FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 26-09-2012 à 19:02:43

LE PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA PRÔNE LA COOPÉRATION ENTRE LES ETATS POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS DE NOTRE MONDE

Au cours du débat général de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur « l'ajustement ou le règlement des différends internationaux par les moyens pacifiques », Ali Bongo Ondimba a insisté sur l'importance d'une coopération entre les Etats pour relever les défis auxquels est aujourd'hui confrontée la communauté internationale.

 


Grand défenseur de la paix dans le monde, le Chef de l'Etat gabonais a débuté son discours en déclarant : « Notre monde a plus que jamais besoin du dialogue des civilisations et des cultures ; besoin de plus de tolérance ; besoin de plus de compréhension et de respect entre les peuples, pour construire un monde plus pacifique ».
 

 

 

Appuyer les actions communes face aux situations du Moyen Orient et de l'Afrique
Le Président gabonais a rappelé que la paix est une quête permanente, dans les pays et dans le monde, et qu'elle doit être un objectif commun à tous les pays pour « mieux relever les défis d'un contexte international toujours marqué par des crises multiformes, illustrées par de nombreux foyers de tensions à travers le monde ».
 

 

Il est ainsi revenu sur les situations au Moyen-Orient et en Afrique qui préoccupent le monde et a invité les différents organismes internationaux à collaborer pour trouver des solutions de sorties de crises et aider les pays à se reconstruire.

 

Concernant la crise syrienne, le Président a émis le souhait que les actions de l'Envoyé spécial du Secrétaire général conduisent à l'arrêt des affrontements et à l'ouverture d'un dialogue.

 

Le Chef de l'Etat a condamné « les tentatives de partition du Mali, ainsi que la destruction des sites de Tombouctou, classés au Patrimoine mondial de l'humanité » et a indiqué qu'il soutient les efforts du nouveau gouvernement de transition, de la CEDEAO et de l'Union Africaine, pour tenter de rétablir l'intégrité territoriale.

 

Il a de plus invité le Conseil de sécurité et les Etats Membres à appuyer une stratégie des Nations Unies pour la région du Sahel, intégrant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement, des droits de l'homme et les aspects humanitaires.

 

Concernant la Libye, le Gabon qui a joué un rôle central au niveau des négociations internationales depuis le début de la crise en Libye, notamment en votant successivement les résolutions 1970 sur la mise en place de sanctions contre le régime du Colonel Kadhafi et 1973 sur la zone d'exclusion aérienne, encourage l'ONU a poursuivre son action pour la reconstruction du pays et le rétablissement de la vie politique.

 

Au regard des tensions à l'Est de la République démocratique du Congo, le Président a demandé que l'action commune sécuritaire, politique et humanitaire auprès de l'Etat congolais soit soutenue.

 

 

Il s'est réjouit des progrès accomplis en Somalie avec l'adoption de la Constitution provisoire, ainsi que l'élection du nouveau Président, S.E.M. Hassan Cheikh MOHAMOUD et a déclaré que le Gabon continuerait son soutien humanitaire. Il a également salué l'engagement de l'ONU et de l'Union Africaine en Somalie, qui participent via l'AMISOM et des forces gouvernementales à l'amélioration de la sécurité dans le pays.
 
Répondre aux aspirations des peuples
Le Chef de l'Etat gabonais est revenu sur l'importance de répondre aux aspirations des peuples, qui aujourd'hui se battent pour avoir un meilleur avenir : « les crises et les conflits qui continuent de déstabiliser le monde traduisent les aspirations à la paix et la sécurité, à la justice, au développement, et à l'égalité souveraine des Etats ».
 

 

Prenant l'exemple de la Palestine, que le Gabon soutient dans la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant afin de garantir la paix au Moyen-Orient et dans le monde, et de Cuba, qui demande la levée de l'embargo économique, commercial et financier qui lui porte préjudice, Ali Bongo Ondimba a demandé à l'Assemblée de « bâtir une gouvernance globale plus équilibrée, plus démocratique, plus organisée, adossée sur les valeurs de la Charte des Nations Unies » qui « doit reposer sur la primauté du droit international, ainsi que le respect de la souveraineté des Etats, dans leur quête de démocratie et de développement ».

