FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 31-01-2013 à 14:48:35

Le Gabon gagne 12 places au classement mondial 2013 de la liberté de la presse

Le Gabon vient de réaliser un bon géant en gagnant douze places sur le dernier classement mondial 2013 de la liberté de la presse, publié par l'ONG Reporters sans frontières (RSF). Cette progression encourageante entamée depuis 2010 lui a valu un gain de 28,69.

 

 

Le rapport de RSF indique que l'Afrique de l'Est stagne dans les profondeurs du classement, et le Mali pour sa singularité dégringole. Au niveau africain, la palme du meilleur élève en matière de respect de la liberté de la presse revient à la Namibie, qui se positionne au 19e rang mondial, et sur la première place du podium au niveau du continent, suivi du Cap-Vert (25e) et du Ghana (30e).

 

En Afrique centrale, le Congo occupe la première place avec 28,20 points et se classe au 76e rang mondial, suivi du Gabon (89e), Cameroun (120e), Tchad (121e), la République démocratique du Congo (142e), la Guinée équatoriale (166e).

 

La Finlande garde la tête du classement et l'Érythrée quant à elle ferme le classement en maintenant sa position de depuis six ans (2007).

 

«Ce classement mondial ne tient pas compte directement de la nature des régimes politiques. Néanmoins, il apparaît clairement que les démocraties protègent mieux la liberté de la production et de la diffusion des informations factuelles que les pays dans lesquels les autres droits humains sont méprisés», observe Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.

 

«Dans les dictatures, les acteurs de l'information s'exposent à des représailles impitoyables pour eux-mêmes et pour leurs proches. Dans nombre de démocraties, ils font face à la crise économique de la presse et aux conflits d'intérêts. Si leurs situations ne sont pas toujours comparables, il convient de rendre hommage à tous ceux qui résistent aux pressions, qu'elles soient martiales ou diffuses», a-t-il conclu.

 

Selon le rapport, Reporters sans frontières publie pour la première fois un indice annuel de la liberté de la presse. «Par la création de cet indicateur inédit, RSF se dote d'un outil analytique de la performance globale des États, permettant de mesurer l'état général de la liberté d'informer. Grâce aux nouvelles technologies et à l'interdépendance des États et des populations, la liberté de production et de circulation de l'information ne saurait être appréciée sans une mesure à l'échelle planétaire. En 2013, l'indice s'élève à 3395 points, un chiffre de référence pour les années à venir».

 

La déclinaison régionale de l'indice permet une appréciation de la situation relative par grandes zones. Le calcul se fonde sur une moyenne pondérée en fonction de la population, avec des résultats de 0 à 100, zéro représentant une situation idéale. L'étude montre que la zone Europe obtient le résultat de 17,5 sur 100. Elle est suivie par la zone Amériques (30,0), l'Afrique (34,3), l'Asie-Pacifique (42,2), les pays de l'ex-URSS (45,3). Malgré les printemps arabes, la région Moyen-Orient - Afrique du Nord (48,5) se situe à la dernière place.

 

L'importance du nombre de journalistes et net-citoyens morts dans l'exercice de leurs fonctions en 2012 (année la plus meurtrière jamais enregistrée par Reporters sans frontières dans son bilan annuel) a naturellement une influence notable sur le classement des pays où les crimes ont été perpétrés, tels que la Somalie (175ème, -11), la Syrie (176ème, 0), le Mexique (153ème, -4) et le Pakistan (159ème, -8).

 

Le classement mondial publié chaque année évalue la liberté d'informer dans près de 180 pays. Il reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les médias et les netcitoyens de chaque pays ainsi que les moyens mis en œuvre par les États pour respecter et faire respecter cette liberté.

 

-------------

Sources : la carte de la Liberté de la presse dans le monde et le rapport de Reporters sans frontières.

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
posté le 30-01-2013 à 12:00:07

premiere visite officielle du President de la republique à Djibouti

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a effectué lundi sa première visite officielle à Djibouti au lendemain de sa participation au 20ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie).

 


Au cours de cette visite éclaire de 24h, Ali Bongo Ondimba et son homologue djiboutien Ismaël Omar Guelleh ont posé les jalons de la coopération entre leur deux pays.

