FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 20-12-2011 à 11:11:50

Gabon : 114 députés élus pour le PDG et élections validées par les observateurs

 

Les élections législatives du 17 décembre 2011 au Gabon, donnent le Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) largement gagnant avec 114 sièges sur 120 que compte l'Assemblée Nationale, selon les résultats partiels annoncés dans tous les bureaux de vote.

 

Les résultats partiels des élections législatives de samedi dernier au Gabon donnent 114 députés au PDG, 3 pour le RPG de Paul Mba Abessole, 1 pour le CLR de Jean Boniface Asselé, 1 pour le PSD de Pierre Claver Maganga Moussavou et 1 pour l'UPNR de Louis Gaston Mayila.

 

Depuis 1991, la fin du parti Etat, le PDG n'a jamais réalisé ce score.

Les candidats du PDG, dans l'ensemble n'avaient pas une grande campagne à faire, les grandes réformes économiques engagées par le Président de la République et Président du parti, Ali Bongo Ondimba, qui constituent un bilan positif, ont suffit pour convaincre les électeurs.

 

L'opposition divisée, entre les partisans du boycott « nous allons empêcher la tenue des élections » et les autres, le boulevard était visiblement tracé pour le PDG.

Toutefois, les résultats définitifs seront annoncés d'ici jeudi par Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (Cénap).

 

Signalons que les observateurs accrédités pour ce scrutin l'ont validé, notamment l'Union Africaine, la CEEAC et GERDDES AFRIQUE. Les autres annoncent leur position ce matin au cours d'un point de presse à Libreville.

 

Selon eux, les élections se sont déroulées dans le calme et quelques insuffisances relevées ne sont pas de nature à entacher les résultats du crutin.

Le taux d'abstention étant élevé comme c'est souvent le cas lors des élections locales et législatives au Gabon, les observateurs recommandent aux gouvernants de sensibiliser le corps électoral à l'enjeu du vote pour garantir une plus grande participation des électeurs au scrutin.

 

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Source : Infos Gabon


 


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posté le 20-12-2011 à 10:21:42

Fin tragi-comique de règne de l'opposition

Les élections législatives en vue de renouveler l'Assemblée Nationale gabonaise se sont déroulées le samedi 17 décembre 2011 dans le calme sur toute l'étendue du territoire national.


Sans surprise, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), le favori va gagner au vu des résultats partiels qui lui donnent plus de 80 % de sièges sur les 120.

 

Toutefois, ce scrutin qui a donné la majorité absolue au PDG a été marqué par un fort taux d'abstention avec notamment une très faible participation à Libreville.


Selon les spécialistes, cela n'a aucun lien avec l'appel de boycott lancé par André Mba Obame, Marc Ona, Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong et alliés. Il suffit juste de faire un tour en arrière pour comprendre que le taux de participation aux élections ont toujours été faibles. Même à l'époque où M. Mba Obame était Ministre de l'Intérieur (co-organisateur des élections).


Mais ce qui intéresse l'opinion aujourd'hui est la tenue des élections législatives dans le calme, et les autorités s'en réjouissent.

« La Présidence de la République Gabonaise se félicite du bon fonctionnement des institutions démocratiques au Gabon à l'occasion du scrutin législatif de ce 17 décembre 2011 et exprime sa satisfaction que les Gabonais et Gabonaises aient pu remplir leur devoir civique en toute liberté et transparence sur l'ensemble du territoire national. »

 

Et pourtant, Marc Ona et ses alliés anciens barons du PDG (Mba Obame, Eyeghé Ndong, Myboto...) avaient promis d'empêcher la tenue de ce scrutin. La montagne a accouché d'une souris car par « moyens » tout le monde n'a vu que cette invite pathétique aux Gabonais de « rester chez eux » et des actes isolés de vandalisme. Echec total !

 

« Les gens se sont battus et sont morts pour avoir le droit de vote ! Aujourd'hui, leur dire de ne pas voter, c'est vraiment du gaspillage. C'est comme de la confiture donnée aux animaux », a expliqué un observateur.

A titre de rappel, l'organisation des élections au Gabon telle que prévue par la loi 07/96 du 12 mars 1996 (loi promulguée à l'issu des accords de Paris entre la majorité et l'opposition) incombe à la CENAP.