 

Le Président est ainsi revenu sur les questions prioritaires qui devront être discutées au cours de cette 67e session, comme les réformes et la revitalisation de l'Assemblée générale pour lui permettre d'être un meilleur organe d'action et lieu privilégié de la démocratie globale ; la réforme du conseil de sécurité, visant à une meilleure représentation permanente et équitable de l'Afrique ; la question de la médiation, la prévention et la résolution pacifique des différends et des conflits et la lutte contre les menaces transversales à la paix et la sécurité, comme le trafic des armes légères, ainsi que la piraterie maritime, qui sévit dans le Golfe de Guinée.

 

 

Repenser les approches et actions en matière de développement durable
Les causes des conflits étant multiples et complexes, « le traitement durable de ces crises requiert une approche qui intègre l'appui au renforcement des institutions et de la gouvernance des Etats affectés, ainsi que la redynamisation de leurs économies » a déclaré le Chef de l'Etat gabonais.
 

 

Il a ainsi ajouté que « le Gabon suivra avec intérêt la question du renforcement du rôle de l'ECOSOC », l'organe principal de coordination des activités économiques et sociales de l'ONU, dont les objectifs sont de promouvoir une élévation du niveau de vie, le plein emploi et le progrès économique et social, trouver des solutions aux problèmes économiques, sociaux et sanitaires internationaux, faciliter la coopération internationale dans les domaines de la culture et de l'éducation et enfin, favoriser le respect effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

 

Pour le Président gabonais, il faut « repenser nos approches et nos actions en matière de développement durable », afin de pouvoir répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) - qui visent à combattre la faim et la pauvreté, à améliorer l'éducation, la santé, la lutte contre les violences et ségrégations dont sont victimes les femmes et à préserver l'environnement - et aux objectifs de développement durable issus de Rio+20 qui ont pour but de façonner de nouvelles politiques visant à promouvoir la prospérité mondiale et la protection de l'environnement.

 

Il a par ailleurs ajouté qu'il est « urgent de sortir de l'impasse des négociations à l'Organisation mondiale du Commerce en revisitant les principes de la négociation. C'est ainsi que nous pourrions mieux évoluer vers le triptyque aide - investissement et commerce - développement durable ».

 

 

Développer le Gabon de manière durable
Ali Bongo Ondimba a félicité « l'adoption, le 21 juin dernier, de la Déclaration de Rio+20, et en particulier la reconnaissance par la Communauté internationale de la nécessité d'œuvrer ensemble pour concrétiser le développement durable, par une alliance entre les peuples, les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé ».
 

 

En effet, le Président, qui souhaite faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025, a mis en place des mesures pour diversifier l'économie gabonaise de manière durable, via notamment la valorisation locale des matières premières favorisant ainsi la création de richesse et d'emplois, et la mise en place d'une gestion durable des forêts et de la biodiversité.

 

Le Chef de l'Etat a ainsi « instruit le gouvernement de revisiter le cadre institutionnel du développement durable dans le pays avec pour finalité l'adoption d'une loi sur le développement durable. En outre, le Gabon est attentif aux opportunités qui pourraient découler de la mise en place d'une économie verte comme moyen d'éradication de la pauvreté ».

 

Le succès de cette politique de développement repose aussi sur « la réalisation d'infrastructures stratégiques, la consolidation de l'état de droit, ainsi que des réformes sociales, politiques et économiques » mais aussi « le renforcement des ressources humaines et celui des capacités dans les domaines des services financiers, des nouvelles technologies de l'information et de l'écotourisme ».

 

Face aux difficultés économiques, il a indiqué qu'il avait récemment mis en place des mesures pour améliorer le quotidien des Gabonais, en suspendant les droits de douane et de TVA sur plusieurs produits de première nécessité, permettant ainsi la maitrise du coût de la vie.

 

Sur le plan social, une assurance maladie couvrant l'ensemble des couches de la société gabonaise a été mise en place, permettant notamment d'aider à lutter contre le VIH/SIDA grâce à la gratuité du dépistage et des antiviraux pour les femmes enceintes, les élèves, les étudiants, les enfants, les retraités et les nécessiteux. L'assurance maladie assure aussi la gratuité des évacuations sanitaires pour les Gabonais économiquement faibles, la gratuité des frais liés à la maternité, la prise en charge à 100% des hémodialyses et de la vaccination pour les enfants de 0 à 11 mois et pour les femmes.

