FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 29-03-2012 à 16:52:47

Littérature : Les 50 ans d'indépendance de l'Assemblée Nationale en coffret

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima a assisté, le 28 mars 2012 au palais Léon Mba, à la présentation des trois premiers tomes retraçant les 50 ans de l'indépendance de l'Assemblée Nationale.

En présence de plusieurs invités et personnalités politiques, du corps diplomatique accrédité au Gabon, le directeur général adjoint de l'Institut de recherche en sciences humaines (IRSH), Wenceslas Moussavou, éditeur de l'ouvrage, a décliné les motivations qui ont emmené la représentation du peuple à soutenir cette initiative. Pour lui, c'est une marque de reconnaissance de l'Assemblée Nationale à l'endroit de la recherche nationale et aux acteurs commis à cette entreprise. Créé le 8 décembre 1976, l'IRSH a connu plusieurs mutations avec le passage à sa tête des chercheurs voués à la cause du bien-être de l'institution.


Aussi, en se proposant d'éditer en partenariat avec la première Chambre du Parlement gabonais, le manuel retraçant les 50 ans de l'indépendance de l'Assemblée Nationale, les chercheurs nationaux ont mis en exergue leur savoir-faire et leurs expériences au service de la société toute entière. Ainsi, le lecteur aura-t-il la latitude de découvrir l'histoire de l'Assemblée Nationale qui se confond avec celle du Gabon. Wenceslas Moussavou a plaidé pour une reconnaissance par le mérite des créateurs du savoir que sont les personnalités commises à la rédaction de cet ouvrage. De même qu'il a laissé entendre qu'après ces trois premiers tomes, le 4ème et le 5ème suivront d'ici la fin de l'année en cours.


Prenant la parole à son tour, le Commissaire général au Centre National de Recherche et Technologique (CENAREST), Daniel Franck Idiata a rendu un hommage mérité au Président de l'Assemblée Nationale, Guy Nzouba Ndama pour son entière implication dans la confection des différents prix liés à la recherche. Pour lui, le premier chercheur en la matière n'est autre que celui qui préside aux destinées de la première Chambre du Parlement.


Le Commissaire général au CENAREST a dit que les chercheurs gabonais étaient des fantassins, prêts à aller au front pour l'honneur du pays. Une manière pour lui, d'interpeller les plus hautes autorités du pays afin que plus de moyens soient mis à al disposition de leurs travaux. L'espoir étant désormais permis, il souhaite un véritable partenariat entre ceux qui ont le pouvoir de décision et l'éventail des chercheurs dont dispose le Gabon.


En troisième position, Guy Nzouba Ndama, le président de l'Assemblée Nationale dira que l'institution dont il a la charge était entièrement honorée pour non seulement avoir été associée à l'édition de cet ouvrage, mais pour la tenue dans son local de la présence cérémonie. Il a indiqué qu'à travers ce geste, c'est le Parlement gabonais qui est célébré. Et la somme des intellectuels ici réunie nécessite qu'une ovation particulière y soit accordée car, l'histoire retraçant l'Assemblée Nationale se confondant avec celle du Gabon.

 

Le Président Nzouba s'est également souvenu de tous ceux qui ont marqué, d'une manière ou d'une autre, la vie de l'Assemblée Nationale en partant des précédents présidents dont deux étaient effectivement dans la salle (Jules Bourdes Aristide Ogouliguendé et Marcel Eloi Rahandi Chambrier), des députés et toute personne susceptible avoir effectué un passage au palais Léon Mba. Pour lui, toutes les législatures depuis la mise en place de l'Assemblée Nationale méritent une reconnaissance particulière de la présente génération. Il a déclaré par ailleurs ne s'être pas trompé en faisant confiance à l'IRSH.


Guy Nzouba Ndama a rappelé que le Chef de l'Etat, dans son programme de société, accordait une place de choix à la recherche. D'où son invite à plus de dynamisme aux membres de cette institut afin que les deux derniers tomes de l'ouvrage prévus vers la fin de l'année en cours soient aussi enrichissants afin de combler définitivement le vide constaté dans la vie de l'Assemblée Nationale.


D'après ses propos, les « 50 ans de l'indépendance de l'Assemblée Nationale » représentent un véritable instrument de culture générale qui aura suscité beaucoup de créativité. Avant de clore son propos, le président de l'Assemblée Nationale a dit que la première Chambre du Parlement était disposée à servir de caution aux autres créateurs afin que, comme ces premiers tomes, l'histoire des institutions de la République s'inscrive à l'encre indélébile.


Après ces différentes interventions, les invités ont eu droit à la phase de dédicace par le maître des lieux, suivie d'une vente de l'ouvrage qui coûte 10.000 FCFA par tome. Il faut dire qu'outre le Chef du gouvernement, cette cérémonie a vu la présence du président du Senat, Rose Francine Rogombé, des anciens présidents de l'A.N, Jules Bourdes Aristide Ogouliguendé et Marcel Eloi Chambrier Rahandi, de certains membres du Gouvernement, de certains diplomates accrédités au Gabon, du Secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi et de nombreux invités.

