FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 21-03-2013 à 00:22:02

Le Gabon progresse dans l'Indice de Développement Humain (IDH) 2013

Selon le dernier rapport annuel sur le développement humain publié le 14 mars 2013 par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), le Gabon occupe la 106ème place mondiale sur 189 (indice de 0,683). C'est le meilleur IDH d'Afrique subsaharienne. Ce classement encourageant met en lumière les progrès réalisés en matière de solidarité et de coopération économique.


L'Afrique progresse, c'est une certitude. Dans le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), présenté le 14 mars à Mexico, les experts soulignent les progrès réalisés par le continent en matière de développement humain et de lutte contre la pauvreté. Une mention spéciale est donnée à l'Afrique subsaharienne qui est « en plein essor ».

Le but de l'IDH
L'Indice de Développement Humain représente une volonté de définition plus large du bien-être et fournit une mesure composite de trois dimensions de base du développement humain : la santé, l'éducation et le revenu.

L'espérance de vie en hausse au Gabon

Concernant le Gabon, on note des bonnes nouvelles. Si sa place au classement général - 106ème sur 189 - est la même que lors du rapport de l'an dernier, le pays se place au 6ème rang au niveau continental (derrière les Seychelles (46èmemondial), la Libye (64), Maurice (80), l'Algérie (93) et la Tunisie (94)). C'est le meilleur IDH d'Afrique subsaharienne et sa moyenne (0,683) est quasiment identique à la moyenne mondiale (0,694). Entre 1980 et 2012, l'IDH du Gabon a augmenté de 1.5% par an.

 

D'autres indicateurs sont encourageants :

L'espérance de vie est en augmentation : 63,1 ans contre 62,7 l'année dernière ;
La durée moyenne de scolarisation se stabilise à 7,5 années, alors que près de 13 années sont attendues dans le futur ;
Enfin, dans un classement où les inégalités sont ajustées, le Gabon occupe le 65ème rang, preuve que les initiatives solidaires comme la création de la CNAMGS portent leurs fruits.

Le sud, c'est l'avenir !

 

Enfin, dans ce rapport, on apprend que les pays du sud ont un bel avenir devant eux. « D'ici 2020, d'après les prévisions établies pour le présent Rapport, la production économique combinée de trois grands pays en développement (le Brésil, la Chine et l'Inde) dépassera à elle seule la production cumulée du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis. » La multiplication des coopérations Sud-Sud explique ces progrès.

 

A titre d'exemple, entre 1992 et 2011, le commerce entre la Chine et l'Afrique subsaharienne est passé de 1 milliard de dollars à plus de 140 milliards. Et cette coopération, note le rapport, a tiré des millions de personnes de la pauvreté.

 

 

 


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posté le 19-03-2013 à 23:57:45

Début en mai prochain des activités de la société Gabon oil company

Gabon oil Company (GOC), la société gabonaise de pétrole créée en mai 2010 débutera ses activités en mai prochain, a annoncé de source proche du ministère du Pétrole.

Gabon oil Company (GOC)

Selon la sources, les embauches devraient être bouclées à la fin de la deuxième quinzaine du mois d'avril, à l'issue de l'examen des dossiers des postulants à un emploi qui doit s'achever le 15 du même mois.

 

La GOC, qui effectue déjà des activités commerciales depuis le 25 décembre 2012, soit une semaine après la signature, avec le gouvernement gabonais, d'un premier contrat d'exploitation et de partage de production, va démarrer ses activités de production sur deux sites désignés Remboué et Obangue, deux permis étatiques, situés dans le sud-ouest du Gabon.

 

Le premier chargement de brut de la GOC, destiné à l'exportation, soit 650 000 barils de brut, a donc quitté le terminal pétrolier du Cap Lopez à Port-Gentil, la capitale économique (sud-ouest), le 25 décembre 2012.

 

Sur le site d'Obangue, le gouvernement gabonais attend, dès fin avril, une production de 80 000 barils/jour, qui pourrait être portée à 12 000 barils/jour en 2014 avec la mise en exploitation du champ de Remboué, indique-t-on.

 

Lors de sa création en 2010, la GOC a reçu pour mission d'être une société pétrolière à part entière, faisant aussi bien de l'exploration que de la commercialisation, afin de permettre au Gabon de devenir un acteur majeur du secteur pétrolier, pour le moment entre les mains des multinationales étrangères.

 

Toutes les activités pétrolières, de la production à la commercialisation, sont ainsi assurées par ces multinationales à travers leurs filiales au Gabon qui assiste à toutes les opérations en véritable spectateur impuissant.

 

La création de la GOC figure en bonne place dans le nouveau Code des hydrocarbures élaboré en 2011 par des économistes, des ingénieurs et des juristes du Ministère du Pétrole, afin de permettre au Gabon d'avoir un meilleur suivi de l'activité pétrolière qui se déroule sur son sol.