 

Au plan politique, afin d'améliorer les futurs scrutins électoraux, le Gabon a lancé l'introduction de la biométrie. Le Président a également précisé que les efforts de dialogue avec toutes les forces vives de la nation se poursuivent, à travers notamment le Conseil national de la Démocratie, un espace de dialogue collaboratif et ouvert à la diversité des opinions.

 

« Toutes ces actions consolident le climat de paix légué par mon illustre prédécesseur, créant ainsi un environnement propice au bien-être des citoyens, et qui garantit la sécurité des investissements nécessaires au développement du pays » a ajouté le Chef de l'Etat.

 

Le Gabon est ainsi « prêt à accueillir des partenariats diversifiés et mutuellement bénéfiques ».

 

A travers son discours, le Président Ali Bongo Ondimba a démontré une fois de plus sa volonté forte de trouver des solutions pour aider les pays à sortir des crises et à mettre en place des actions pour se développer de manière durable.

Pour le Chef de l'Etat, « notre but ultime doit être avant tout le bien-être de nos peuples ». Pour cela, une prise en compte des aspirations des peuples et une coopération entre les Etats est primordiale, afin d'arriver à une gouvernance du monde reposant sur le respect de l'état de droit, le dialogue entre les peuples, la prévention des conflits, la protection de l'environnement et de la biodiversité.

 

« C'est dans cet esprit que mon pays continuera d'apporter sa contribution au sein de notre organisation et dans notre œuvre commune pour la paix, la sécurité, le développement et la prospérité pour tous » a conclu Ali Bongo Ondimba.

 

 


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posté le 25-09-2012 à 12:06:12

Gabon : Une volonté d'œuvrer pour le bien être des populations

Saluant le travail des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité des Nations Unies, lors de son mandant en 2010 et 2011, la cérémonie de remise de médailles qui a eu lieu hier en présence du Chef de l'Etat gabonais, a permis de rappeler les actions dirigées par le Gabon notamment lors de sa présidence en juin 2011 et plus particulièrement : L'adoption de la résolution sur l' « Impact de la pandémie du VIH/Sida sur la paix et la sécurité internationale », rappelant notamment l'importance d'apporter de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, régional et international pour lutter contre l'épidémie et atténuer ses effets ; L'instauration de « La journée internationale des Veuves » visant à sensibiliser le monde à cette crise humanitaire silencieuse.

 


Ces problématiques portées au niveau international sont issues d'une réflexion et d'actions déjà menées au niveau national.

La lutte contre le VIH/Sida au Gabon

 

Au cours de sa présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le Gabon a souhaité, à côté de ses préoccupations de maintien de la paix dans le monde, axer ses priorités sur un plan social. Le Gabon a ainsi réussi à faire voter, à l'unanimité, une résolution en faveur de la lutte contre la pandémie du VIH/sida, qui a été saluée par tous les membres du Conseil.

Mais cette volonté d'œuvrer pour la lutte de cette pandémie est beaucoup plus ancienne.

 

Dès le début de son mandat, le chef de l'Etat a décidé de poursuivre l'œuvre de son prédécesseur en faisant de la lutte contre le VIH/sida une affaire personnelle qu'il maintient au premier plan de ses préoccupations politiques locales.

 

Ainsi, depuis plusieurs années, le Gouvernement gabonais s'est engagé à combattre le VIH/Sida et à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d'ici 2015 à travers notamment une approche participative et multisectorielle. Elle implique la mobilisation aussi bien des pouvoirs publics que du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement.

 

Les effets de cette politique sont déjà visibles. Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH/Sida. Les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l'accès à la thérapie antirétrovirale s'est nettement amélioré.

 

Ce renversement de tendance de l'épidémie a été rendu possible grâce à la mise en place de plusieurs actions : Création d'un fonds national thérapeutique pour l'accès aux traitements antirétroviraux ; Construction de dix Centres de Traitements Ambulatoires (CTA) dans chaque capitale provinciale ; Elaboration d'un plan stratégique national de lutte contre le sida, document de référence nationale en matière de lutte contre le VIH/Sida, qui prévoit notamment la prise en charge des personnes vivant avec la maladie et la mise en place d'un Programme multisectoriel avec le développement d'une véritable stratégie marketing visant les jeunes ; Instauration de la gratuité du dépistage et la prise en charge des femmes enceintes, des élèves, des étudiants, des enfants, des retraités et des nécessiteux ; Mise en place d'un programme d'achat de médicaments antiviraux de près de 100 millions de FCFA ; Création d'un environnement favorable pour le développement des associations et des ONG de lutte contre le sida.

