Présentation de l'organigramme Caritas Sénégal par L'abbé Alphonse
FIN
Ces derniers jours, le taekwondo gabonais a encore fait parler de lui aux quatre coins du monde. En effet, l'athlète Anthony Obame a remporté triomphalement l'US Open à Las Vegas dans la catégorie des lourds (+87 kg).
Pendant ce temps-là, le pays s'apprête à organiser, à Libreville, la Coupe du monde de la discipline par équipes en novembre prochain. Une première sur le sol africain !
Le football est, sans aucun doute, le sport collectif le plus apprécié et suivi par la population gabonaise. Néanmoins, depuis quelques mois, un sport de combat réunit tous les suffrages : le taekwondo. Les images d'Anthony Obame embrassant la première médaille olympique de l'histoire du sport gabonais (médaille d'argent) resteront à jamais gravées dans la mémoire collective.
Plus de 6 mois après cet exploit, l'athlète de 23 ans a refait parler de lui en remportant le week-end du 24 février 2013 l'US Open à Las Vegas. Cette très belle performance réalisée dans la catégorie des lourds (+87 kg) prouve qu'il compte parmi les meilleurs mondiaux. Prochaine étape pour Anthony Obame :
l'Open de Belgique les 6 et 7 avril prochains.
La Coupe du monde par équipes à Libreville
Mieux encore : le peuple gabonais va avoir le privilège d'assister du 28 au 30 novembre 2013 à la Coupe du monde de taekwondo par équipes. En effet, suite au désistement du Sénégal, le pays s'est porté candidat à l'organisation de cette compétition majeure il y a quelques semaines. Ce sera la première fois de l'histoire de la discipline qu'une Coupe du monde par équipes se déroule en Afrique.
En attendant la nomination prochaine d'un nouveau président de la Fédération gabonaise qui prendra les rênes de l'organisation, voilà une bonne nouvelle qui prouve que le taekwondo s'est fait une place au soleil !
A LA FEMME AIMEE
(Renée Vivien, Etudes et préludes)Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l'écume.
Le soir d'été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s'exhalaient tour à tour
L'agonie et l'amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l'effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m'apparus.
Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible,
D'infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d'émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
Bonne fête à toutes, soyez toujours la fierté de notre existence.