 

Appelé à remplacer l'ancien code minier inspiré du code minier français, en vigueur depuis 1962, lequel rend impossible la quasi-totalité de la règlementation pétrolière, le nouveau code fixe le régime juridique, douanier, fiscal, le taux de change applicable aux activités d'exploration, d'exploitation et de transport des produits pétroliers, favorise le contrôle et le suivi efficient de l'activité pétrolière ainsi qu'un encadrement du régime des contrats d'exploitation et de partage de production.

 

 


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posté le 19-03-2013 à 23:34:22

ALLOCUTION DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA POUR LA 5ÈME ÉDITION DE LA JOURNÉE CEMAC

Peuples du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Tchad.

Le Président Ali Bongo Ondimba lors du 11ème sommet de la CEMAC

Comme vous le savez, le 16 mars 2013 s'organise la 5ème édition de la Journée CEMAC. En ma qualité de Président en exercice de la Communauté, je me dois en cette occasion de rappeler à chacun l'importance de la construction initiée par les Pères Fondateurs voilà 49 ans et dont la pertinence ne peut être aujourd'hui contestée.

Nous sommes les héritiers d'une tradition communautaire vieille de cinq décennies et il convient d'en être fier. La foi, l'abnégation et les impératifs d'intégration ont motivé des générations à poursuivre l'œuvre entreprise, par-delà leurs différences naturelles et leurs opinions parfois opposées qu'elles ont toujours su faire converger vers l'essentiel. Depuis ce 08 décembre 1964 à Brazzaville jusqu'à ce jour, l'esprit de notre Communauté s'est répandu, s'est renforcé.

Je rends à cet égard hommage à chacun des Chefs d'États des pays membres pour les efforts louables qu'ils ne cessent d'entreprendre aux fins du raffermissement de notre Communauté.

Mesdames et Messieurs,

Évoquer l'importance de la CEMAC, c'est principalement vous exhorter à assurer à notre Communauté la place et le rôle que les pères fondateurs lui ont assignés dans une Afrique Centrale en construction : une CEMAC à l'économie forte et au commerce florissant, adossés à une monnaie unique, une CEMAC en Paix et en Sécurité, intégrée physiquement et culturellement, une CEMAC active sur le plan international.

 

Près de cinquante années de pratique communautaire nous valent aujourd'hui des résultats dont on peut légitimement tirer satisfaction, bien que beaucoup reste à faire.


Les institutions de notre communauté se mettent progressivement en place ; à cet égard je dois citer les trois principaux pouvoirs constitutifs de toute communauté moderne, je veux nommer :

  • le Parlement Communautaire qui représente le pouvoir législatif de la Communauté ;
  • la Cour de Justice et la Cour des Comptes Communautaires qui doivent progressivement assumer toutes les missions organiques et fonctionnelles du pouvoir judiciaire ;
  • enfin la Commission qui en est l'exécutif.

Cet attelage est enfin soutenu par de nombreuses institutions spécialisées prenant en charge des missions ou des politiques sectorielles d'une part, ou des missions d'enseignement et de formation dans des centres d'excellence d'autre part.

Parmi les premiers je citerai :

  • l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) ;
  • la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) ;
  • l'Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSAAC).

Enfin les seconds, bien connus de notre jeunesse et de nos jeunes cadres, comprennent entre autres :

  • l'École Inter-États des Douanes ;
  • l'Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d'Évaluation de Projets (ISTA) ;
  • l'Institut Sous-régional de Statistiques et l'Économie Appliquée (ISSEA) ;
  • l'Institut de l'Économie et des Finances - Pôle Régional ; pour ne citer que ceux-là et sans pour autant négliger :

- l'Institution de Bourses de Valeurs dans notre région d'Afrique Centrale, surveillées par la COSUMAF ;
- la COBAC qui régule l'activité bancaire ;
le GABAC pour la lutte contre le blanchiment d'argent, etc.

Mais plus que tout, une étape majeure de la construction communautaire aura été l'adoption du Programme Économique Régional (PER) qui recouvre les projets d'intégration physique de tous les réseaux et qui fait toujours l'objet d'études complémentaires en matière de sources et de mécanismes de financement.

 

La création de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale et l'élaboration d'un mécanisme de libre circulation des enseignants, des chercheurs et des étudiants, ainsi que la mise sur pied de la Coupe CEMAC et des universiades marquent d'autre part la dynamique d'une double intégration éducative et sportive.

De vastes réformes institutionnelles se sont donc opérées ; elles réclament maintenant d'être cimentées.

Les priorités d'aujourd'hui participent d'une nouvelle vision qui correspond aux exigences du monde actuel : elles tendent à consolider davantage la libre circulation, à développer par l'intégration les potentialités de nos États, à affirmer dans leur diversité la richesse de l'identité culturelle de nos peuples.
 
