FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 24-04-2013 à 07:50:55

La délivrance des universités

À travers un communiqué publié ce 23 avril, le gouvernement est revenu sur les étapes clés des négociations avec le Syndicat national des enseignants-chercheurs du Gabon (Snec) et la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes). Une sorte d’autocongratulation après un long chemin de croix.

«Dans le but de sortir de la grève déclenchée par les enseignants des universités et des chercheurs, qui durait depuis le 2 février, le gouvernement a convié leurs deux syndicats à une rencontre le 10 avril 2013 à la Primature. Après sept heures de négociations, les différentes parties ont convenu de signer un protocole d’accord considérant les décisions auxquelles elles étaient parvenues et qu’il convenait de mettre en œuvre pendant une période dite transitoire», indique le texte signé du premier ministre Raymond Ndong Sima.

Ces décisions, telles que clairement notées dans le procès-verbal signé par le gouvernement, le Snec et la Frape, le 10 avril 2013, concernent : l’élaboration et l’adoption d’un délai n’excédant pas un an du statut particulier des enseignants-chercheurs et chercheurs de la nouvelle grille indiciaire correspondante, conformes aux orientations du président de la République ; la modification de l’arrêté régissant la PIR avant d’y introduire l’augmentation du nouveau taux (250 000 francs CFA en plus), la date de prise d’effet de l’augmentation (1er janvier 2013) et sa mensualisation (1er juillet 2013).

Sur la base de cet accord, poursuit le communiqué, «une correspondance a été adressé deux jours plus tard, le 12 avril, aux deux syndicats leur demandant de reprendre les cours dès le lundi 15 avril, le gouvernement s’engageant de son côté, à mettre en application dans les meilleurs délais, les deux décisions figurant dans le procès-verbal du 10 avril».

Enfin, conclu le texte, cet engagement du gouvernement s’est concrétisé le 15 avril par la prise de l’arrêté n°1246 du Premier ministre formalisant l’augmentation de la PIR et sa mensualisation telles qu’entérinées dans le procès-verbal. «Le 20 avril, le gouvernement a élaboré et soumis à la signature de toutes les parties, un protocole d’accord qui vient d’être signé. Il se félicite de l’aboutissement de ces négociations et attend des enseignants et chercheurs la reprise des cours dans les meilleurs délais», conclut le Premier ministre.

L’attente n’aura pas été bien longue puisque le Snec, réuni en assemblée générale ce 23 avril, a décidé de reprendre les cours le 24 avril dans les universités et grandes écoles publiques du Gabon.«Le principal syndicat de l’enseignement supérieur qui s’est satisfait des avancées dans les négociations avec le gouvernement a invité ses membres à repartir dans les amphis dès demain», indique-t-on dans les rangs du syndicat.

Toutefois, rien n’est définitivement acquis dans ce brûlant dossier puisque les négociations continuent entre les deux parties. En effet, une période transitoire de 12 mois a été fixée, le Snec mettant en garde que si les autres points inscrits dans le cahier des charges ne sont pas satisfaits d’ici à fin mars 2014, les universités et grandes écoles seront de nouveau en grève.

Source : GABONREVIEW

 


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posté le 24-04-2013 à 07:49:03

Réaménagement au Commandement en chef de la Police nationale

Après le décret présidentiel du samedi 20 avril dernier, le siège du commandement en chef de la police nationale, à Libreville, a abrité le mardi 23 avril 2013, la cérémonie d’installation des personnes ayant été promues dans la haute hiérarchie de la Police nationale.

Si le commandant en chef de la Police nationale, Léon Mistoul, s’est vu renouveler la confiance du président de la République, il n’en n’a pas été de même pour ses adjoints. Ces derniers, pour la majorité des généraux, ont été remplacés par de jeunes, censés pouvoir mieux se mouvoir et aider à maitriser le flot de malheurs que draine désormais l’insécurité galopante dans le pays.

Dans son allocution circonstancielle, le commandant en chef de la Police nationale, Léon Mistoul, en exhortant les promus à travailler d’arrache-pied, leur a rappelé que «ceux qui sont partis n’avaient pas démérité», mais le principe veut que «les hommes passent et l’administration reste». Pour le général Mistoul, c’est «une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de la Police nationale».

L’un des changements importants dans l’exécutif de la Police nationale se note au niveau de la direction générale de l’Office centrale de lutte anti-drogue (Oclad), où un nouveau directeur, le colonel David Ovono Etho, a été promu. Des observateurs estiment que l’ancien directeur a fait les frais des exactions occasionnées, à maintes reprises, par les agents en service dans cette direction.

On se souviendra, en effet, que des policiers de ce service sont régulièrement indexés dans des affaires de drogues. Plusieurs procès ont été notés dans lesquels ils ont été présentés comme des fournisseurs et souteneurs des réseaux qu’ils sont censés démanteler. Ce qui, par voie de conséquence, contribue au développement de l’insécurité dans le pays où l’on dénombre, au-delà des banals braquages et petits larcins, des crimes de sang et même rituels. Des éléments qui ont nécessairement contribué à tenir le blason de la police nationale, d’autant plus que la population vit désormais dans la psychose, non sans espérer que les autorités du pays apportent des solutions pouvant éliminer la montée vertigineuse de la violence dans le pays.

