Ce verdict rendu par Le Conseil d'Etat entre dans le cadre de la procédure en déclaration d'inexistence juridique engagée par Zacharie Myboto contre l'arrêté du ministre de l'Intérieur portant dissolution de l'Union Nationale.
Dans son plaidoyer devant la Cour, le président Zacharie Myboto a insisté sur le fait que, « Monsieur André Mba Obame, en prêtant serment ne l'a pas fait en tant que Secrétaire Exécutif de l'Union Nationale, car ce parti n'existait pas au moment de l'élection présidentielle à laquelle il était candidat indépendant ». « Et nous insistons beaucoup sur cet aspect », a appuyé M. Myboto.
Pour sa part, le Conseil d'Etat a précisé que l'UN s'est rendu complice des infractions de monsieur Mba Obame, Secrétaire Exécutif de ce parti politique pour avoir accepté que ce dernier s'auto proclame président de la République tout en créant un gouvernement bis au siège de l'UN et en présence des responsables dudit parti et des militants.
Aussi, selon le quotidien d'information sur internet, Gaboneco, l'Union Nationale avait déposé le mercredi 27 juillet 2011, une note en délibéré conformément aux dispositions combinées des articles 36 du code des juridictions administratives et 356 du code de procédure civile, ce pour relever les inexactitudes contenues dans les conclusions du Commissaire général à la loi et aussi récuser certains membres de la formation contentieuse de cette affaire.
Une démarche qui a également été balayée du revers de la main par le Conseil d'Etat qui a souligné que face au manque d'éléments nouveaux de la partie plaignante, la délibération reste inchangée. Par conséquent, le verdict du Conseil est simple : « le recours sur l'inexistence juridique de l'UN est rejeté».
C'est en ces termes que, le premier président a levé la séance. Le requérant est quant à lui, sorti de la salle accompagné de ses pairs sans mot dire, mais visiblement déçu par le verdict rendu.
La délégation ministérielle guidée, par le directeur général de l'Agence nationale des Grands Travaux (ANGT), M. Henri Ohayon a visité les échangeurs en construction à Libreville, les différentes voies d'accès dans les stades et lieux d'hébergement des sportifs lors de la prochaine coupe d'Afrique des nations de football et certaines voies de dégagement.
Du carrefour IAI au Charbonnages, en passant par l'ancien carrefour de Nzeng Ayong, la délégation ministérielle a fait un constat des plus optimistes à entendre le directeur général de l'entreprise Socoba, Jean Claude Balloche affirmer que ces échangeurs seront livrés dans un proche avenir.
Au regard du niveau de réalisation des travaux, le professeur Léon Nzouba a manifesté son enthousiasme et déclaré en filigrane que, intervenant après celle effectuée il y a quatre mois, la présente descente sur les chantiers avait pour but, non seulement de jauger le niveau des ouvrages en cours, mais aussi d'avoir une véritable idée de ce qui se fait par rapport à ce qui se dit ça et là.
Pour le ministre de l'Equipement, le niveau très avancé des travaux laisse présager une livraison avant délais. Aussi, rappelle t-il qu'en dehors des stades et des sites d'hébergement, plusieurs autres infrastructures non prévues pour la Can seront également livrées afin de donner une certaine image à la capitale, mais également de faciliter la fluidité de la circulation entre les arrondissements de Libreville et la commune voisine d'Owendo.