Pour une simple étape dans la ville, c’est de plusieurs départements de la province du Woleu-Ntem qui sont venus finalement par milliers, le samedi 16 mars 2013, les jeunes, apprenants ou non et malgré une météo exécrable, écouter et échanger avec le Secrétaire National du Parti Démocratie Gabonais (PDG) en charge des Fédérations de l’Extérieures et Porte-parole du Parti, Axel Jesson Denis Ayenoue sur les attentes du Chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse gabonaise.
Troisième étape d’une tournée qui l’a conduit tour à tour à Franceville et à Port-Gentil, Oyem dans la province du Woleu-Ntem a constitué la boucle de ce périple riche en enseignements. Bravant les caprices d’une pluie battante et aux allures d’un déluge qui s’était abattue dans la ville ce jour, les jeunes de la province ont pris d’assaut la salle Polyvalente Omar Bongo Ondimba de la commune d’Oyem afin de témoigner leur détermination à faire désormais œuvre utile pour leur devenir.
Aux côtés des responsables locaux de la jeunesse du PDG parmi lesquels le Secrétaire Communal Prosper Abessolo Mengué, Axel Jesson Denis Ayenoue a, en réponse aux propos chaleureux prononcés à son endroit par son collègue du Parti, remercié les jeunes pour la promptitude avec laquelle ils ont répondu massivement à l’appel du Chef de l’Etat.
Après avoir transmis à ses jeunes compatriotes les attentes du Président de la République à leur endroit et ce, suivant le contenu du document stratégique qu’ils lui ont transmis récemment au palais du bord de mer, Axel Jesson Denis Ayenoue a présenté les opportunités que représente l’engagement de la jeunesse dans l’arène politique nationale. Il a pour cela décliné l’engagement du Chef de l’Etat consistant à donner plus d’opportunités et d’espace d’expression plus vaste aux jeunes. Il y va des 30% octroyés aux jeunes et aux femmes lors des joutes électorales à la formation aux métiers d’avenir. Un processus souvent dénoncé par les chefs d’entreprises qui hésitent à embaucher ces jeunes par manque de qualification.
Sur un tout autre plan, le porte parole du parti a expliqué aux jeunes, les enjeux contenus dans l’élaboration du prochain fichier électoral biométrique. Il leur a dit, à ceux qui s’interrogeait sur la fiabilité de cette nouvelle technologie, qu’elle n’était pas une panacée ; donc, ne représentait en rien une fiabilité au point d’éviter de façon absolue, des revendications postélectorales. La phase la plus attendue des jeunes fut sans doute celle des questions-réponses.
Durant cette étape, les jeunes de la province du Woleu-Ntem ont salué la tenue de cette rencontre qui témoigne, selon eux, de la ferme volonté du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à favoriser leur intégration dans les différents arcanes de décisions du Gabon.
Les jeunes ont par ailleurs exprimé leur reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du pays qui s’entendent ainsi les impliquer dans la construction d’un Gabon émergent.
Répondant aux interrogations des jeunes concernant la création des PME-PMI, le Secrétaire Communal du PDG qui y a répondu a déclaré que la province du Woleu-Ntem avait désormais une représentation locale du Centre de Développement des Entreprises (CDE) basée dans la ville d’Oyem. D’où l’appel du Secrétaire National du PDG, Axel Jesson Denis Ayenoue afin que les jeunes ne se focalisent pas sur les postes de la Fonction Publique, mais, s’arriment à la vision de l’émergence qui milite en faveur d’un tissu des hommes d’affaires nationaux. Aussi, a-t-il fait remarquer que le chômage des jeunes était un véritable problème social qui préoccupe au plus haut point, les pouvoirs publics.
Il a noté cet état de choses du fait que cette tranche de la population ne soit pas souvent formée selon la demande du marché. Dans un souci de clarté de langage, il a émis le vœu de voir les pouvoirs publics réajuster les formations suivant la demande.
Toujours dans sa quête de transmettre fidèlement les attentes du Président de la République à l’endroit des jeunes, Axel Jesson Denis Ayenoue a affirmé que l’école, avait comme particularité, d’être une garantie de gestion pour ceux qui seraient tentés de créer leurs propres entreprises, ou encore auront en charge la gestion des deniers publics.
