-06-2011 à 23:02:54

Santé et Infrastructures routières/Conférence-Débat : les jeunes du PDG de France édifiés

Dans le cadre d'une mission d'information et de sensibilisation sur es actions de l'Emergence, les membres du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG) Léon Nzouba Ndama et Michel Mboussou ont édifié les jeunes du parti à Paris (France) sur la prise en charge en matière de santé et sur le travail d'aménagement du réseau routier national depuis l'avènement du Distingué Camarade, Président du Parti à la tête de l'Etat.

Ainsi, au cours d'une conférence-débat conjointement organisée à l'Institut Catholique de Paris, le samedi 21 mai 2011 par les membres de l'Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais de France (UJPDG-France) et la Conférence "Olivaint", plus ancienne association estudiantine de France, sur le thème "Santé, Formation et Réseaux Routiers au Gabon : Etat des Lieux et perspectives à l'aune d'un Gabon Emergent", les membres du Bureau Politique ont tenu en haleine, l'auditoire qui en demandait davantage.
 

Pour ce rendez-vous, l'UJPDG-France n'a pas lésiné sur les moyens et a mis le paquet pour immortaliser ce moment qu'attendait la cent-cinquantaine d'invités présents ce jour.

 

Un véritable aréopage d'intellectuels gabonais, africains et français, des étudiants, des universitaires et responsables diplomatiques ont fait le déplacement au 21 rue d'Assas dans le VIe Arrondissement de Paris, pour débattre autour des deux professeurs agrégés d'université Léon N'ZOUBA, Ministre de l'Equipement, des Infrastructures chargé de l'aménagement du Territoire et Michel MBOUSSOU, Directeur Général de la caisse nationale d'assurance maladie et des garanties sociales, dont les brillantes interventions pédagogiques ont incontestablement captivé toute l'attention de l'auditoire.

 

Pour convoquer la Presse, l'UJPDG-France a fait appel aux services de la « N.C.I », une agence de communication internationale dirigée par Madame Nadine DIATTA, grâce à laquelle on pouvait noter la présence remarquable de plusieurs organes internationaux de presse audiovisuelle et écrite donc: 3ATélésud, LC2, Afrique Magasine, Vox Africa, New African Magasine, Africa 24, Mosaïque,UJPDG-TV etc ...

 

On pouvait noter outre la présence du Bureau Fédéral de l'UJPDG de France venu au complet, celle des Délégués Communautaires de Référence de l'UJPDG également en masse dans la salle, celle d'une forte délégation de l'Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais de France conduite par sa Déléguée Fédérale Yvonne OKOMO ONDO, sans oublier le Conseil des Gabonais de France hautement représenté, plusieurs gabonais de la Diaspora venus des quatre coins d'Europe ainsi que la Conférence OLIVAINT,structure co-organsatrice de l'évènement dont la délégation était conduite par son Président Xavier GATTEGNO.

 

Le chargé de mission du Président de la République Chef de l'Etat, et par ailleurs Secrétaire National du Parti Démocratique Gabonais en charge du suivi des activités politiques des fédérations de l'étrangers Axel AYENOUE représentait le secrétariat exécutif et la Présidence de la République à cette occasion.

 

Premier à prendre la parole au cours de la conférence, le Ministre Léon N'ZOUBA a tenu à remercier l'assistance en son nom et en celui du Directeur Général de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), le Professeur Michel MBOUSSOU.

 

Les intervenants se sont vus imposer les bases de l'échange par le modérateur Julien ARNOULT par l'intermédiaire de la question suivante : "Dans quelle phase de transition est le Gabon? Et quels sont les moyens mis en oeuvre et les partenaires associés au développement du Gabon?".


LE RESEAU ROUTIER AU GABON

Le Professeur Léon N'ZOUBA, Ministre de l'Equipement, des Infrastructures et de l'Aménagement du territoire s'est employé le premier à l'exercice consistant à édifier l'assistance sur l'état des réseaux routiers au Gabon.

