FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 21-07-2011 à 22:26:56

Société/Vandalisme / ex- U.N : le rappel à l'ordre du Gouvernement Gabonais

Suite aux actes de vandalisme commis par certains militants de l'ancienne Union Nationale le week-end dernier, le Gouvernement de la République, par la voie du Ministre de la défense Nationale, Pacôme Rufin Ondzounga, assurant l'intérim du Ministre Jean François Ndongou de l'Intérieur a tenu à faire le rappel à l'ordre suivant :
 

« Le Gouvernement de la République constate, pour le regretter, que malgré l'Arrêté N°001/MISPD du 27 janvier 2011 portant dissolution de l'Union Nationale, les responsables de cette ancienne formation politique continuent de se prévaloir de l'Union Nationale et d'en utiliser les symboles ; toutes choses qui apparaissent comme un défi à l'Autorité de l'Etat.


Le paroxysme de ces agissements a été atteint le samedi 16 juillet 2011 aux environs de 18 heures 30 lorsqu'un groupe de manifestants sortis du siège de l'ex-Union Nationale a investi la rue sans autorisation, à la hauteur du rond-point de la paix, entravant ainsi la liberté d'aller et de venir des autres citoyens.
A titre d'illustration, ce même samedi 16 juillet, ce groupe de manifestants à procédé à des destructions massives de biens privés, notamment 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison. D'autres actes répréhensibles sont également signalés et vérifiés.


Le Gouvernement précise que les dispositions légales qui ont présidé à la reconnaissance en son temps du parti désormais dissous l'Union Nationale, sont aussi celles qui l'ont conduit à prononcer sa dissolution. En d'autres termes, c'est la même loi à laquelle sont assujettis tous les partis politiques. Condamnant fermement les agissements de ses compatriotes ainsi que les dommages que ces derniers ont causés aux autres citoyens sur leur passage, le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres que la Démocratie voulue par tous, qui prône la liberté d'expression et le débat d'idées, appelle également au respect d'autrui.


Face à ces agissements sans cesse répétés, empreint de provocation, le Gouvernement prend à témoin, l'opinion nationale et internationale sur ce qui apparaît comme une volonté délibérée des responsables de l'ex-Union Nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République Gabonaise et indique que cette situation ne saurait plus être tolérée ».


 


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posté le 21-07-2011 à 01:28:09

Politique/ Révision de liste électorale : L'appel du Ministre de l'Intérieur

En prélude au lancement de l'opération de révision de la liste électorale qui sera donné le jeudi, 21 juillet 2011 sur l'ensemble du territoire national, le Ministre de l'Intérieur, Jean François Ndongou a rappelé, à travers la communication ci-dessous, les dispositions légales définissant cette opération :
 

« Mesdames et Messieurs »
« A l'image de tos les pays démocratiques, le Gabon s'est résolument engagé sur la voie du pluralisme politique et entend y demeurer, en veillant à la fois à ce que les élections, qui constituent un gage de la démocratie, soient toujours organisées à échéance normale et à ce que les conditions de la transparence électorale et de la sincérité des scrutins soient davantage renforcées.


En l'espèce, l'année 2011 est une année électorale en ce qu'il doit être procédé au renouvellement du mandat des députés à l'Assemblée Nationale, étant entendu que le mandat de la législature actuelle arrive à expiration en janvier 2012 ; ceci conformément aux dispositions de l'article 35 alinéa 4 de la Constitution. Le 8 juillet dernier, j'ai reçu les partis politiques de la Majorité et de l'Opposition légalement reconnus à l'effet d'échanger sur cette question eu égard au débat qui s'est engagé quant à l'insertion de la biométrie dans le processus électoral.


J'ai, à cette occasion, rappelé aux uns et aux autres l'exigence légale qui commande au département de l'Intérieur d'organiser l'opération annuelle de révision de la liste électorale. C'est pourquoi, m'inscrivant foncièrement dans cette exigence constitutionnelle, et en application des dispositions de l'article 37 de la loi N°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, le Ministère de l'Intérieur va procéder à compter de demain, et ce pour une durée de 45 jours, à la révision de la liste électorale au titre de l'année 2011.


Cette opération qui sera entreprise sur l'ensemble du territoire national par les services déconcentrés du Ministère, verra également la participation des contrôleurs de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP) conformément aux dispositions des articles 8 et 14 du code électoral.
Evoquant la participation des partis politiques à cette étape du processus électoral, je voudrais indiquer qu'ils sont autorisés à observer le déroulement dudit processus par le biais de leurs représentants appelés à sillonner les différents centres de révision à charge pour le Ministère de l'Intérieur de leur fournir des accréditations auprès des différentes commissions sur toute l'étendue du territoire national.


S'agissant précisément de l'enrôlement des électeurs, je voudrais préciser qu'aux termes des dispositions de l'article 48 alinéa 2 du code électoral, l'inscription sur une liste électorale est individuelle, volontaire et personnelle. Cette disposition appelle donc tout citoyen qui le désire à s'inscrire librement sur la liste électorale. Et j'invite tous nos concitoyens à le faire, c'est un devoir républicain. Cependant, aucun groupe, aucune section du peuple, aucun mouvement ne peut empêcher les citoyens d'accomplir leur devoir civique, et donc de s'inscrire.


Mesdames et Messieurs,
La révision de la liste électorale s'entend comme une opération :
D'enrôlement, pour les nouveaux électeurs, c'est-à-dire ceux des Gabonais ayant atteint l'âge de 18 ans ; de vérification et de confirmation de noms sur la liste existante pour les citoyens déjà inscrits ; de changement de lieu de votre résidence après s'être fait radier à leur ancien centre de vote.