Plusieurs impératifs en découlent dont le premier réside dans l'application intégrale, par tous les États, des décisions et résolutions dûment arrêtées par les instances communautaires compétentes. Un certain nombre de dispositifs restent en effet d'application encore mitigée dans certains pays membres. Il nous faut désormais franchir le pas pour assurer leur effectivité.

Chacune des mesures prises par la Communauté l'est en effet pour avoir été préalablement discutée, défendue et soutenue, avant d'être adoptée ; il est donc important de les appliquer. Il ne s'agit pas de s'opposer aux réexamens parfois indispensables de nos décisions, aux réajustements parfois nécessaires de nos résolutions ; mais la nécessité d'appliquer les mesures dûment arrêtées s'impose à chacun d'entre nous.

Le deuxième impératif tient au maintien de la coordination de nos politiques économiques et monétaires. Soyez-en sûrs, si la Communauté n'avait pas existé, l'intensité des crises économiques ou financières vécues chez nous aurait été beaucoup plus retentissante ; elles auraient impacté beaucoup plus sévèrement nos sociétés et ébranlé leur cohésion. La Communauté nous a préservés des politiques du « chacun pour soi » et de l'isolationnisme.
 
C'est d'ailleurs à cette fin que la Conférence des Chefs d'État a adopté le Programme Économique Régional (PER). Cet instrument devra servir, dans les conditions de compétitivité internationale actuelle, à la consolidation d'un espace économique intégré qui réponde aux attentes de nos populations. Ainsi, certaines de nos potentialités et ressources seront mises en commun pour poursuivre notre intégration sur des fondements mieux affermis.

Nous avons à cet égard jusqu'à présent réussi à éliminer l'essentiel des barrières administratives, douanières et normatives qui morcelaient notre espace CEMAC. Il nous reste à éliminer ou à réduire les autres obstacles qui freinent encore la fluidité de la circulation des hommes, des marchandises et des biens.

Le troisième impératif est de construire une « CEMAC des peuples », ce qui n'est possible qu'à travers l'adhésion réelle des citoyens à nos ambitions. L'un de nos objectifs pourrait être de développer davantage notre communication. De vastes campagnes d'explications auprès de nos populations permettront que la Communauté, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives soient véritablement connus des citoyens et assimilés par eux.
 
Seul un travail patient d'explication pourra gagner l'adhésion de nos populations; nous devrons également intégrer dans nos actions un facteur social qui permette aux citoyens de comprendre les enjeux de la dynamique communautaire.

A côté des marchés, faisons place à des activités propres à promouvoir la solidarité, la coopération, l'association, la mutualité, l'intérêt général. Ce sera une œuvre passionnante que de donner un contenu social à la CEMAC. Il sera exaltant de voir nos populations s'associer, au-delà de leurs différences et de leurs opinions diverses, pour que la CEMAC ne soit pas qu'un jeu d'affaires et de finance, mais plutôt l'œuvre puissante d'hommes qui construisent leur histoire commune.

Mesdames et Messieurs,

Qu'il me soit permis d'insister ici sur la dimension humaine du « vivre­ ensemble » que nous voulons, afin de rappeler la nécessité de bâtir les relations économiques sur le respect des droits fondamentaux de nos populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de l'enfant, des droits des travailleurs, et la prise en compte des droits de la Jeunesse.

Je souhaite qu'en liaison avec nos sociétés civiles, la Commission prenne des initiatives dans le domaine de la lutte contre les exclusions afin de répandre dans notre espace CEMAC une culture de tolérance et d'acceptation de l'autre.

Enfin, le dernier impératif, mais pas le moindre, nous commande de développer les potentialités que représentent nos jeunes. Les inventions susceptibles de naître de leur esprit sont innombrables pour peu qu'ils bénéficient de formations de qualité.
Les jeunes constituent un capital qui ne demande qu'à fructifier; utilisons-le comme il convient et à la dimension de notre sous-région et de ses aspirations futures.

Je n'en dirai pas plus, mais dans notre esprit s'impose, sans aucun doute, l'extraordinaire série de réussites technologiques et scientifiques qui pourraient découler d'un dispositif académique mutualisé, qui soit diversifié tant dans ses degrés d'enseignement que dans ses spécialités.
 
Pour terminer, enseignons également la CEMAC ; apprenons-la à nos enfants. Que l'école les prépare à devenir des citoyens de la Communauté, qu'elle développe l'enseignement de l'histoire, de la géographie et des cultures de notre espace d'Afrique Centrale. Mettons l'accent sur les échanges scolaires et universitaires, et sur le jumelage des cités. Insistons sur la formation et nos enfants pourront poursuivre l'œuvre entreprise et célébrer un jour prochain l'intégration achevée.

Vive la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale pour que vive l'intégration régionale.

Je vous remercie.
 


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