 

Il s'est quelque peu attardé sur une description générale de notre pays attribuant une importance particulière à la composition de notre sol, qui influe sur la capacité que nous avons à aménager le territoire national. De même, il a précisé que concernant les réseaux routiers, les véhicules de type poids lourd ont une activité constituant l'élément agresseur majeur de nos infrastructures routières (environ 30% du trafic routier).

 

Le Ministre en charge de l'aménagement du territoire a aussi tenu à livrer quelques éléments d'information concernant le département dont il est responsable. Ainsi, il a évoqué le fait que le ministère maîtrise le domaine des infrastructures sur le territoire Gabonais et qu'en ce sens toute construction, tout ouvrage nécessite l'aval de celui-ci.

 

"Notre infrastructure de transports, notamment routes, aéroports, chemins de fer, sera mise en œuvre par la réhabilitation d'infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux tronçons critiques. L'ensemble du Gabon devra ainsi, à l'horizon 2016, bénéficier d'une plate-forme d'infrastructures cohérentes.", dixit ALI BONGO ONDIMBA.

 

Le Ministre Léon N'ZOUBA a rappelé cette citation du Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA afin de mettre en relief le fait que le développement de notre réseau routier est fondamental en matière de progression économique et sociale.

 

En effet, 45% de la marchandise écoulée sur notre territoire et vers l'extérieur circule par la route, et de bonnes infrastructures routières permettent un meilleur brassage des populations.

 

Le Professeur N'ZOUBA a défini cependant, deux importantes échéances : 2012 année d'organisation de la CAN, et 2016 année au cours de laquelle le Président de la République devra rendre compte de son projet de société.
Concernant l'année 2012, l'objectif est d'établir un réseau opérationnel entre les villes de Franceville, Libreville, Bongoville, Ngouoni, et Moanda (400 Kilomètres de routes).

 

Le ministère en charge des Travaux Publics table sur trois niveaux d'objectifs pour l'année 2016 :

- les routes interrégionales: avec un objectif d'intégration sous-régionale (3000 Km de routes)

- les rocades nationales (2000 km de routes)
- les routes nationales et départementales

 

Les objectifs affichés répondent à une réelle logique de cohérence mise en œuvre par une étude socio-économique du programme routier national qui est en place depuis janvier 2011.

 

En outre, le ministre a précisé que le département dont il a la charge travaille en totale adéquation avec le projet de société du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA, en promouvant le Gabon Vert, le Gabon Industriel et le Gabon des Services par la formation des agents aux fins de modifier notre démographie technique, et de par l'importance attribuée à l'écotourisme.

 

La mise en œuvre des différents projets se fait grâce aux moyens suivants:
- Les prêts attribués par la Banque Africaine de Développement (BAD)
- L'aide apportée par l'Agence Française de Développement (AFP)
- Les prêts alloués par la Banque Islamique de Développement (BID) notamment

 

pour la construction de l'axe Akiéni-Okondja.
Les différents participants ont par la suite montré la volonté de chacun - la volonté de chaque Gabonais - de participer au progrès de notre pays. Les différentes préoccupations ont alors toutes retenu l'attention du Professeur N'ZOUBA.

 

Ce dernier a tenu, encore une fois, à préciser le fait que le développement des infrastructures routières et l'aménagement du territoire suivent la logique d'une relève du tissu productif local. Ainsi, sont mis en avant les ressources minières, l'industrie touristique et les ports en eau profonde par le biais de projets tels que celui de la route Ndende-Tchibanga-Mayumba.

 

Dans ce sens, l'économie maritime est mise en exergue en relation avec le ministère des transports, et sont aussi développés les ports secs de Bitam et Franceville.

 

Au cours des débats, le Ministre Léon N'ZOUBA a aussi tenu à rappeler que l'apport des Gabonais de la diaspora reste géré par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Gabon, et que ce sujet fait l'objet actuellement de la convocation de Commissions Interministérielles.

 

Enfin, ayant pour ambition de devenir un pays émergent, le Gabon doit s'armer et assurer le suivi des ses infrastructures afin d'inscrire le travail de tous dans la durée.

 

C'est en ce sens que le laboratoire de Travaux Publics de Libreville effectue un contrôle rigoureux des ouvrages et un suivi minutieux des travaux.