Avec ces nouvelles nominations, qui concernent en grande majorité des colonels, c’est presque la fourmilière qui a été bousculée. Les deux commandants en chef en second promus sont les colonels Timothée Abili et Denis Mikala Boutamba. L’heure est ainsi à lattente des résultats pour redonner confiance aux Gabonais.

Source : GABONREVIEW

 


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posté le 24-04-2013 à 07:46:11

Ali Bongo expose sur le Gabon vert au Maroc

En visite dans le royaume chérifien, où il participe aux 6es assises de l’agriculture et doit assister à l’ouverture de la 8e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), le Président Ali Bongo a prononcé son exposé sur le Gabon vert et le développement de l’agriculture, ce mardi 23 avril à Meknès.

Placée sous le sous le thème de l’Agriculture solidaire, la 6e conférence de l’agriculture du Maroc a été ouverte le mardi 23 avril à Sahrij Souani à Meknès, par Mohamed VI, le roi du Maroc. Comme annoncé, le président Ali Bongo y a fait un exposé sur le plan de développement de l’agriculture et le «Gabon Vert».

Ali Bongo a brossé un tableau du domaine agricole du Gabon, dont les terres sont propices à l’exploitation agricole, mais reste confrontée à la faiblesse de la population agricole, aggravée par un exode rural intensif, un déficit en cadres agricoles, des infrastructures hydro agricoles et logistiques encore peu valorisées.

Durant ces assises de Meknès, le président Ali Bongo Ondimba a spécifié les secteurs-cibles dans lesquels le Gabon concentrera ses efforts de développement agricole durant la prochaine décennie, sources d’opportunités plurielles pour les entreprises marocaines disposées à investir : l’agriculture périurbaine, pour garantir l’approvisionnement des agglomérations ; l’agriculture en zone rurale, pour des denrées identifiées produites selon les techniques les plus modernes et l’agriculture intensive, géographiquement délimitée, pour l’export et la création d’emplois.

Le président Ali Bongo a, par ailleurs, indiqué que le «Gabon vert», l’un des trois piliers de son projet de société, est très ambitieux, mais ses objectifs ne sauraient être atteints sans le soutien du secteur privé. Et de rappeler que le pilier Gabon vert a pour objectif de promouvoir une agriculture moderne et à forte valeur ajoutée, appelée à devenir un des vecteurs de développement du pays. Aussi, pour souligner la démarche durable dans laquelle se trouve le Gabon, le président Ali Bongo a-t-il souligné que «le développement d’une telle stratégie dans un monde de plus en plus en proie aux difficultés engendrées par les changements climatiques nous a conduit à mettre en place un plan national d’affectation des terres qui nous permettra d’optimiser à la fois l’allocation des terres agricoles ainsi que la préservation et la gestion durable de nos forêts».

Ali Bongo n’a pas manqué de rappeler les perspectives mondiales laissant apparaitre une tendance à l’accroissement des besoins pour les 20 années à venir, relate le site Maroc Journal qui indique que le président gabonais a affirmé : «Il nous revient donc de travailler de concert pour bâtir des économies solides, durables et dynamiques qui profiteront à toutes les parties», avant de se déclarer convaincu qu’au terme de ces assises, «le Gabon et le Maroc jetteront les bases de nouveaux rapports plus denses qui continueront l’exemple d’une collaboration et d’une intégration sud-sud exemplaire, à travers des partenariats fructueux et multiformes dans tous les secteurs».

Le président du Gabon a ensuite accompagné le roi du Maroc qui devait présider la cérémonie de signature de quatre conventions entre le gouvernement marocain et les professionnels du secteur visant le développement de l’agriculture marocaine et le renforcement de sa compétitivité.

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia Bongo, sont arrivés à Fès, troisième ville du Maroc en termes d’habitants, dans la soirée du 22 avril. Ali Bongo a été accueilli par Mohammed VI, qui était accompagné de son épouse, la Princesse Lalla Salma. On notait également la présence du Pr Abdeltif Menouni, conseillé du roi du Maroc, Mohand Laenser, ministre marocain de l’Intérieur, Saad Dine El Otmani, ministre marocain des Affaires étrangères et d’autres hauts responsables civils et militaires.

La délégation gabonaise comprend, entre autres, Julien Nkoghe Bekale, ministre de l’Agriculture, Mathias Ossibadjo Otouga, chef de cabinet adjoint du président de la République gabonaise, François Banga Eboumi, ex-ambassadeur du Gabon au Maroc et actuel secrétaire général du Conseil national de sécurité, et Jean Yves Teale, conseiller spécial auprès du président gabonais.

 

Source : GABONREVIEW

 


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