FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 09-01-2013 à 00:46:21

Démarrage de la réunion des ministres des affaires étrangères de la CEEAC sur la Centrafrique

La réunion des ministres des Affaires étrangères des 10 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) consacrée à la crise centrafricaine a débuté mardi en milieu d'après midi à Libreville.

 

« Nous attendons de tous les acteurs de la crise centrafricaine qu'ils fassent preuve de bonne fois et qu'ils privilégient l'intérêt de la Centrafrique et des centrafricains sur toute autre considération », a déclaré le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki à l'ouverture des travaux.

 

Les débats ont lieu à huis clos. Ils sont dirigés par M. Faki dont le pays assure la présidence tournante de la CEEAC.

 

Dans son bref speach, le ministre a aussi rappelé que la réunion de ce mardi sera suivie demain par celle du comité de suivi de l'accord global de paix conclu à Libreville en 2008 sur la Centrafrique. Les rebelles de la Séléka, arrivés lundi à Libreville et les délégations du gouvernement, de l'opposition non armée et de la société civile participeront à cette réunion.

 

Viendra en fin le sommet des chefs d'Etat de la CEEAC prévu jeudi pour examiner le dossier centrafricain préparé par les ministres des Affaires étrangères

 

 


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posté le 08-01-2013 à 11:12:20

RCA : négociations compliquées en perspective à Libreville

Les différents protagonistes de la crise en R.C.A sont arrivés hier à Libreville. Certaines délégations partiront de Bangui aujourd'hui.

 

 

Les rebelles, eux, ont pris un vol qui a été les chercher à l'intérieur du pays. Le vol était prévu initialement la veille mais il a été retardé pour des raisons techniques. Les rebelles centrafricains du Séléka sont finalement arrivés lundi soir à Libreville a constaté un journaliste de l'AFP à l'aéroport.

 

La délégation, transportée par un avion affrété par les Nations unies, venait de N'Djamena (Tchad), après avoir quitté Bria (Centrafrique), ville contrôlée par la rébellion. Une quinzaine de membres constituent la délégation rebelle, dirigée par le chef du Séléka, Michel Djotodia, qui n'a fait aucune déclaration à son arrivée dans la capitale gabonaise. Leur déplacement a été assuré par les Nations unies. Le président François Bozizé qui, au départ, s'était dit disposé à se rendre en personne à la table de négociation, a finalement préféré repousser son arrivée de quelques jours, «si les choses vont dans le bons sens», selon ses proches.

 

Accusée d'avoir violé le principe de la cessation des hostilités exigée par les Nations Unies, l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) dans le cadre de la recherche d'une solution au conflit l'opposant au pouvoir de Bangui, la rébellion Séléka affirme n'avoir pas pris le contrôle des villes d'Alindao et Kouango (Sud).

 

«Ce n'est pas vrai, on n'a pas pris le contrôle de Kouango. Pour Alindao, les éléments sont allés patrouillés, parce que nous avons été informés des manœuvres menées par l'UDS, l'armée ougandaise qui est venue chasser la rébellion de Joseph Kony. Ils se sont entendus avec le président Bozizé pour lancer un assaut contre nos positions», a plutôt déclaré le colonel Michel Narkoyo, un des porte-parole militaires de la rébellion.

 

Les rebelles, qui stationnent à seulement une centaine de kilomètres de la capitale, Bangui, ont une nouvelle fois réclamé le départ du président Bozizé. Une énième revendication qui aurait persuadé le n°1 centrafricain de ne pas se rendre personnellement aux négociations si on ne lui garantissait pas son maintien au pouvoir. Dans son entretien téléphonique avec le président français, François Bozizé aurait confié qu'il est prêt à quitter le pouvoir, accusant le Tchad d'être derrière la rébellion et d'avoir préparé son remplaçant.

 

Le président Bozizé accuse discrètement les autorités tchadiennes qui ont relâché des opposants centrafricains, parmi lesquels deux colonels dont l'un est le vice-président de Charles Massy. Les rebelles du Séléka ont été ainsi contraints par le Tchad, qui contrôle la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac), de stopper leur marche vers Bangui et d'accepter de négocier avec Bozizé. Apparemment la rébellion a accepté cette stratégie.