Un Fonds Routier est aussi en place pour s'assurer que le réseau routier perdurera.

 

L'ASSURANCE MALADIE

Terminant son exposé sous un tonnerre d'applaudissement, le professeur N'ZOUBA a par la suite donné la parole à son ainé le Professeur MBOUSSOU qui devait à son tour édifier l'assistance au sujet de l'assurance maladie au Gabon.

Le Gabon est le premier pays d'Afrique Subsaharienne à se lancer dans ce que le Professeur Michel MBOUSSOU appel "l'aventure de l'assurance maladie universelle". Nous devons être patients et réalistes car il ne s'agit là que de la mise en œuvre sans précédent de la volonté d'un seul homme, le Feu Président Omar BONGO ONDIMBA.

 

L'aventure de l'assurance maladie universelle se veut risquée, et l'expérience le prouve, le système étant déficitaire en France.

 

La mise en place d'un système de prévoyance sociale au Gabon remonte à 1964 avec la Caisse Gabonaise de Prévoyance Sociale, suivie de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) en 1975. En 1983, le Gabon est le premier pays de la zone CEMAC à aborder la protection des économiquement faibles avec la Caisse Nationale des Garanties Sociales (CNGS).

 

Dépendant principalement de dotations de l'Etat, ces différents organismes ont rencontré un certain nombre de difficultés du fait de l'instabilité des financements.

 

Il a fallu attendre l'année 2007 pour que la législation évolue concernant la prévoyance sociale, et pour que le système soit légalement reconnu et protégé.

Au Gabon, le bon fonctionnement d'un régime obligatoire d'assurance maladie est garanti par trois acteurs majeurs :

- Le Ministère du Budget qui prend en charge les régimes des fonctionnaires;
- La Caisse Nationale de Sécurité Sociale qui s'occupe des allocations familiales, des accidents de travail, du risque vieillesse, et du secteur privé;
- La Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale qui prend en charge les malades et les allocations attribuées aux personnes économiquement faibles.

 

L'assurance maladie a néanmoins longtemps buté sur le fait qu'il est nécessaire de couvrir les fonctionnaires, les employés du secteur privé et les personnes défavorisées. En effet, le nombre important de travailleurs à prendre en charge s'est révélé être un frein à l'établissement de la couverture universelle.

 

Au sein de la CNAMGS cohabitent trois fonds :
- Un fond en charge des Gabonais économiquement faibles.
Il est financé par un impôt indirect reposant sur la téléphonie mobile. Aussi, 1,5% des transferts d'argent hors CEMAC contribuent à garnir cette assiette;

- Un fond prenant en charge les fonctionnaires depuis le 1er mars, la caisse étant alimentée par la masse salariale imposable;
- Une caisse ayant l'ambition de s'occuper du secteur privé et des travailleurs indépendants.

 

Établissant un programme de travail cohérent, la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale prévoie de commencer par couvrir les personnes économiquement faibles et surtout les personnes les plus âgées, les plus jeunes étant exposées à moins de risques sanitaires. Puis, la CNAMGS a pour ambition d'assurer les membres de cultes officiels (les prêtres, les évêques, l'imam etc...).

Aussi les commerçants, travailleurs indépendants seront pris en charge par la suite.


À ce jour, sous la direction du Professeur MBOUSSOU, l'organisme de protection sociale a immatriculé plus de 380.000 Gabonais économiquement faibles, pour une population d'environ 1,3 millions d'habitants constituée de 20 à 30% d'étrangers.

 

Aujourd'hui cette "immatriculation de masse" est suspendu pour laisser place à une immatriculation après étude sociale comme exigée par la loi de 2007.
Les chiffres peuvent être impressionnants, mais la démarche est réaliste et réelle. Fort est l'exemple des Gabonais pris en charge pour insuffisance rénale : à ce titre, 40 personnes économiquement défavorisées sont sous la responsabilité de la CNAMGS, en sachant que trois séances d'hémodialyses (coûtant 75.000 fCFA) hebdomadaires sont nécessaires, on atteint un montant annuel de 468 millions de Francs CFA.

