FEDERATION P.D.G SENEGAL

Une délégation des hommes d'affaires Qataris, conduite par le ministre Qatari de l'Energie, Mohammed Bin Saleh Al-Sada, arrivée à Libreville mardi dernier a été reçue en audience, le 7 septembre par le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Au cours de l'entretien que lui a accordée le Chef de l'Etat, le ministre Qatari a déclaré que son pays était intéressé à investir au Gabon compte tenu, non seulement d'un environnement des affaires attrayant, mais pour son cadre des affaires qui augure d'un rendement meilleur sur les investissements.

En présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement Paul Biyoghé Mba, Mohammed Bin Salah Al-Sada a présenté les capacités qu'offre le Qatar pour l'accomplissement du développement du Gabon suivant la vision du Chef de l'Etat de faire du Gabon, un pays émergent. Il a également réaffirmé la volonté de son pays à renforcer la coopération avec le Gabon en s'impliquant dans la concrétisation de la politique de l'émergence.

Il a notamment, cité certains secteurs pour lesquels le Qatar tient à s'engager ; il s'agit des Mines, les Transports, les Infrastructures, l'Agriculture, l'Education, l'Environnement et l'Energie. Aussitôt déclaré, les membres de la délégation du Qatar ont eu des séances de travail en ateliers séparés avec les ministres des départements concernés et chacun suivant son domaine.

Cela, dans le but d'imaginer des schémas possibles de développement de partenariats suivant la volonté des deux Etats dont la vision commune avait été évoquée à Paris, entre Ali Bongo Ondimba et l'Emir du Qatar Ben Khalifa Al Thani, lors de la conférence internationale pour le soutien de la nouvelle Libye. Il faut préciser que les choses sont allées si vite au point où l'on est tenté d'affirmer que les deux autorités veulent mettre rapidement le train de la coopération Gabon-Qatar sur les rails de l'émergence.

Après l'exécution de l'hymne national, le président de l'institution, Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou a sollicité l'observation d'une minute de silence en mémoire des Conseillers Michel Tchalou et Etienne Francis Mayombo qui ont quitté l'institution pour l'au-delà durant l'intersession.

Pour lui, la présente session qui se tient au moment où le Gabon s'apprête à vivre deux évènements majeurs, à savoir les élections législatives en vue du renouvellement de l'Assemblée nationale et la prochaine Coupe d'Afrique des nations de football Co-organisée avec la Guinée-équatoriale. Pour ce dernier évènement, le président du CES a vanté les retombées positives sur le plan économique, social et culturel indéniables qui en découleront.

Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou a réitéré les missions de l'institution dont il a la charge en disant qu'elles consistaient à assister les pouvoirs publics dans les orientations de la politique économique, sociale et culturelle de la nation. Le CES continuera son implication auprès du Gouvernement afin de faciliter l'aboutissement des réformes engagées aux plans économique, politique et social. Il salue par ailleurs la concertation initiée par le Chef de l'Etat, le 28 avril et le 9 mai 2011 avec la classe politique nationale. Tout en marquant l'adhésion du CES au nouveau partenariat France-Gabon s'inscrivant dans l'optique de l'émergence économique du Gabon.

S'agissant de la présente session, elle porte sur la finalisation d'un vaste projet dont tous les contours n'avaient pas été examinés lors de la dernière session et ce, compte tenu du temps et de la complexité du thème à débattre à savoir « Valorisation du travail et accès aux services sociaux de base ».

Le Président du CES a dit que l'institution se réjouissait des mesures prises par les pouvoirs publics visant à donner à chacun les chances de s'intégrer et de s'épanouir socialement. Il s'agit entre autre du recrutement des élèves sortis des Grandes Ecoles Nationales, de l'intégration de plusieurs infirmiers, la redynamisation des services de sécurité sociale, etc...

Avant de clore son propos, Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou a fustigé le comportement blâmable d'un des conseillers économiques qui aurait utilisé l'écharpe et les attributs du CES à des fins autres que de session ou cérémonies officielles. Il a par conséquent appelé ses collègues à adopter un comportement digne de l'Institution dont la sagesse et l'objectivité constituent, à n'en point douter, le socle et l'essence. La présente session s'achève le 22 septembre 2011, mettant ainsi fin à cette mandature.

