FEDERATION P.D.G SENEGAL

Selon le Directeur des examens et concours du ministère de l'Education Nationale, au bout d'un an, les résultats sont passés de 28% en 2010 à 38% en 2011, soit un accroissement de 10% du taux de réussite au BEPC 2011.

Sur 35645 candidats présentés en 2011, 13656 ont décroché leurs diplômes soit 38,31% alors qu'en 2010, seuls 9389 sur 33.024 candidats avaient été déclarés admis, soit un taux de réussite de 28,43%.

Pour le patron des examen et concours, l'analyse des délibérations des résultats du BEPC 2011 dont les épreuves ont été organisées et corrigées sans possibilité de fraude en offrant à tous les candidats les mêmes chances révèlent une importante amélioration du taux de réussite.

Cette amélioration de dix points du taux de réussite au BEPC, a-t-il indiqué, est à mettre au crédit des enseignants et équipes d'encadrement multiformes qui, durant l'année scolaire 2011, se sont investis avec abnégation, expertise avérée et esprit citoyen à apporter le meilleur d'eux-mêmes pour améliorer le rendement scolaire et restaurer la confiance devant être accordée par l'opinion à l'école gabonaise en général et à l'enseignant gabonais en particulier en vue de redonner une crédibilité international aux diplômes d'Etat délivrés au Gabon.

« Cette progressive crédibilisation de l'école gabonaise et de l'enseignant gabonais, longtemps perdus est également à mettre à l'actif de tous les enseignants et autres personnels enrôlés dans l'organisation de l'examen, les corrections et les différents jurys », a conclu M. Guillaume Lappel.

La direction générale des impôts a organisé samedi à Libreville la 2ème édition des journées portes ouvertes destinées à sensibiliser les usagers sur le rôle et la nécessité de payer les impôts.

La cérémonie a eu lieu dans la vaste cours de l'annexe du ministère de l'économie à Arambo. Sous des tentes dressées pour la circonstance, plusieurs curieux et même des professionnels sont venus s'informer.

« Je viens de créer une PME. Je viens m'informer sur les taxes à payer afin d'être conforme avec la législation en vigueur dans le pays », a confié à Gabonactu.com, Samuel patron d'une nouvelle PME spécialisée dans la prestation de services auprès des banques.

« Si je suis à jour avec le fisc, j'aurai la chance d'élargir la liste de mes clients », a-t-il espéré.

Jean Marie est chef d'un service traiteur. Il est en passe d'ouvrir un restaurant de référence pour davantage vendre le label de son entreprise. « J'aimerai être à jour avec les impôts pour ne pas être victime de l'arnaque », a-t-il dit avec sous la main une pile de documents collectés dans différents stands.

Le personnel des impôts s'est, pour la circonstance, mobilisé à fournir le maximum d'informations à qui le souhaitait. Sur chaque stand, cinq à six agents se tenaient derrière le stand pour informer, sensibiliser et éduquer concernant la culture des impôts.

L'un des stands qui ont suscité l'engouement est celui du « foncier ». Certains gabonais ont découvert avec surprise une nouvelle taxe. La taxe sur le domaine bâti et non bâti. La taxe existe bien dans le nouveau code des impôts mais très peu de gabonais sont informés de son existence.

Une fois collectée, cette taxe doit servir aux municipalités dans le cadre de la décentralisation, précise François Akomézogo, directeur des domaines.

La taxe en question est en principe payée par le propriétaire sur tous les bâtiments en location ou à usage commercial. L'impôt est calculé sur la base du loyer mensuel. L'Etat prélève 15% des 75% du prix du loyer mensuel.

Selon les témoignages, l'irréparable s'est produit en fin d'après - midi du vendredi alors que la victime voulait traverser la route. Le choc d'une rare violence n'a laissé aucune chance à ce jeune expatrié, d'une vingtaine d'années.

A la suite de ce énième accident de circulation, les témoins impuissants n'ont fait que constater les dégâts, notamment le corps inerte de Mamadou allongé sur la chaussé avec les membres écrabouillés.

La scène s'est passée très vite et tout le monde était surpris y compris la victime et le chauffeur qui, d'ailleurs a voulu s'arrêter avant d'opter pour la poursuite de sa course certainement pour éviter la justice populaire, a-t-on appris.

Cet accident vient une fois de plus mettre en cause le problème de la réglementation de la vitesse sur les artères de la capitale gabonais.