 

Ainsi, l'assurance maladie est bien une réalité au Gabon. On distingue là, les débuts de la matérialisation sociale du projet du Président Ali BONGO ONDIMBA, le but étant de fournir à tous l'égalité devant les services de santé et de garantir la solidarité nationale notamment en faveur des plus démunis.


De plus, l'objectif de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale est de faciliter les évacuations sanitaires lorsque la prise en charge est impossible sur le territoire national : les soins sont alors effectués en Afrique du Sud, au Maroc, en Tunisie, ou en France.

 

Cependant, le système global d'assurance maladie et de prévoyance sociale rencontre des difficultés quant à l'opposition affichée par les professionnels de la santé : les médecins estiment ne pas percevoir le fruit de leur travail, quand les officines ne jouent pas toujours le jeu et préfèrent l'argent frais. Seules quelques pharmacies importantes se prêtent à l'exercice comme la Pharmacie des Forestiers, et la Pharmacie Centrale de Libreville.

 

De même, il est nécessaire de planifier un élargissement de l'assiette des taxes alimentant la CNAMGS, les Gabonais économiquement faibles (revenus inférieur au SMIG) étant nombreux et le secteur privé se montrant souvent réticent. Aussi, il devient toujours plus important de diversifier les apports quand on sait que le secteur des télécommunications commence à montrer quelques signes d'opposition.

 

Enfin, il est primordial de garder à l'esprit que le chemin vers l'assurance maladie universelle est long, que le CNAMGS établie des priorités et que dans ce sens, la couverture reste d'abord nationale, les fonctionnaires à l'étranger restent dans l'attente, et les étrangers en situation irrégulière ne sont pas couverts.

A la fin de cet exposé, un débat très animé a agrémenté la conférence. Les questions tournaient des deux thématiques.


Pour le réseau routier :
L'apport des Gabonais de la Disapora :
- Commission interministérielle
- Chambre de Commerce et d'Industrie du Gabon

La relève du tissu productif local
- ressources minières
- industrie touristique
- Route Ndende-Tchibanga-Mayumba : permettant le développement des ports

 

en eau profonde.

L'économie maritime
- infrastructures maritimes avec le Ministère des Transports
- ports en eau profonde
- ports secs de Franceville et Bitam
- Réseaux routiers de l'axe Lalara-Koumameyon

 

Pour l'Assurance Maladie et Système de Santé :

Evacuations
- Afrique du Sud, Maroc, Tunisie, France.
- Problèmes de ressources humaines
- Médecine ambulatoire


Prise en charge des étudiants Gabonais en France
- Prise en charge nationale
- Couvrir les fonctionnaires à l'étranger : consulter une mutuelle à l'extérieur
- Fraudes de certains
-Priorité à l'urgence médicale

 

La Nouvelle culture de formation : nous formons en fonction de nos besoins :
- Respect de la parité hommes-femmes
- La priorité aux compétences


La politique de préventions de la CNAMGS

- domaine du ministère de la santé
- étrangers économiquement faibles

 

La conférence s'est achevée par un mot de fin du Délégué Fédéral de l'UJPDG-France Vivien PEA qui a, au nom de l'ensemble des jeunes de l'entité dont il a la charge, remercié les intervenants et exhorté ces derniers à faire renouveler ce type d'échanges que les gabonais de la diaspora et particulièrement l'aéropage d'intellectuels présents à la rencontre, ont plébiscité sans hésitation.

 

Il a remercié également les 150 participants à ce premier café politique dont l'enthousiasme particulier à retenu toute l'attention des deux membres du Bureau Politique et du comité permanent du Parti.


Les convives ont ensuite convergé vers la Villa Maillot dans le 16ème arrondissement de Paris où l'UJPDG-France a offert un cocktail dinatoire à l'ensemble des invités.

 

Les professeurs Léon N'ZOUBA et Michel MBOUSSOU en ont profité pour passer en revue au cours d'un échange convivial avec les jeunes, l'actualité gabonaise et évoquer les perspectives à venir de chacun sur le plan professionnel.