 

La CENAP est composée de façon paritaire entre l'opposition et la majorité.

Conformément aux dispositions du code électoral, deux révisions du fichier électoral ont eu cours cette année. La première d'une durée de 45 jours et la seconde de 5 jours.

 

Chaque bureau de vote est limité à 500 électeurs et comprend 6 membres dont : Un président ; Deux vice-présidents ; Deux assesseurs ; Un secrétaire.

Le président est désigné par la CENAP. Les vice-présidents et assesseurs sont désignés par la majorité et l'opposition selon la règle de la parité. Le secrétaire est choisi par les membres du bureau de vote.

 

Tous les bulletins de vote sont contresignés par le président et par les deux vice-présidents. Le vote tout comme le dépouillement est public. Des représentants des différents partis politiques sont autorisés à suivre le déroulement et le décompte du scrutin dans chaque bureau de vote.

 

A l'issu du scrutin, une des conditions pour que le scrutin soit validé par un bureau de vote, est que le nombre d'enveloppes contenues dans l'urne soit équivalent au nombre d'électeurs enregistrés comme ayant voté. Les résultats issus du décompte sont reportés dans le procès verbal ainsi que tout incident.

 

Les procès verbaux de l'ensemble des bureaux de vote sont ensuite envoyés à chaque représentant de candidat ainsi qu'à la CENAP qui a pour responsabilité l'agrégation des résultats au niveau national. Les résultats validés par la CENAP sont lus publiquement par le Ministre de l'Intérieur.

 

Les élections s'étant déroulées dans le calme total, les opposants « archaïques » sont taxés de comiques. Leur échec marque aussi la fin de leur carrière.

 

L'opposition gabonaise est morte

L'attitude de l'opposition gabonaise est à plaindre. En 20 ans de combat, elle est au bord de la tombe. Les véritables hommes politiques, finalement n'ont existé que dans l'histoire naissante de des indépendances. Jean hilaire Aubame est à n'en point douter, le véritable opposant que le pays ait connu. Dans une moindre mesure, Simon Oyono Aba'a et ses compagnons en 1981 ont rallumé la flamme. En 1989, Pierre Mamboundou, a relevé le défi. Il est mort les armes à la main et n'a pas succombé à la tentative d'aller à la soupe. Ces trois grandes figures sont de loin les compatriotes les plus méritants à qui, l'étiquette d'opposants véritables est synonyme de don de soi. Ils ont pratiquement sacrifié leurs vies pour leurs idéaux.

 

Le reste ? Ils n'ont été que des saltimbanques instrumentalisés par le pouvoir et qui ont finalement sombré corps et biens dans la fange des intérêts personnels et d'enrichissement rapide. Paul Mba Abessole. Grand tribun dans les années de braise, il a suscité de nombreux espoirs. Venu sous l'étiquette du représentant du MORENA ‘Mouvement de redressement National), de Simon Oyono Aba'a, en France, il a séduit des milliers de gabonais entre 1990 et 1996. Elu Maire de Libreville, son entrée fracassante dans le giron présidentiel de Bongo père, va sonner le glas de sa carrière politique. Devenu impopulaire, il s'accroche à son parti, le RPG, qu'il espère faire partie de la « Majorité Républicaine pour l'Emergence ».

 

Pour lui désormais, c'est une question de survie. Sans son parti, il ne vivra pas longtemps. De nombreux militants tués ou licenciés pour l'avoir suivi, il n'en a cure. L'essentiel pour lui c'est sa bedaine devenue assez large au point de refuser le bouton de ses blazers. Des espoirs de diriger le Gabon sont morts avec sa nouvelle casquette d'homme d'affaires. Pierre Claver Maganga Moussavou, est dans le même cas de figure. Son parti, le PSD est une affaire de famille. Sans Albertine sa vaillante épouse, la direction du Parti Social Démocrate sonne creux. Il surfe entre l'opposition et la majorité au gré de ses intérêts.


Louis Gaston Mayila, reste égal à lui-même. Il n'a jamais été opposant. C'est un frustré perpétuel qui a chauffé le chaud et le froid à l'époque de Bongo père qui supportait ses caprices d'enfant gâté du système. Sa présence à ces élections législatives n'est qu'un baroud d'honneur qu'autre chose. Ce n'était pas sûr qu'il batte Marcel Doupambi Matocka à Fougamou. Ces quelques spécimens bantou, n'ont en réalité rien à voir avec une opposition forte et crédible, capable de paraître comme une alternative crédible pour les gabonais.

