- GUINEE
Chapitre 34
Deuxième phase du Tournoi final
Article 73
73.1. Au terme des matches des quatre groupes, le premier et le second de
chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale.
Les matches des quarts de finale se joueront dans l’ordr e suivant:
Vainqueur Groupe A/Second Groupe B
Vainqueur Groupe B/Second Groupe A
Vainqueur Groupe C/Second Groupe D
Vainqueur Groupe D/Second Groupe C
73.3. Les vainqueurs des quarts de finale sont qualifiés pour les demi-finales.
Elles se joueront dans l’ordre suivant :
• Vainqueur du match (I) Vainqueur du match (III) ou (IV)
• Vainqueur du match (II) Vainqueur du match (III) ou (IV)
73.4. Les demi-finales seront jouées selon le même système d’élimination directe appliqué aux quarts de finale.
jouée. Si, à l’issue de cette prolongation, le résultat est toujours nul, les tirs aux buts départageront les deux équipes.
Article 94
94.1. Pour le tournoi final, les recettes sont constituées par la vente des billets5% à chacune des quatre équipes classées troisième dans leur groupe,
« En tant qu'Africain, le continent le plus touché et l'une des régions les moins bien préparées pour s'adapter aux changements climatiques, je ressens toute l'urgence de la situation. Alors que nous parlons, d'autres Africains sont les victimes des pénuries d'eau et des mauvaises récoltes. Nous ne pouvons accepter que cette situation perdure. Malheureusement, dans bien des cas, leurs souffrances sont exacerbées par une mauvaise gestion politique et une mauvaise gouvernance. En tant que dirigeants, notre responsabilité est de renforcer la bonne gouvernance et de développer nos économies afin qu'elles puissent supporter le surcoût pour faire face aux défis des changements climatiques. »
Il a également évoqué l'importance de protéger toujours davantage les forêts tropicales de la déforestation et de la dégradation. Le Gabon joue en effet un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie. Avec deux millions de kilomètres carrés de forêts tropicales captant chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone, le Bassin du Congo assure un rôle essentiel au niveau mondial dans la lutte contre les changements climatiques.
Le Gabon se dote d'un Plan climat
Face à ces défis, le Président Ali Bongo Ondimba a ensuite présenté les solutions mises en place au Gabon depuis son élection en 2009 dans le cadre de la stratégie du Gabon Emergent avec, en premier lieu, la création d'un Conseil Climat placé directement sous son autorité afin d'intégrer systématiquement la dimension climatique dans le plan de développement national. Un premier Plan climat sera présenté par le Gabon lors de la COP 17 (17ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) à Durban en décembre prochain.
Et d'un Plan national d'occupation des sols
Le chef de l'Etat gabonais a évoqué deux mesures concrètes qui seront mises en œuvre. Un bilan carbone obligatoire devra être incorporé dans l'étude d'impact environnemental pour tout nouveau projet. L'obligation d'une étude d'impact sur la biodiversité est également à l'étude.
L'Etat gabonais travaille également à la mise en place au niveau national d'un véritable plan d'utilisation des sols : « Notre travail nous a conduit à la conclusion que pour un pays tel que le Gabon, recouvert à près de 80% par des forêts tropicales, la pierre angulaire d'une stratégie climatique résidait dans l'élaboration d'un plan national d'utilisation des sols qui sera validé au plus haut niveau. Sans cela, il est impossible de prendre des décisions stratégiques sur l'allocation des terres à l'agriculture, à l'exploitation forestière, au développement urbain ou à la préservation. Sans un tel plan, nous ne pouvons nous engager à mettre en œuvre l'initiative REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) et nous plaindre du ralentissement de ce programme. »
En partenariat avec un opérateur privé, un projet pilote d'occupation des sols sur 640 000 hectares va être mis en œuvre dans le sud du pays. Ce projet devrait permettre d'éviter l'émission de 200 millions de tonnes de CO2 sur les 25 prochaines années.
Une coopération a aussi été initiée avec des universités de renommée mondiale - Oxford, Leeds, UCL (University College London), Edinburgh, Stirling au Royaume-Uni et UCLA (University of California, Los Angeles), Duke ainsi que la NASA aux Etats-Unis - pour développer des cartes carbones utilisant les dernières technologies.
« Au final, avant la fin de l'année 2012, je suis convaincu que le Gabon sera doté d'un plan d'occupation des sols parmi les plus élaborés et de véritables stratégies d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques » a déclaré le Président gabonais.
AGEOS, un outil de suivi et d'évaluation
De plus, comme évoqué par le Président Ali Bongo Ondimba dans son discours, le Gabon a décidé de se doter d'un outil pour le suivi et l'évaluation de sa politique climatique avec la création de l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observation Spatiales (AGEOS). Cette station de réception d'images satellite, d'un coût de 12 millions d'euros et conçue en coopération technique avec le Brésil et la France, permettra également d'observer l'évolution des forêts du Bassin du Congo et d'établir un centre pour la recherche pour l'ensemble de la sous-région. La station couvrira un rayon de 2800 kilomètres, soit une vingtaine de pays africains. Les premières données seront disponibles dès la fin de l'année 2012.
« Intégrer les changements climatiques dans notre stratégie de développement national est, dans mon esprit, fondamental si nous voulons avoir un développement durable. Développer le secteur industriel et celui des services avec les meilleures technologies et une expertise qui pourra profiter à d'autres pays africains fera du Gabon un centre régional » a conclu le Président Ali Bongo Ondimba en appelant le secteur privé à se joindre à la lutte en faveur de la protection de l'environnement et en appelant les autres dirigeants à faire progresser les négociations internationales.
Pour célébrer cette Journée, au Gabon, plusieurs manifestations sont prévues au ministère des Affaires Etrangères .
Le thème évocateur de cette année rend hommage aux actions effrénées menées par le Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba qui a présidé à deux reprises le Conseil de Sécurité : en mars 2010 et juin 2011.
Commémorant le dixième anniversaire de l'adoption de la Déclaration d'engagement contre le VIH/sida, le Conseil de sécurité présidé du 8 au 10 juin dernier par le Chef de l'État gabonais était consacré aux questions de paix et à la sécurité internationales de l'épidémie du VIH/sida, qui, en 30 ans, a infecté plus de 60 millions de personnes et fait 25 millions de morts.
Grâce à l'impulsion donnée par Ali Bongo Ondimba, à travers le travail effectué par ses diplomates au cours de ces deux années, le Gabon, classé parmi les acteurs crédibles et écoutés dans les relations internationales, a renforcé son rayonnement à la face du monde.
En décembre 2011, le Gabon quittera son siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Notre pays avait été élu pour une durée de deux ans.
Proclamée le 24 octobre 1947 par l'Assemblée générale des Nations-Unies, la Journée des Nations-Unies est célébrée chaque année à la même date. La date du 24 octobre 1947 marque notamment l'entrée en vigueur de la Charte des Nations-Unies, le texte fondateur de l'Organisation des Nations-Unies (ONU).