 

Par la suite, le Camarade Axel AYENOUE Secrétaire National du Parti Démocratique Gabonais charge du suivi des activités politiques des Fédérations de l'étranger qui séjournait également à Paris dans le cadre d'une mission du secrétariat exécutif, a eu une séance de travail avec le Bureau Fédéral de l'UJPDG-France sur les questions liées à la restructuration des organes du PDG en France.

 

Un lot des statuts et règlements intérieur du PDG a été distribué aux participants.

 

La rencontre s'est achevée tard dans la soirée avec un satisfécit général à l'endroit des éminents conférenciers.

 


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posté le 15-06-2011 à 22:45:01

Législatives 2011/Biométrie : le PDG interpelle à nouveau le gouvernement

Faisant sien le rejet par la Cour Constitutionnelle de la demande du report des élections introduite par le Premier ministre ce, pour faute de cas de force majeur avéré, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) par la voix de son Secrétaire général adjoint chargé de la Communication, des Relations publiques, Porte-parole, Charles Mvé Ellah interpelle à nouveau le Gouvernement, à travers la présente déclaration, à poursuivre le chantier de la mise en œuvre de la biométrie.

 

 

 

« Dans son souci permanent de privilégier le dialogue et de préserver la concorde nationale, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris récemment l'heureuse initiative de convier à nouveau la classe politique et les forces vives de la Nation à une large concertation, afin de débattre du calendrier des prochaines élections législatives et de l'introduction de la biométrie dans le système électoral.
 

La rencontre avec le Chef de l'Etat, garant des institutions républicaines, s'est révélée par son caractère participatif et constructif, dans la mesure où elle a permis aux uns et aux autres de s'accorder sur le report des élections législatives, tout en se remettant à la décision finale de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à faire observer le cas de force majeure.

 

C'est au nom du peuple gabonais que la Cour constitutionnelle vient de prendre la Décision n° 024/CC du 3 Juin 2011, relative à la requête du Premier Ministre et tendant au report des élections législatives devant être organisées au courant de l'année 2011.

 

Cette décision souligne en effet, qu'en l'état actuel de la législation en vigueur qui ne mentionne la biométrie nulle part, pour ainsi traduire, en actes normatifs, l'accord politique et en l'absence au dossier d'un quelconque élément attestant de l'exécution des opérations relatives à l'application de la biométrie, il n'y a lieu à évocation ni d'un cas de force majeure, ni de report des élections législatives en vue du renouvellement de l'Assemblée Nationale.

 

Ainsi dit, le peuple gabonais et les acteurs politiques sont désormais fixés sur les chantiers qui attendent les pouvoirs publics.

 

Le Parti Démocratique Gabonais tient-il à faire observer que la question de l'introduction de la biométrie dans le système électoral qui se trouve en réalité au cœur du débat politique actuel ne saurait souffrir d'une quelconque contestation, ni faire l'objet d'une appropriation, dans la mesure où cette préoccupation a déjà été largement partagée par l'ensemble de la classe politique.

 

A cet effet, le Parti Démocratique Gabonais rappelle à nouveau qu'en accédant à la magistrature suprême, le Président de la République avait pris l'engagement de faire du Gabon un Etat de droit, avec le renforcement d'un système constitutionnel dans lequel la puissance publique serait soumise au droit.

 

Dans une invite à la Nation, il faisait de l'application de la biométrie dans le processus électoral, un des pendants de sa quête du renforcement de l'Etat de droit démocratique dans notre pays.

 

En ce qui le concerne et pour être conforme à l'esprit de paix et de progrès qui a toujours guidé le Chef de l'Etat, le Parti Démocratique Gabonais avait pris date avec l'histoire pour annoncer aux Gabonaises et Gabonais, par la voix de son Secrétaire Général - lors de la célébration du 43ème anniversaire du PDG à Libreville, le 12 Mars 2011 - que l'introduction de la biométrie dans le système électoral devenait une exigence, mieux une priorité pour le Gouvernement. Le Secrétaire Général devait d'ailleurs insister sur le fait que les prochaines élections législatives ne devaient se tenir qu'à la condition de la biométrie.