 

On a pensé avec la sortie du PDG de Zacharie Myboto en 2005, que la physionomie de l'opposition, pouvait changer. Son opposition à la présidentielle de cette année-là contre son gendre Omar Bongo Ondimba, avait conforté l'idée d'une rupture définitive avec le pouvoir. Son ancien parti, l'UGDD, crédité des scores encourageants lors des locales et les législatives, pouvait en effet se présenter comme un challenger de poids du PDG dans le Haut-Ogooué. Seulement, lors de la présidentielle anticipée d'août 2009, avec la coalition contre Ali Bongo Ondimba qui s'en est suivie, l'UGDD fondu dans l'UN, dissout par le pouvoir en début de l'année.

 

L'autre quidam, c'est André Mba Obame. Jusqu ‘en juin 2009, il était le tout puissant Ministre de l'Intérieur du système. Il a fallu que Rose Francine Rogombé, assurant la transition, le démette, pour qu'il se découvre une âme d'opposant. Aidé par sa chaîne de télévision TV+, en quelques semaines il devient populaire et mène une très bonne campagne électorale. Mais, la proclamation donne Ali Bongo Ondimba vainqueur. Il crie à la fraude et revendique une victoire sur la base des résultats que détiendraient encore les juges de la Cour constitutionnelle.

 

Outré, il prête serment en janvier et le parti mis en place par les vaincus (Jean Eyeghé Ndong, Casimir Oyé Mba, Jean Ntoutoume Ngoua, Zacharie Myboto...), est dissout, quelques temps plus tard, son immunité parlementaire est retirée à l'issue d'un vote à l'Assemblée Nationale.

 

Ces compatriotes représentaient encore ce que l'on pouvait considérer comme noyau dur de l'opposition, en dehors bien entendu de Pierre Mamboundou.


Leur moyen d'expression dissout, l'éventualité de la mise en place de la biométrie dans le système électoral renvoyée pour plus tard, ces charmants garçons avaient décidé de boycotter les législatives et ont fait leurs supporters à ne pas aller aux urnes « mais à la pêche » selon Eyeghé Ndong. Cette attitude est tout, sauf payante pour leur avenir politique. Septuagénaires pour la plupart, les chances d'être présents à la future présidentielle de 2016, sont moindres. Ou ils renoncent à la politique. Ou bien ils déclarent forfait. C'est du pareil au même.

 

En somme, ils sont défaitistes et n'ont pas la culture de l'opposant. L'exemple des opposants dans d'autres cieux doivent leur servir de leçon. Leur combat, ils le mènent depuis des décennies. Leur présence sur le terrain peut bien leur valoir la victoire. Alors que les repus qui ont voulu conquérir le pouvoir, sur un coup de tête, en sont essoufflés, dès la moindre contrariété... politique. Si le pays retourne au monopartisme, ils en sont responsables. La nature ayant horreur du vide, une autre génération de vrais opposants est attendue.

 

Auteur/source: INFOGABON 


 


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posté le 13-12-2011 à 12:49:24

Ali Bongo Ondimba remercie l'équipe des juniors pour leur victoire et les leçons positives qu'ils inculquent à toute la nation

Le président Ali Bongo Ondimba a reçu, au Palais du front de mer, l'équipe Nationale de Football des moins de 23 ans, afin de célébrer la première victoire du Gabon au Championnat d'Afrique des Nations de Football des moins de 23 ans et la qualification du pays aux Jeux olympiques de Londres-2012. Dans son discours, le Président a félicité cette équipe pour la victoire et le trophée qui

« au-delà de la joie qu'ils nous procurent sont des leçons et des symboles ».

 

 

« [...] soudés, unis et tournés vers un même idéal nous pouvons atteindre des résultats élogieux dans tous les domaines et l'excellence qui est la marque des grandes Nations, notamment dans ce domaine tant prisé du sport, école de vertu, d'épanouissement et vitrine de notoriété. »a déclaré le président.


Pour le président c'est une « leçon d'efficacités, d'unité, de foi en soi, de conscience collective et de patriotisme » que ces jeunes ont inculqués à tous les gabonais.

 

 


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