 

Cette visite, qui répond à la volonté des deux pays de favoriser des relations Sud-Sud et de consolider les liens d'amitié et politique qu'entretiennent Ali Bongo Ondimba et Ismaël Omar Guelleh, a été marquée par la signature de trois importants accords. L'accord cadre de coopération générale, l'accord de consultation diplomatique et l'accord portant sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et officiels. Ceux-ci ont été paraphés, en présence des deux chefs d'Etat, par leurs ministres des Affaires étrangères, Franck Emmanuel Issozet Ngondet et Ahmed Mahamoud, au palais présidentiel djiboutien.

 

 

Ces documents constituent, comme l'a souligné le président Ali Bongo Ondimba, les fondements de la future coopération que les deux pays entendent tisser de manière à rendre plus concrètes les énoncés régulières de coopération entre deux pays du Sud, et singulièrement, entre deux Etats africains. Le chef de l'Etat gabonais, insistant, par ailleurs, sur le pas important qui a été posé hier entre les deux pays. Le Gabon et Djibouti devant ensuite, a dit Ali Bongo Ondimba, explorer toutes les possibilités qui s'offrent à eux pour l'établissement d'une coopération dans plusieurs secteurs, notamment.

 

La visite, ce matin, du grand port de Doraleh et de la zone franche de Djibouti devrait permettre à la délégation gabonaise d'apprécier le niveau d'expertise Djiboutienne dans ce domaine, au regard de l'important trafic et de l'activité portuaire qui s'y déroulent. Notre pays étant engagé sur la voie de la dynamisation et de la modernisation de ses infrastructures portuaires. On retient, à cet égard, que Djibouti, pays ouvert sur de nombreux autres pays du Golfe à partir du golfe d'Eden, dispose d'une zone portuaire qui reçoit de nombreux navires approvisionnant d'autres pays de la corne de l'Afrique tels que l'Ethiopie.

 

Les accords signés devraient, selon le président djiboutien Omar Guelleh, ouvrir la voie prochaine dans les deux capitales de représentations diplomatiques voire consulaires. Une perspective non négligeable abordée, d'ailleurs, au cours du tête-à-tête que les deux hommes d'Etat ont eu peu après l'accueil à l'aéroport international de la capitale Djiboutienne. Le président gabonais a reçu un accueil chaleureux de la part des autorités Djiboutiennes (honneurs militaires, salutations par les personnalités, du corps diplomatique, bain de foule).

 

L'entrevue avec son homologue a porté sur plusieurs questions d'intérêt commun. Pays francophones et partageant une communauté de vues sur plusieurs sujets de politique et diplomatique africaines et internationales, le Gabon et la République de Djibouti ont régulièrement apporté leurs voies en accord avec celles de l'Union africaine et d'autres organisations multilatérales. Cette identité de vues a été confirmée, encore la veille, au sujet du Mali et des autres conflits et crises qui secouent le continent africain, au menu du 20e sommet de l'Union Africaine auquel les deux chefs d'Etat ont pris une part active à Addis-Abeba (Ethiopie).

 

Ali Bongo Ondimba et Omar Guelleh qui ont eu de fréquents échanges au cours de précédents sommets, rencontres internationales auxquelles ils participent. Et expriment des positions réalistes. Lors du dernier sommet sur les changements climatiques à Doha au Qatar, l'appel gabonais au maintien du protocole de Kyoto allait dans le même sens que la perception Djiboutienne des négociations engagées sur le climat.

 

Les deux chefs d'Etat se retrouveront encore cette fin de matinée au cours d'un déjeuner pour un échange devant marquer le clou de cette première visite de travail d'un président gabonais dans ce pays.

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
posté le 27-01-2013 à 18:14:39

Avis de decès

Chers camarades, c'est avec une grande tristesse que nous venons vous annoncer le decès brutal de notre compatriote, camarade et sympathisant gabonais connu sous le nom de ESSONO NGUEMA ismael , decès survenu ce Dimanche 27 janvier au quartier Parcelle Assainie à Dakar suite d'une courte maladie.
 

 

ESSONO NGUEMA ismael


 

Le programme des obsèques vous sera transmis dans une date ulterieure.

 

Le Bureau Fédéral

PDG Sénégal

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article