Le Gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), M. Lucas Abaga Nchama, a été reçu en audience ce matin au palais de la Présidence, par le Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba.
Sitôt après cette cérémonie, le diplomate américain s'est réjoui du retour dans le patrimoine gabonais, de l'ancien immeuble ayant abrité ses services des décennies durant. Construit en 1940, ce dernier a d'abord servi comme comptoir de commerce avant d'accueillir les services de la chancellerie de l'ambassade des Etats-Unis au Gabon en 1960. Mais, confrontés à diverses attaques meurtrières contre plusieurs de leurs intérêts dans le monde, les Américains avaient renforcé leur sécurité et leur défense dans et autour de leurs représentations diplomatiques. Celle de Libreville n'a pas échappé à la règle.
Situé sur le boulevard de l'Indépendance et voisin de l'ambassade de France, cet immeuble a l'air d'une forteresse et une rue adjacente avait même été fermée pour l'interdire à la circulation. Elle a été rouverte après le déménagement des services de l'ambassade américaine à la fin du mois dernier. « Personnellement, je préfèrerais que ce bâtiment subsiste tel qu'il est en tant que patrimoine gabonais, car il demeure un morceau de l'histoire des relations entre les Etats-Unis et le Gabon », a déclaré SE Eric D. Benjaminson, qui regrette toutefois les convenances que lui conférait la proximité de l'ancien site avec des administrations de toutes sortes.
Avant de conclure, le diplomate américain s'est réjoui du dynamisme de la coopération entre les deux pays. Cette vitalité, a-t-il déclaré, est reflétée par le nouveau bâtiment qui abrite désormais les services de l'ambassade des Etats-Unis. Selon lui, ces relations sont appelées à s'accroitre encore davantage non seulement entre les deux gouvernements, mais aussi entre les groupes privés des deux pays désireux d'investir dans tous les domaines.
Situé à quelques kilomètres au nord de Libreville, la ville du Cap Estérias abrite depuis lundi, une session de formation des conseillers psychosociaux en « Counseling ».
Sous la houlette du préfet du département du Cap, Augustin MVIE OBIANG, cette session qui se tient un mois après celle d'Iboundji (Province de l'Ogooué Lolo), offrira au personnel, l'occasion d'affûter ses armes en matière de technique et approche pour mieux favoriser la protection et la promotion des droits des orphelins et enfants vulnérables ( OEV), car, ils sont le plus souvent, les principales victimes de maltraitances multiformes.
D'après les résultats donnés par une étude effectuée par le Ministère gabonais de la famille en collaboration avec l'UNICEF et appuyés par une campagne de sensibilisation de l'Organisation Non Gouvernementale « Samba Mwanas » en janvier 2009, ces enfants subissent jusqu'à nos jours, des violences et abus sexuels dus parfois aux motifs économiques, socioculturels et psychologiques parmi lesquels on peut citer : les conditions de vie précaires, la séparation de la cellule familiale, la déscolarisation, l'analphabétisme et le manque d'emploi.
Même certains services publiques tels que les structures municipales, hospitalières et bureaux des forces de l'ordre, qui sont sensés défendre le respect et la protection des droits infantiles, sont malheureusement, les premiers qui foulent au pied ces principes, en ayant un langage agressif et voir frustrant envers ces êtres fragiles qui n'attendent qu'à être aimés.
De plus, à travers l'étude faite il y a 4 ans au Gabon, une grille de vulnérabilité à trois niveaux qui indiquait la hauteur, la moyenne et la baisse de ses OEV, a pu être élaborée. Cependant, on note encore un manque criard de structures leur assurant un soutien moral et psychologique.
Ainsi, afin de soutenir le combat du préfet du Cap Estérias, de celui du secrétaire général adjoint du Ministère de la famille, et afin de rehausser le Gabon au rang des pays Emergents, le numéro 1 gabonais, Ali Bongo Ondimba, a souligné la détermination des autorités à lutter contre toute forme de violence. C'est d'ailleurs pourquoi il a érigé la lutte contre la précarité et l'exclusion sociale.
Ouverts lundi, les travaux marquant l'ouverture de cette session de formation des conseillers psychosociaux prendront fin demain. Et seront suivis vendredi de la remise de kits scolaires aux OEV du département du Cap Estérias.