 

Prenant à nouveau la parole le 9 Mai 2011 au nom de la Majorité Républicaine Pour l'Emergence au cours de la poursuite de la concertation politique entre le Président de la République et les forces vives de la Nation sur la biométrie, il réaffirmait avec force et détermination sa demande d'introduction de la biométrie dans le processus électoral et le report des législatives, afin de garantir la transparence électorale et la sincérité du scrutin.

 

Aujourd'hui, la réalité est que le Gouvernement qui était en passe de faire valider un accord politique dans un domaine sensible afin de démontrer à l'opinion publique sa détermination tout en connaissant les risques de censure, s'est finalement heurté au verdict de la Cour constitutionnelle.

 

Face à cette situation, le Parti Démocratique Gabonais demande au Gouvernement de poursuivre le chantier de la mise en œuvre de la biométrie, conformément aux exigences de la Cour constitutionnelle, notamment l'adoption de la loi sur les limites de l'usage de l'informatique, la modification des textes portant code électoral, la conception d'un cahier de charges définissant l'ensemble des opérations de la biométrie ...

 

Enfin, le Parti Démocratique Gabonais tient à saluer l'esprit d'ouverture du Chef de l'Etat et salue son engagement en faveur des initiatives qui privilégient le dialogue social pour renforcer une démocratie participative dans notre pays.

Son génie, est tout simplement de bien voir, et pourrait-on dire, de discerner l'évidence, de savoir faire que les Gabonais se parlent, agissent ensemble pour construire la Nation ».

 


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posté le 14-06-2011 à 15:12:51

L’actualité présidentielle est dominée la semaine dernière par la visite aux Etats-Unis d’Amérique.

Le Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qu'accompagnait son épouse, Sylvia est arrivé à New York le 5 juin dernier. Outre la réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le SIDA qu'il a présidé le 8 juin 2011, le numéro un gabonais a eu d'autres importantes activités.
 

 Invité de l'Atlantic Council, un groupe dont la mission principale est de promouvoir la politique africaine des Etats-Unis, le 6 juin à Washington, le Président de la République gabonaise, a plaidé non seulement pour le Gabon, mais aussi pour le continent africain en proie à des défis majeurs de développement. Tout en vantant l'attachement du Gabon aux valeurs mondiales actuelles. Il a livré sa vision d'un « Gabon Emergent ». Histoire de demander à ses hôtes d'intercéder en faveur d'un afflux de capitaux américains au Gabon.

 

Membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, le Gabon assure ce mois de juin la présidence de cet organe onusien chargé de garantir la paix mondiale.

 

C'était mardi 7 juin dernier que le Chef de l'Etat gabonais a présidé sa 1ère réunion au Conseil de Sécurité. La séance s'est déroulée en présence du Secrétaire Général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, du Président nigérian, Goodluck Jonhatan, du vice-président sud-africain, Kgalema Mothlante, du Ministre d'Etat français aux Affaires Etrangères, Alain Juppé, ainsi que des représentants des pays membres.

 

La réunion était essentiellement consacrée à l'examen et l'adoption d'une résolution relative au renforcement de la place de la lutte contre le VIH/SIDA au niveau du Conseil de Sécurité et de l'ONU. Un texte proposé par le Gabon avec l'appui de la France et d'autres pays. Lequel a été adopté (la résolution 1983 de l'année 2011) à l'unanimité par les 15 Etats du Conseil de Sécurité, qui ont félicité et remercié le Président Ali Bongo Ondimba pour cette initiative d'opportunité.

 

En marge de cette réunion, le numéro un gabonais a échangé avec l'Ambassadeur américain à l'ONU, Suzan Rice, le Ministre d'Etat français aux Affaires Etrangères, Alain Juppé, ainsi que le Secrétaire Général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon.

 

Dans l'ensemble, il a été question d'évoquer les principaux sujets qui dominent l'actualité internationale aujourd'hui, au moment où le Gabon assure la présidence du Conseil de Sécurité de l'organisation mondiale. Il s'est agi entre autres, de la situation en Libye et en Syrie. Deux sujets qui vont avec d'autres, nourrir les débats au sein de l'instance onusienne pendant le mois en cours.