 

«Nous n'avons pas la chance de nous emparer de Bangui et désormais on la verra à la télévision», a ironisé un responsable de Séléka, dans une déclaration à Alwihda. «On se dirige tout droit vers un gouvernement d'union nationale assorti d'un départ négocié pour le président centrafricain garantissant sa sécurité», a affirmé Lydie Boka, manager de Strategico, relayé par Afrik.com.

Aux dernières nouvelles, le président François Bozizé, au Congo depuis ce 7 janvier pour échanger avec le médiateur de cette crise, le président Denis Sassou Nguesso, aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise, au moment où les rebelles de la Seleka sont à 12 kilomètres de Damara, ville située à 75 km au nord de Bangui et considérée comme le dernier verrou protégeant la capitale.

 

Samedi, Eric Massi, porte-parole et coordonnateur international de la rébellion joint à Paris en France où il est installé, avait accusé le pouvoir centrafricain de se renforcer avec des armes et autres équipements militaires acquis en Afrique du Sud. D'ailleurs, alors qu'il ne s'agissait jusqu'ici que de simples rumeurs, les autorités sud-africaines ont officiellement reconnu ce week-end avoir déployé sur Bangui un contingent d'hommes. Le porte-parole de la présidence sud-africaine l'a reconnu ce dimanche sur les antennes de la Radio France Internationale en ces termes : «Le président Jacob Zuma a autorisé le déploiement de 400 membres des forces nationales de défense sud-africaines en République centrafricaine, pour apporter leur soutien conformément à une obligation internationale de l'Afrique du Sud envers la Centrafrique.

 

Ces soldats sont employés depuis le 2 janvier de cette année et ce jusqu'au 31 mars. Ils vont aider notamment l'armée centrafricaine à s'organiser, mais également à planifier et instaurer les processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. L'envoi des troupes sud-africaines en Centrafrique doit participer aux efforts sud-africains pour apporter la paix et la stabilité dans la région». Selon des sources concordantes, ces soldats sud-africains resteraient dans Bangui afin d'assurer la sécurité du palais présidentiel, comme ils avaient déjà fait en 2007 lors de l'«opération Morero». Le sort de François Bozizé n'est donc plus entre les mains des troupes centrafricaines, mais entre celles des troupes des pays «amis».

 

Pendant que certains misent sur les négociations de la capitale gabonaise, les voix se lèvent déjà du côté du Front républicain pour l'alternance et la paix (Frap), proche de François Bozizé, pour dénoncer ce qu'elles qualifient de «main invisible», mise en place aux fins d'adopter une feuille de route irréaliste préalablement concoctée, avec un règlement intérieur rédigé à la va vite qui ignorent les véritables enjeux de cette crise. «La méconnaissance des réalités centrafricaines par le représentant de CEEAC qui est aux manettes compromet gravement et dangereusement les chances de la tenue de ce dialogue tant attendu par le peuple centrafricain. Devant les manquements graves relevés, le Frap exige le report pur et simple de ce dialogue dont les documents préétablis vont être imposés aux Centrafricains notamment la mise en refonte totale des procédés de désignation des délégués et l'ordre du jour», a indiqué le porte-parole, chargé des relations extérieures du Frap, Guy-Simplice Kodegue dans un communiqué publié à Paris.

 

Denis Sassou N'Guesso parviendra-t-il à persuader les rebelles de ne pas demander le départ immédiat du président en exercice pour, d'une part, ne pas faire achopper les débats et, d'autre part, éviter de créer un grave précédent pour tous les chefs d'État africains en proie à des rébellions dans leur pays ? Bozizé, le principal concerné par cette demande, obtempérera-t-il si malgré tout les rebelles réclament sa démission ? Qu'adviendra-t-il si François Bozizé demande à rester jusqu'à la fin de son mandat en 2016 ? Tout repose maintenant sur le président centrafricain. Le succès ou l'échec des négociations, la fin des hostilités sur le terrain ou leur reprise, dépendra de son attitude lors des pourparlers.

 

Mais il est des signes qui ne trompent pas sur la détermination du président centrafricain à s'accrocher au pouvoir. Bozizé a ainsi activé une jeunesse dite patriotique et fait même appel aux disciples de sa confession religieuse, pour lui venir en aide. Cela rappelle, de triste mémoire, le scénario ivoirien avec Laurent Gbagbo, ses jeunes patriotes et ses évangélistes. C'est un cocktail extrêmement dangereux, dont l'explosion a donné les résultats que l'on sait : une guerre civile post-électorale et des milliers de morts.