 

Toutes ces initiatives ont permis de prolonger l'espérance de vie de personnes infectées par le VIH/Sida et de réduire la propagation de l'épidémie dans le pays.

 

Mais l'attention portée à la santé des gabonais ne s'arrête pas là. L'amélioration de l'accès à la santé est l'un des axes prioritaires du projet de société.

L'objectif pour le chef de l'Etat est que, tous les gabonais, à travers le pays, puissent bénéficier de soins de qualité et d'une meilleure prise en charge, dans un environnement approprié.

 

Au niveau des infrastructures de santé, cela se traduit par la rénovation des principaux hôpitaux du pays et à la construction de nouvelles structures.

 

A Libreville, un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) a été construit dans le quartier d'Angondjé, près du Stade de l'Amitié. Il comprend une maternité, un service de pédiatrie, un laboratoire d'analyse médicale, une salle de soins intensifs et un service d'urgences. Un local est aussi réservé au SAMU. Ce CHU est d'ores et déjà ouvert au public.

 

Derrière le CHU d'Angondjé, un Institut de cancérologie est en cours de finalisation. Ces 2 structures, d'une capacité de 160 lits, serviront à former des médecins spécialistes gabonais et le personnel soignant. L'Institut de cancérologie permettra de diagnostiquer rapidement et de traiter le malade sur place à Libreville. Il comprendra une structure de curiethérapie (traitement cancer du col de l'utérus), de neurochirurgie (traitement rapide des tumeurs cérébrales) et de lutte contre le cancer en général. Il sera le troisième établissement spécialisé du genre en Afrique.

 

En centre ville, le Centre hospitalier universitaire, annexe de l'hôpital général, a été construit. II accueille désormais deux services d'urgence et de pédiatrie et un bloc chirurgical.

 

D'ici peu, le CHU accueillera deux services d'urgences, adultes et pédiatriques, de nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. Attendue depuis longtemps par les Gabonais, la création des deux services d'urgences permettra d'avoir de vraies structures d'accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies. Cette structure hospitalière est déjà opérationnelle.

 

Depuis début 2012, quatre hôpitaux à Libreville, Owendo et Lambaréné sont en cours de réhabilitation.

 

En 2013, trois nouveaux hôpitaux seront construits à Libreville, Oyem et Mouila. La plupart des hôpitaux seront livrés d'ici 2015.

Aucune province ne sera oubliée.

 

Au niveau des réformes sociales, aujourd'hui, 600 000 personnes bénéficient des services de la CNAMGS.

 

Les allocations familiales ont été réévaluées à 2 reprises et sont aujourd'hui à 4000 FCFA par enfants et par mois.

Les évacuations sanitaires sont gratuites pour les gabonais économiquement faibles.

 

Concernant la mère et l'enfant, les frais liés à la maternité sont pris en charge à 100% et la vaccination est gratuite pour les enfants de 0 à 11 mois et pour les femmes.

L'hémodialyse pour les insuffisances rénales est maintenant aussi prise en charge à 100%.

 

Concernant la lutte contre les maladies, au même titre que la lutte contre le VIH/Sida, le Gabon s'engage également fermement dans la lutte contre d'autres grands enjeux de santé publique : Le paludisme : A Lambaréné, dans le centre du Gabon, l'unité de recherche de la Fondation internationale de l'hôpital Albert Schweitzer (financée à 50% par l'état gabonais) pourrait lancer sur le marché en 2013 un vaccin contre le paludisme, maladie endémique dans les neuf provinces du pays. La polio : En janvier 2011, le président gabonais a lancé une vaste campagne de vaccination contre la polio sur l'ensemble du territoire national avec comme objectif de vacciner toute la population contre la poliomyélite. La lèpre : Le Gabon compte réduire de moitié le nombre de Lépreux d'ici 2015

 

La protection des veuves du Gabon

Déjà activement engagée pour améliorer la vie des personnes les plus fragilisées, la Première Dame n'est pas restée indifférente au problème de spoliation des veuves gabonaises lors du décès de leur conjoint. Face à la maltraitance et les injustices dont sont victimes les veuves au Gabon, remettant en cause les fondements de la famille et donc de la société, Sylvia Bongo Ondimba a décidé d'aider ces femmes en détresse.