Notons que le Gabon et les autres membres du Conseil de Sécurité sont sur la même longueur d'ondes quant à la situation en Libye et la place faite à la promotion de la démocratie dans le pays.

 

Devant l'Assemblée Générale de l'ONU le 7 juin dernier à New York, le Président de la République gabonaise, a appelé à la mobilisation de ressources additionnelles en faveur de la lutte contre le SIDA.

 

Le numéro un gabonais a également souligné les mesures prises par le Gabon par rapport à la riposte face à cette pandémie qui, nonobstant tous les efforts accomplis depuis 30 ans, continue de faire des ravages sur le continent africain. Tout comme il a plaidé pour une intensification des actions de prévention au profit des jeunes.

 

Au cours de l'entrevue qu'il a eue avec le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, jeudi 9 juin dernier à la Maison Blanche à Washington, le Chef de l'Exécutif américain Barack Obama a encouragé son hôte, à poursuivre sa nouvelle politique. Il a salué les nombreuses réformes entreprises au Gabon depuis deux ans, affirmant que le Gabon est sur la bonne voie.

 

Ce soutien du locataire de la Maison Blanche porte sur la mise en œuvre de la politique menée dans les domaines économique, social, environnemental, ainsi que les nombreuses réformes courageuses entreprises par Ali Bongo Ondimba au Gabon. Lequel a reçu, par ailleurs, les encouragements de Barack Obama, pour notamment, le renforcement du rôle des institutions et des droits de l'homme et la bonne gouvernance.

 

C'est la première visite officielle du numéro un gabonais depuis son élection en août 2009. Dans le cadre de l'Année Internationale des Forêts et de la Semaine de l'Environnement au Gabon, l'Agence Nationale des Parcs Nationaux a procédé au lancement de la visite virtuelle des Parcs Nationaux. La manifestation qu'a présidée, en marge de l'Assemblée Générale des Nations-Unies à New York, le Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qu'accompagnait son épouse, Sylvia, a eu lieu le 8 juin dernier, dans la salle « Glass House ». Parmi les invités (plus d'une centaine), notamment, des donateurs, des investisseurs touristiques, des représentants des médias internationaux et des médias verts (spécialisés dans l'environnement).

 

Le site www.gabon-nature.com, fruit de trois ans de travail de l'Agence des Parcs Nationaux, traduit l'engagement et la détermination du Gabon et ses responsables dans l'effort mondial de préservation de l'environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. On sait que le Gabon joue un rôle dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo.

La visite virtuelle des Parcs Nationaux permet de naviguer au cœur des treize Parcs gabonais, d'en découvrir l'extraordinaire biodiversité et au finish, de devenir un véritable « éco touriste ».

 

Au-delà du côté protocolaire, le Gabon a voulu par cette manifestation honorer la mémoire d'un homme et lui rendre un vibrant hommage bien mérité. Il s'agit de feu le Président Omar Bongo Ondimba, qui, en bon visionnaire, avait décidé, presque avant tous ses pairs du continent africain et de tant d'autres d'ailleurs, d'engager son pays dans le combat pour la protection de l'environnement et la lutte contre les effets du réchauffement climatique. Aujourd'hui encore, la communauté internationale salue la détermination du Gabon et sa grande implication dans la défense de cette cause.

 

La date du 8 juin 2011 correspond au 2ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba qui, depuis New York, avait eu la sage inspiration de donner au monde entier une bonne partie de l'espace gabonais, avec la création de 13 Parcs Nationaux. Convaincu de la justesse de la vision de son prédécesseur, Ali Bongo Ondimba a décidé de poursuivre l'œuvre. C'est d'ailleurs ce qui justifie le fait qu'il a choisi comme 1er des trois piliers sur lesquels repose son programme de développement du Gabon, le « Gabon Vert ».

 

Le Président de la République, après les Etats-Unis, a effectué une visite au Maroc samedi 11 juin dernier avant de se rendre au Koweït le jour suivant dans le cadre d'une autre visite.

 


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