 

Le journal burkinabé «Le Pays» écrit ainsi : «Par cette attitude très aventuriste, Bozizé laisse donc percevoir une croyance ancrée en certains dictateurs : celle d'avoir été choisi par Dieu, pour présider aux destinées de la Centrafrique. On n'est pas loin des délires d'un certain Jean Bedel Bokassa [1966-1976], dont Bozizé fut d'ailleurs un zélé serviteur. Sa dernière trouvaille, c'est d'accuser les rebelles d'être des extrémismes religieux. Un argument qui, comme on le sait, fait généralement tilt à l'oreille des dirigeants américains. Mais cette fois-ci, le fil semble trop gros, pour prendre. Il faut donc s'attendre à des négociations très difficiles à Libreville entre une rébellion en position de force et un président qui se croit investi d'un pouvoir divin. En attendant de voir ce que donnera le dialogue promis, il faut craindre que cette nouvelle crise centrafricaine ne laisse des traces indélébiles dans la société : la haine et les divisions alimentées par l'irresponsabilité des dirigeants au pouvoir.»

 

Les négociations qui doivent s'ouvrir a Libreville s'engagent de façon peu claire. Aucun ordre du jour ni aucun règlement intérieur n'ont été définis. Inconnue également la durée de ces pourparlers. Un sommet des chefs d'États de la CEEAC est annoncé à Libreville jeudi mais l'opposition civile s'interroge « Cela veut-il dire que nous ne disposerons que d'une journée pour aboutir à un accord ? C'est impensable ».

 

Dans les chancelleries européennes, on s'inquiète également de cette impréparation et de cette précipitation qui risquent de mettre en cause la crédibilité et le sérieux du processus.

 

Alors ce sommet de Libreville a t-il pour objectif de mettre sous pression toutes les parties pour qu'elles s'entendent rapidement ou bien de faire valider un schéma de sortie de crise pré-établi ?

 

Si l'on connaît les pays qui sont actuellement aux côtés de Bozizé, on ignore par contre tout ou presque des soutiens de cette rébellion centrafricaine. Les discussions qui débuteront en principe ce mardi 8 janvier dans la capitale gabonaise, se poursuivront jeudi par un sommet des chefs d'État de la sous-région. D'ici là, on en saura peut-être davantage sur les intervenants de la crise. Des masques pourraient enfin tomber.

 

 


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posté le 08-01-2013 à 11:05:50

Qu'est-il arrivé à Garcia Moanda Boulingui ?

Étudiant en 2e année C.B.G à l’U.S.T.M, Garcia Moanda Boulingui a été retrouvé mort le 3 janvier, le corps en lambeau, entre les rails sur le pont de l’Ogooué.

 


Si la thèse de l'accident n'est pas à exclure, ses collègues étudiants eux, soutiennent mordicus qu'il aurait été assassiné puis jeté sous le train pour maquiller le crime. 24 heures après la découverte macabre, les étudiants de l'USTM ont d'ailleurs posé des barricades à l'entrée de l'institution et sur la route principale qui relie Franceville à Moanda pour réclamer des autorités la vérité sur la mort de leur camarade.

 

 

«On veut la vérité sur la mort de notre collègue ! Stop aux agressions et aux crimes rituels», pouvait-on lire sur une pancarte lors de la manifestation, qui a pu être dispersée par les forces de l'ordre. Selon des sources proches de l'affaire, les enquêteurs auraient retrouvé dans les affaires du jeune de 27 ans, restées à l'université, un calepin dans lequel il aurait consigné des faits qui appuierait la thèse du suicide.

 

«Il se serait adressé à son frère cadet Stéphane, à qui il a laissé la responsabilité de garder la famille parce qu'il n'en pouvait plus. Il vivait une énorme pression dans sa vie quotidienne. Il semble même qu'il faisait trop de cauchemars impliquant des animaux et reptiles dangereux tels que des serpents», rapporte le site generation-nouvelle.org, soulignant que la totalité du testament se trouve dans les mains des enquêteurs de la police judicaire.

 

 


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