 

Réalisant que ce problème n'est pas seulement local, mais aussi international, la Première Dame s'est engagée à interpeller le monde sur cette crise silencieuse et profonde et à soutenir les femmes dans la reconnaissance de leurs droits. Par le biais de la diplomatie gabonaise, l'Assemblée générale des Nations Unies a ainsi adopté la Résolution 65/189 du 21 décembre 2010, consacrant la « Journée internationale des Veuves ».

 

Au Gabon, l'action de la première Dame s'est traduite par la mise en œuvre de mesures améliorant les contions de vie des veuves. Le Gabon disposait déjà de lois protectrices en faveur des veuves, mais celles-ci étaient souvent méconnues ou délibérément ignorées.

 

Ainsi, le 1er juin 2011, le Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi visant l'aménagement du conseil de famille en conseil successoral, le renforcement des dispositions pénales en matière de protection des veuves et des orphelins, ainsi que le rehaussement des pouvoirs et droits du conjoint survivant et des orphelins face aux héritiers familiaux.

 

Le 14 juin 2012, le Conseil des ministres a adopté des mesures concrètes en faveur du conjoint survivant, lors du Conseil des ministres du 14 juin 2012.

Ces mesures constituent des avancées importantes qui permettront de combler certaines failles en matière de protection des droits de la famille.

 

3 décrets ont été ainsi adoptés en 2012 : Un décret qui fixe les conditions d'attribution du capital décès de l'agent public et permet de répondre efficacement à l'urgence des besoins des foyers endeuillés et d'amortir l'impact du décès sur leurs finances ; Un décret qui tient compte des besoins des populations les plus fragilisées, dont les conjoints survivants, les orphelins et les jeunes filles. Il s'agit d'une aide qui peut être temporaire, renouvelable une fois ou définitive. Elle permet de prendre en compte la variété des cas qui caractérisent ces populations ; Un décret qui fixe le régime de l'assistance judiciaire aux veuves et veufs dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir leurs droits en justice.

 

Aussi, ont été votées : La création de l'Observatoire National de Protection des Droits de la Famille, pour faciliter la résolution des problèmes qui affectent les membres de la cellule familiale en général et les conjoints survivants ainsi que les orphelins en particulier et veiller au respect des conventions internationales dont le Gabon est signataire ; La création de la Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur Social et de la Famille, pour permettre à l'Etat d'assurer un meilleur soutien aux associations qui interviennent au quotidien auprès des populations fragilisées. Le renforcement de leurs capacités leur permettra de mieux répondre aux besoins des veuves et des veufs et de les soutenir efficacement dans leurs formalités administratives ou judiciaires.

 

Enfin, dorénavant, l'édition de l'acte de décès se fera en plusieurs exemplaires. Une décision salutaire qui permettra au conjoint survivant et aux orphelins majeurs de faire valoir leurs droits.

 

Toutes ces questions portées sur la scène internationale par le Gabon, reconnues et félicitées par les grands pays de ce monde, sont tout d'abord des problématiques locales, récurrentes à de nombreux pays dans le monde, que le Chef de l'Etat gabonais souhaite enrayer dans son pays. L'objectif pour le président Ali Bongo Ondimba est de trouver rapidement des réponses globales et fortes pour améliorer la vie de ses concitoyens et satisfaire au mieux à leurs besoins et attentes.

 

 


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posté le 25-09-2012 à 11:47:53

Aux Nations Unies, le Président Ali Bongo Ondimba réaffirme l'attachement du Gabon à l'état de droit

Au cours de la première réunion de haut niveau de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, sur le thème de l'état de droit aux niveaux national et international, le Chef de l'Etat gabonais a tenu à réaffirmer, devant les représentants des Etats Membres, des ONG de la société civile et d'autres organisations internationales, l'attachement profond du Gabon à l'état de droit, à la démocratie et aux droits de l'Homme, ainsi que la volonté politique du pays à œuvrer pour leur consolidation.

« Notre attachement à l'état de droit et à la démocratie a toujours guidé la vie politique nationale au Gabon » a déclaré Ali Bongo Ondimba au début de son discours. Le Président a ainsi rappelé que depuis 1990, le Gabon possède des institutions fortes dont la solidité a été prouvée en 2009, lors de la transition politique qui a été saluée par la communauté internationale. Ces institutions permettent encore aujourd'hui de poursuivre la consolidation de l'état de droit, pilier de la vision d'un Gabon émergent à l'horizon 2025.