Pour toutes ces opérations, les électeurs disposent de centres sur toute l'étendue du territoire national. Sont inscrits sur la liste électorale d'une circonscription électorale ou d'une section électorale, les citoyens gabonais des deux sexes remplissant les conditions suivantes :


Avoir 18 ans révolus ; jouir de ses droits civils et politiques, être né dans la circonscription électorale, ou avoir un domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze mois au moins dans la circonscription électorale, ou avoir dans la circonscription électorale, un parent légitime, soit qui y est né, soit qui y a ou y a eu un domicile ou une résidence notoirement connue.


J'ajoute qu'au moment de l'inscription, sont relevés, les noms, les prénoms, date et lieu de naissance, domicile ou résidence, profession, adresse de l'électeur ainsi que les noms, prénoms du père et de la mère. Dans tous les cas, l'inscription par procuration est interdite.


J'invite donc tous ceux qui sont appelés à fréquenter ces centres, à le faire dans le calme et la discipline pour que vive la démocratie et l'Etat de droit souhaités par nous tous. Je vous remercie ».

 


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posté le 17-07-2011 à 19:51:32

Politique / Gabon -France: un Forum pour un partenariat économique ‘'rénové'' entre les deux pays

Le forum économique Gabon - France qui s'est ouvert ce dimanche à Libreville, et entrant dans le cadre de la visite officielle du premier ministre français, François Fillon, dans la capitale gabonaise, a permis au ministre gabonais de l'Economie, Magloire Ngambia, de préciser que « le nouveau partenariat que propose le Gabon à ses partenaires s'inscrit dans le cadre des relations économiques rénovées basées sur le principe ''gagnant-gagnant'' ».
 

Ouvert en présence d'un parterre d'hommes d'affaire français (une trentaine environ) venus dans la délégation du chef du gouvernement français, le forum Gabon - France a une nouvelle fois été le lieu d'une coopération dynamique, prospère et fructueuse pour les deux pays représentés, côté gabonais par le ministre de l'Economie, Magloire Ngambia et côté français par le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'industrie, chargé du Commerce extérieur, chargé de la Coopération, Pierre Lellouche.

 

Outre ces hauts cadres des deux pays, l'on a enregistré la présence des patronats gabonais (Henri Claude Oyima) et du Comité Afrique du Medef -Patronat français - (Patrick Lucas), ainsi que du président de la Chambre de commerce du Gabon, Jean Baptiste Bikalou.

 

Pour illustrer la vitalité de ce qui se nomme ‘'partenariat stratégique'' entre le Gabon et la France, le ministre Magloire Ngambia, dans son propos introductif articulé en trois inclinaisons, a d'emblée félicité ces relations économiques ‘'anciennes'', ‘' denses'' et « fondées sur une implantation dans tous les secteurs d'activité » au Gabon.

 

Ce sont en effet, près de 120 entreprises françaises qui sont implantées au Gabon avec un investissement en 2010 estimé à 1 milliards d'euros.

A ce niveau, le ministre de l'Economie a relevé que ces investissements se retrouvent notamment dans les secteurs pétrolier, minier, forestier, BTP (Bâtiment et travaux publics), énergie, agro-alimentaire et la France demeure ainsi le premier fournisseur du Gabon avec 35% des parts de marché pour les biens.

 

En relevant également l'appui multiforme de la France à l'endroit du Gabon dans les domaines du financement et de l'aide publique au développement, Monsieur Ngambia a indiqué que la nouvelle vision économique prônée par le président Ali Bongo Ondimba ambitionne de hisser le pays au rang de pays émergent en s'appuyant sur des hommes et des femmes capables de relever les défis en terme d'emplois, de formation, de santé et de bonne gouvernance.

 

D'où la mise en œuvre de cette politique en se fondant sur la diversification de la base productive matérialisée par le renforcement de la compétitivité globale, l'amélioration de l'environnement des affaires et, le développement des secteurs stratégiques.

 

A son tour le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'industrie, Pierre Lellouche, faisant le point de cette relation avec le Gabon, a souligné le fait que plus de 150 entreprises de droits gabonais, notamment les PME-PMI sont dirigés par les Français. Et en 2010, des chiffres records ont été atteints dans les échanges entre le Gabon et la France.

 

Cette coopération va s'intensifier dans les secteurs de la formation professionnelle et de l'éducation. Par là, monsieur Lellouche a apprécié à leur juste valeur les différentes réformes entreprises par le chef de l'Etat gabonais en vue de favoriser le développement du pays, mais aussi les relations avec les partenaires.

 

Raison pour laquelle le ministre Ngambia a quant à lui déclaré qu' « à côté des efforts budgétaires, le Gouvernement poursuit le processus d'amélioration de l'environnement des affaires afin de réunir les conditions du développement d'un secteur privé fort et performant ». Dans ce sens, il a poursuivi en indiquant que « la rationalisation du dispositif d'appui au secteur privé, la modernisation du cadre juridique et judiciaire et l'amélioration du partenariat public - privé » sont les programmes prioritaire mis en branle par le gouvernement pour atteindre cet objectif.

 

Lors de ce forum franco-gabonais, trois conventions ont été signées notamment entre le patronat gabonais et le Medef, entre la Chambre de Commerce et HEC et entre l'AFD et le gouvernement gabonais.

 

Comme on peut le constater, l'objectif de cette rencontre était d'aborder les nouvelles priorités, les besoins nouveaux à satisfaire, ainsi que l'amélioration des infrastructures économiques et le climat des affaires sur fond d'une coopération franco- gabonaise qui ne cesse de se consolider.

 

Rappelons qu'après son arrivée en fin de soirée hier (samedi) dans la capitale gabonaise, le premier ministre français qui a quitté Libreville ce dimanche en milieu de journée, a échangé à la présidence de la République avec le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba.

 


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