Autres aspects évoqués par Axel Jesson Denis Ayenoue, la recrudescence des crimes perpétués sur des jeunes filles dont les enquêtes tarderaient à aboutir. Il a également déploré la vagabondage sexuel des jeunes qui s’intéressent peu à leur formation.
Avant de clore les échanges avec ces jeunes, le Secrétaire National du PDG a laissé entendre que le Gabon émergent était un pays de méritocratie, pourvu que chacun soit convaincu de ses capacités car, l’objectif premier du gouvernement est de réduire considérablement la pauvreté afin de conduire le Gabon vers un pays émergent à l’horizon 2025.
En somme, ces trois étapes aussi enrichissantes les unes que les autres auront, selon l’engouement constaté, permis au Secretaire National de déduire qu’il y avait finalement un gros espoir en la jeunesse gabonaise, si et seulement si elle était impliquée dans la gestion des affaires du pays. Il a en outre plaidé pour une éradication totale de l’alcoolisme et du tabagisme en milieu scolaire.
Au Gabon, les nominations dans la haute administration ou dans les institutions passent souvent par le conseil des ministres. Le Conseil des ministres du jeudi 14 mars dernier n'a pas révélé grand-chose en termes de mesures individuelles. Mais, la grande surprise va arriver vendredi et samedi soir au moment inattendu quand le Porte parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilié By Nze annoncera à la télévision nationale les nominations et les révocations de certains hauts fonctionnaires aux allures de sanctions.
CNSS Gabon Par décrets présidentiels datant du 15 et 16 mars 2013, quelques hauts fonctionnaires ont été révoqués et remplacés par d'autres. Tous issus des secteurs mouvementés ce dernier temps par différents problèmes. Soit, touchés par la grève ou par des revendications des assurés.
Décret du 15 mars 2013. Au Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur et technique et de la Formation professionnelle, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, le Recteur de l'Université Omar Bongo a été remplacé par le Professeur Marc Louis ROPIVIA. Les doyens des deux principales facultés ont été aussi changés. Les nouveaux sont : Faculté de Droit et des Sciences économiques, Jean Claude JAMES ; Faculté des Lettres et des Sciences humaines, Mme MAVOUNGOU BOUYOU Née KOUMBA MANFOUMBI Monique.
Si le Porte parole de la Présidence de la République n'a pas expliqué les motifs de ces changements, mais les observateurs ont vite compris. Cela est dû à la récente grève des étudiants qui réclamaient la bourse d'études et l'ouverture du restaurant universitaire. Si resto U a été ouvert, la bourse n'a pas encore été versée à tout le monde. Pourquoi ? Là le nœud du problème. L'envoie tardive des dossiers des étudiants à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon par l'administration universitaire.
Au Ministère de l'Economie, de l'Emploi et du Développement durable, la grève de l'ONEP semble aussi jouer sur les nominations.
Voici les nouvelles nominations : Directeur Général du Travail, de la Main d'œuvre et de l'Emploi, Mme Léonie IROUNGUI ; Directeur de la Main d'œuvre et de l'Emploi : Mme Claudia Peggy MAYINZA KOUSSOU ; Inspecteur Spécial chargé du secteur pétrolier, Davy Thome MBOUMBA.
Décret du 16 mars 2013. A la surprise totale, un samedi, ce vent du vendredi a aussi soufflé à Caisse Nationale de Sécurité Social (CNSS), balayant le Directeur Général, Dr Marie-Thérèse VANE ép. NDONG-OBIANG, qui sera replacée par le Docteur Désiré LASSÉGUÉ. Le changement à la tête CNSS était devenu prévisible au des réclamations de certains assurés.
La Société des Patrimoines et des Infrastructures numériques (SPIN) a connu aussi des nominations. Axcèle KISSANGOU-MOUELE a été nommé Directeur Général et Gilbert OKIMA, Directeur Général Adjoint.
Au Ministère de la santé, le Docteur Armelle MBOUROU est nommée Directrice du Centre National d'Hémodialyse.
Vraiment des changements inattendus, qui prouvent que le Président Ali Bongo Ondimba demeure attentif aux préoccupations des populations gabonaises. Malgré qu'il ne parle pas, mais il est au courant de tout. Cela devra servir de leçon aux autres membres de l'administration qui doivent désormais comprendre que personne n'est à l'abri et les décisions peuvent tomber n'importe quand et frapper partout où besoin se fera sentir.
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Source: infosgabon