Le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba a inauguré, le 6 septembre 2011 à Libreville, un nouveau centre d'appui des pêches artisanales de Libreville (CAPAL), fruit d'une coopération toujours dynamique entre le Japon et le Gabon.

Devant un parterre de personnalités composé entre autre du Chef de l'Etat, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, des présidents des institutions, du Corps diplomatique accrédité au Gabon et un public venu nombreux à cette cérémonie, les différents personnes qui se sont exprimées ont rendu un hommage mérité au Chef de l'Etat et de son prédécesseur pour avoir favorisé la création de ce centre d'appui des pêches artisanales de Libreville.

Pour le chef de projet, ce joyau architectural reflète la bonne coopération qui lie désormais le Gabon au Japon. Avec une grande capacité d'opération, ce centre permettra de juguler le phénomène de grande dépendance de la capitale gabonaise de l'importation en produits de mer. Les travaux de réalisation de cet ouvrage auront nécessité 18 mois de durs labeurs.

Le représentant des pêcheurs qui est intervenu en seconde position a salué les initiatives des plus hautes autorités du pays qui, par l'implantation de ce centre, viendra atténuer la rareté des produits de mer dans la province de Libreville en général, la capitale, Libreville en particulier. Les pêcheurs tout en saluant l'initiative des plus hautes autorités du pays pour ce geste ô combien louable, ont exprimé quelques doléances à l'en droit du Chef de l'Etat et du chef du Gouvernement.

Il s'agit notamment de vulgariser la politique de développement participative, gage d'un avenir en confiance. Ils ont également demandé, par la voie de leur représentant, la mise en chantier dans les prochaines années, d'une école de formation aux métiers de la pêche. Les pêcheurs demandent aussi une assistance technique et la construction d'une digue de protection pour sécuriser les pirogues et autres matériels de pêche.

S.E : Motoï Kato, l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Gabon a salué la volonté des autorités gabonaises qui ont matérialisé dans de délais raisonnables, la réflexion issue des différentes rencontres entre feu le président Omar Bongo Ondimba et la partie japonaise. Le diplomate japonais a rendu un vibrant hommage au Président de la République pour qui, le présent projet intègre parfaitement sa vision dans son souci d'emmener le Gabon vers une autosuffisance alimentaire. Ainsi et avant de conclure son propos, Motoï Kato dira que ce centre de pêche était un symbole vivant et actif de la coopération entre son pays et le Gabon.

Il faut dire que le diplomate japonais a également tenu à remercier officiellement le Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba dont le pays fut parmi les premiers à soutenir promptement son pays lors du Tsunami qui l'a frappé en mars dernier. Pour lui, le geste du Gabon sera à jamais marqué dans la mémoire collective du japonais qui lui en sera éternellement reconnaissant.

Le Ministre Raymond Ndong Sima de l'agriculture quant à lui, dira, en paraphrasant les saintes écritures « Qu'il y a un temps pour tous » et celui actuellement est de réjouissances. Le ministre de l'Agriculture a déclaré que le développement ne s'imaginait pas ni ne se décrétait, mais plutôt, il se construit. Avec des emplois en perspective de 200 directs et 500 indirects, le nouveau centre d'appui des pêches artisanales de Libreville est un pôle économique qui vient ainsi compléter ceux existants déjà à Lambaréné, Omboué, Port-Gentil et Owendo.

Il aura comme principale mission de contribuer à la sécurité et à l'autosuffisance alimentaire par l'augmentation de la production du secteur de la pêche artisanale. Pour y parvenir, il devra appuyer, sensibiliser et vulgariser les acteurs de cette filière. Le CAPAL devra aussi faciliter les échanges des informations constructives avec d'autres centres nationaux ou internationaux. Il mettra à al disposition des consommateurs des produits de bonne qualité. La production de la glace localement permettra aussi d'éviter des pertes post-captures aux pêcheurs et aux mareyeuses.

Au terme de cette cérémonie protocolaire, le Chef de l'Etat accompagné du Chef du gouvernement, des responsables du CAPAL a coupé le ruban symbolique et visité les installations flambant neuves du CAPAL.