 


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posté le 29-03-2012 à 16:45:02

Diplomatie : Ali Bongo Ondimba écrit à Abdoulaye Wade

Le Président Abdoulaye Wade Au terme du processus électoral ayant sanctionné l'avènement d'un nouveau Président de la République au Sénégal, le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba a écrit au Président sortant Abdoulaye Wade en ce sens :

« Monsieur le Président de la République,
Au lendemain de la tenue de l'élection présidentielle dans votre pays, il me plaît de vous exprimer toute ma fierté ainsi que ma satisfaction pour le déroulement de ce scrutin serein et transparent.


Cette élection a donné la preuve éclatante, si le besoin en était encore, de toute la maturité politique du peuple sénégalais. Cette avancée démocratique qui fait l'honneur de l'Afrique n'aurait pas été possible sans votre profond attachement et votre sincère engagement aux idéaux de paix et de développement. Elle témoigne de la cohérence de votre engagement politique et aussi de vos nombreuses actions en faveur de la métamorphose rapide du Sénégal, sans compter votre inlassable contribution à faire de l'Afrique le continent de l'avenir.


Le peuple gabonais et moi-rendons également hommage au chantre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les peuples Sénégalais et gabonais que vous n'avez jamais cessé d'être, convaincu de la solidité de ce lien que vous avez contribué à bâtir de manière constante et durable. Qu'il me soit enfin permis de réitérer au Grand Sage qu'invoque la tradition africaine toute la reconnaissance pour la qualité des conseils toujours prodigués, ainsi que pour l'attention permanente de l'Aîné.


Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l'assurance de ma profonde estime et de ma très haute considération ».

 


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posté le 22-03-2012 à 18:18:12

Le Président Malien Amadou Toumani Touré, Renversé par un Coup d'Etat Militaire à Bamako

Des soldats du rang se sont emparés dans la nuit du palais présidentiel à Bamako. Le président Amadou Toumani Touré aurait été exfiltré vers un lieu tenu secret.

Une mutinerie a tourné dans la nuit de mercredi à jeudi au coup d'État au Mali. Des militaires affirment avoir renversé le pouvoir du président Amadou Toumani Touré, dit ATT, après s'être emparés du palais de Koulouba, situé sur une colline dominant Bamako. Le bâtiment présidentiel a été en partie incendié et le chef de l'État aurait été exfiltré par sa garde vers un lieu tenu secret.

Les putschistes étaient apparus au milieu de la nuit à la télévision nationale, qu'ils occupaient depuis plusieurs heures. Leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, a annoncé la «fin d'un régime incompétent», la dissolution de «toutes les institutions», la suspension de la Constitution et la mise en place d'un couvre-feu.

Rébellion touareg

Il a indiqué avoir agi avec des hommes de rang pour répondre «à l'incapacité» d'ATT «à gérer la crise dans le nord du pays» en proie à une rébellion touareg depuis le 17 janvier et à une instabilité orchestrée par des groupes armés islamistes tel al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Le lieutenant parlait au nom d'un énigmatique Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE). La junte a pris l'engagement de restaurer le pouvoir civil et de mettre en place un gouvernement d'union nationale lorsque l'«intégrité du territoire sera rétablie».

Les mutins sont issus de la caserne de Kati, située hors de Bamako. Ils se sont soulevés à l'occasion de la visite du ministre de la Défense, qui était allé à leur rencontre pour tenter de calmer leur grogne. Les soldats protestaient contre le «manque de moyens» déployés sur le terrain pour contrer la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), conduite par des centaines de combattants surarmés ayant servi en Libye dans les rangs des troupes d'élite du colonel Kadhafi. Ils reprochent à Amadou Toumani Touré sa mollesse.

Une première vague de contestation militaire avait déferlé en février sur Bamako après le massacre à Aguelhok de soldats maliens, tués par des rebelles au moyen de balles tirées à bout portant ou égorgés. Le régime avait vacillé. ATT, un général démocrate qui avait rendu le pouvoir après un putsch voici vingt ans et avait ensuite été élu président, semblait au crépuscule de son règne. Il avait prévu de ne pas se représenter à l'élection présidentielle qui devait se tenir fin avril.

Le coup de sang des mutins de Kati semble avoir donné un coup d'accélérateur aux projets de coup d'État qui se tramaient dans l'ombre. Les troupes maliennes se disent démoralisées par les discours du gouvernement, qui cacherait la réalité du conflit dans le nord du pays. Ils accusent également des membres de leur hiérarchie de corruption.

Désorientée, l'armée malienne est en difficulté dans son bras de fer avec le MNLA. Elle a abandonné plusieurs garnisons et n'apparaît pour l'instant pas en mesure de reprendre l'initiative.


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Sources: Le Figaro.fr

 


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