FEDERATION P.D.G SENEGAL

Cette journée a été l'occasion pour le Ministre délégué de l'Intérieur, Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama, de rendre un hommage à la société civile gabonaise. En l'occurrence, la Croix Rouge gabonaise pour les multiples activités réalisées en soutien aux populations gabonaises victimes de catastrophes.

 

Il a également salué le rôle joué par cette organisation à chaque fois que surviennent les catastrophes et les crises, de même lorsqu'il s'agit de préparer la communauté à faire face à des épreuves difficiles.

 

Parmi les catastrophes ayant mobilisé les organisations de la société civile en soutien à l'action du gouvernement, il y a les inondations, les effets de vents violents, les glissements de terrain et les incendies.

 

Face à ce soutien, le Ministre délégué de l'Intérieur a réitéré le vœu du gouvernement d'établir un partenariat multiforme avec les organisations de la société civile. Notamment dans le cadre de l'éducation des populations, malgré une floraison d'organisations humanitaires dont l'action est peu visible sur le terrain.

 

Selon le Ministre, Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama, ces organisations manquent de mécanisme de coordination et ne rendent pas compte de leurs activités au Ministère de tutelle, tout comme elles ne respectent pas la définition de leurs missions dans le cadre des lois et règlements applicables au Gabon.

 

Pour clore son propos circonstanciel, le Ministre délégué a invité les structures évoluant dans le secteur de la prévention et la gestion des catastrophes à établir un partenariat avec la société civile, afin de créer un cadre efficace et opérationnel au bénéfice des populations exposées aux catastrophes ou aux sinistrés.

 

Le sous préfet du district de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem (nord), Athanase Edou Mebiame a été arrêté samedi dernier pour trafic illégal d'ivoire, indique un communiqué conjoint des ONG Conservation justice et le Fonds mondial pour la nature (WWF) parvenu à l'AGP lundi.

 

 

Le sous préfet du district de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem (nord), Athanase Edou Mebiame a été arrêté samedi dernier pour trafic illégal d'ivoire, indique un communiqué conjoint des ONG Conservation justice et le Fonds mondial pour la nature (WWF) parvenu à l'AGP lundi.

 

Selon la source, le sous-préfet Edou Mébiame est encore gardé à vue. Il sera présenté devant le juge entre mardi et mercredi prochain.

 

Le sous-préfet de Bolossoville, Athanase Edou Mebiame, a expliqué à la police samedi dernier qu'il fournissait armes, munitions et nutrition aux braconniers et qu'il transportait l'ivoire jusqu'au Cameroun avec son véhicule de fonction, a précisé la source.

 

‘'Le suspect a avoué à la police qu'il était impliqué dans l'abattage d'éléphants et le commerce illégal d'ivoire, et qu'il utilisait des biens publics pour s'enrichir personnellement'', a indiqué la source ajoutant que le suspect a aussi demandé pardon pour le tort qu'il a causé.

 

L'opération qui a débuté le 12 février dernier a conduit à la saisie de 24 défenses d'éléphants, délit punissable de six mois de prison et d'une amende allant jusqu'à 10.000.000 FCFA (20.000 US Dollars), de deux carabines .458 et d'un fusil de calibre 12, délit punissable jusqu'à trois ans de prison et d'une amende de 500.000 FCFA (1.000 US dollars).

 

‘'Le fait qu'une autorité officielle est impliquée dans le trafic d'ivoire montre l'importance de la corruption dans le trafic d'ivoire, qui pille le Gabon de son héritage naturel'', selon Luc Mathot, président de Conservation Justice.

 

Pour sa part, Bas Huijbregts, chef de la branche d'Afrique centrale pour la campagne du WWF contre le braconnage et le trafic illégal de la faune, a estimé que ceux impliqués dans cette activité criminelle doivent être condamné selon toute la rigueur de la loi.

 

Le WWF a lancé en février une campagne internationale de sensibilisation afin de lutter contre le braconnage et le trafic illégal de la faune.

 

Quelques jours avant le lancement de cette campagne internationale, les autorités de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) avaient annoncé que 11 éléphants ont été abattus entre 2004 et 2012 dans le seul parc national de Minkébé dans le nord du Gabon.

 

L'augmentation de la demande et du prix de l'ivoire, particulièrement en Asie du Sud-Est conduit à une épidémie du braconnage d'éléphant sur tout le continent, et en particulier en Afrique centrale.

 

Avec une population estimée à près de 40000 pachydermes, le Gabon demeure l'un des derniers plus grand resevoir en Afrique centrale des éléphants de forêt.

 

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 Source: AGP

 

Le FESPACO 2013 a livré son verdict samedi soir dans un stade du 4 août de Ouagadougou plein de passionnés du cinéma et en présence du Président du Faso et président du Conseil des ministres, Blaise Compaoré. Le Gabon a reçu au final cinq distinctions.

 

 

La 23ième édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou s'est achevée avec la traditionnelle cérémonie de remise de trophées. Devant plus de vingt mille personnes, les présidents des jurys ont tour à tour annoncé les noms des lauréats et des films récompensés et notamment ceux du Gabon.

 

Après huit jours de compétition, le Gabon a donc décroché cinq distinctions. « L'œil de la cité » de Samantha Biffot a décroché pour sa première participation le « prix de la meilleure série télévisuelle ». « Dialémi » de Nadine Otsobgho a reçu ‘le poulain de bronze du court métrage'. « Le collier du Makoko » d'Henri Joseph koumba Bididi a reçu deux prix techniques dont ceux de « la meilleure affiche » et du « meilleur son ». Avant eux, « Terre et Fils » de Fernand Lépoko avait déjà reçu le prix spécial ‘Signis' de l'Association catholique des communicateurs pour la promotion des valeurs chrétiennes dans le cinéma.

 

Le Gabon était représenté dans cinq catégories. « Le collier du Makoko » d'Henri Joseph Koumba Bididi dans la catégorie ‘Long métrage', « Dialémi » de Nadine Otsobogho dans la catégorie ‘court métrage', « Terre et fils » de Fernand Lépoko dans la catégorie ‘fiction vidéo numérique', « L'œil de la cité » de Samantha Biffot dans la catégorie ‘Série télévisuelle' et « Le maréchalat du Roi Dieu » d'Yveline Nathalie Pontalier.

 

 

C'est bien la première fois que le Gabon est autant plébiscité au cours d'un festival international et particulièrement au FESPACO. « C'est historique. Les équipes ont bien travaillé », nous a confié Imunga Ivanga, Directeur Général de l'Institut Gabonais de l'Image et du Son, parfaitement heureux.

 

« Je suis vraiment heureuse. Je suis surprise. C'est ma première participation et je sais que tout cela ne serait pas arriver sans le travail », a lancé Samantha Biffot après avoir reçu le prix qui consacre sa série télévisuelle comme la meilleure en Afrique.

 

« C'est à mon équipe technique et à mes comédiens que je dis merci parce qu'ils n'ont jamais renoncé même quand c'était difficile. Ils ont bossé à fond et voilà », a déclaré Nadine Otsobgho dont le court-métrage a été distingué.

 

 

Ces deux jeunes réalisatrices ainsi que Fernand Lépoko étaient en compétition officielle pour la première fois au FESPACO.

 

Ainsi se termine l'aventure du Gabon dans ce FESPACO 2013 auquel il était invité d'honneur. La 24ième édition aura lieu du 28 février au 7 mars 2015. Après l'exultation du stade, le Ministre Blaise Louembé, a reçu toute la délégation gabonaise pour dire "la fierté du Gabon". Autour d'un verre, les primés mais aussi les nominés ont été salués.