 

Mais pour le Chef de l'Etat gabonais, « si démocratie et état de droit doivent se renforcer mutuellement, il est essentiel que l'action politique dans un pays repose sur le respect des règles et des lois qui lui donnent sa légitimité. »


Respect des institutions et des lois du pays

Faisant référence à son allocution devant les députés et sénateurs réunis en Congrès le 12 septembre dernier, le Président a précisé que le dialogue politique en démocratie doit se faire dans le respect des institutions, des lois du pays et de ceux qui les incarnent.

 

Le Président a mentionné que c'est à cet effet qu'il a réactivé le Conseil national de la démocratie, « le cadre institutionnellement approprié et prévu pour le débat politique et pour la démocratie ». Cet espace de dialogue collaboratif et ouvert à la diversité des opinions est composé à parité de représentants de la majorité et de l'opposition, mais toujours présidé, depuis sa création, par une personnalité de l'opposition.


Adoption de réformes pour consolider l'Etat de droit

Ali Bongo Ondimba a aussi rappelé que « la consolidation de l'état de droit repose sur une justice indépendante et impartiale permettant de garantir la paix sociale et la sécurité, de protéger les droits des plus vulnérables et de prévenir les extrémismes et l'intolérance. »

 

Ainsi, afin d'avoir des institutions judiciaires « plus cohérentes, plus efficientes, plus transparentes, plus accessibles et plus équitables », le Chef de l'Etat a mené d'importantes réformes telles que :

L'adoption des lois visant à protéger les droits des femmes et des enfants pour lutter contre les discriminations ancrées dans les pesanteurs culturelles et la mise en place d'un nouveau régime judiciaire de protection des mineurs qui permet de lutter contre le trafic des enfants.


L'institutionnalisation d'une « journée internationale des veuves" permettant de sensibiliser le monde aux problèmes rencontrés par les veuves, les protéger et faire valoir leurs droits.


L'introduction des registres biométriques pour améliorer l'état-civil et renforcer la transparence des élections.


La lutte contre les violations de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et les autres conventions de protection de l'environnement et de la biodiversité.
La réorganisation de l'administration chargée de l'habitat et du cadastre, afin de protéger le droit à la propriété foncière.

 

Lutte contre la corruption
Le Président a rappelé que le Gabon a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption, véritable frein au développement d'un pays.

Plusieurs actions ont été mises en œuvre par le Gabon pour y faire face.

 

Le Gabon s'est ainsi doté d'une Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite qui élabore une stratégie nationale de lutte contre la corruption, avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le Développement et d'une Agence nationale d'investigation financière.

 

Afin de renforcer la gouvernance et l'obligation de reddition, le Gabon participe à l'Initiative sur la Transparence dans les Industries Extractives (l'EITI). Plusieurs procédures de passation des marchés publics ont été révisées et un audit de la fonction publique et du secteur pétrolier a été réalisé.

 

Depuis 2010, d'autres actions ont aussi permis de lutter contre la corruption, telles que :

Un audit général de la fonction publique a permis la suppression de milliers de postes fantômes.


Une refonte du Ministère de l'Habitat pour rattraper le retard pris par le Gabon en matière de construction de logements.
Une réforme foncière visant à améliorer et alléger l'exécution des procédures en matières cadastrales et domaniales.


Une réforme du système des bourses et stages.

Malgré la forte volonté de réformer le pays pour intensifier le développement, le Chef de l'Etat a toutefois déclaré que « la lutte contre la corruption est une entreprise de longue haleine qui nécessite une coopération reposant sur un dialogue avec les différents partenaires et une appropriation au niveau national. »

Ce premier débat de haut niveau a été une occasion unique de discuter et de s'accorder sur un programme commun pour le renforcement de l'Etat de droit. Cette réunion devrait se conclure par l'adoption d'une Déclaration politique énonçant les grands principes de l'état de droit et indiquant leur application aux niveaux national et international. Le Président gabonais, pour qui la paix, le développement et l'état de droit sont interdépendants, a conclu son discours en exprimant l'adhésion du Gabon à la déclaration qui sera adoptée au terme de ce débat.

 

 


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