FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 16-05-2012 à 12:33:56

Le Gabon veut retirer ses soldats en Centrafrique depuis 10 ans

Le Ministre de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga a déclaré mardi devant les députés de son pays qu'il était désormais nécessaire de rapatrier les soldats gabonais stationnés en Centrafrique depuis près de 10 ans dans le cadre d'une mission de paix, a rapporté l'agence de presse Gabonews.com

« Le pourvoir exécutif s'accorde avec la préoccupation du pouvoir législatif et entend dans les prochains mois, procéder au rapatriement des soldats gabonais en poste en Centrafrique », a déclaré le ministre à l'Assemblée nationale où les députés l'ont interpellé sur cette question.

 

« Aujourd'hui, il est en effet, temps que les soldats gabonais encore présents sur le sol Centrafricain, regagnent leur pays, le Gabon », a-t-il martelé sans toutefois communiquer une date précise.

 

En 10 ans de présence en terre centrafricaine, l'armée gabonaise n'a perdu que 3 de ces dignes soldats.

 

Les premiers contingents sont arrivés en Centrafrique en 2003 dans le cadre d'une mission de paix sous l'égide de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC). La force de la CEMAC a fondu au sein de la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX) placée sous l'égide de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

 

La MICOPAX compte environ 380 soldats de plusieurs Etats dont le Gabon est l'un des principaux contributeurs.

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
posté le 16-05-2012 à 12:19:12

Sylvia Bongo à la Baie des cochons et au Cap

A l'occasion de la Journée Internationale des Familles célébrée ce mardi au Gabon, la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, est allée à la rencontre des populations du Cap Esterias et de la « Baie des cochons », dans le centre-ville de la capitale.
 

Ces échanges lui ont permis de prendre conscience des risques sanitaires auxquels ces populations sont exposées et des problèmes sociaux qui les affectent au quotidien. Elle a déploré les conditions de vie de ces familles exposées à tout type de risque et la situation d'isolement dans laquelle elles se trouvent. Elle a notamment constaté que ces citoyens ne bénéficient pas d'une écoute active de la part des autorités et qu'aucune action concrète n'est prise pour subvenir à leurs besoins les plus immédiats, notamment dans le domaine de la santé.

 

Aussi, la Première Dame a mis l'accent sur l'intérêt pour les parents d'encourager leurs enfants à apprendre et la nécessité, pour les populations, de se constituer en associations pour faire entendre leurs préoccupations et répondre, à leurs niveaux, aux difficultés auxquelles elles sont confrontées: « C'est en réunissant nos efforts qu'on devient plus fort, j'insiste sur ce fait ».

Au cours de ces visites, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a procédé à la distribution de 1000 trousses médicales familiales contenant les médicaments essentiels pour soigner les infections les plus répandues chez l'adulte, comme chez l'enfant : paludisme, diarrhée, parasitoses, douleurs et fièvres.

 

L'objectif de ces trousses médicales familiales est de sensibiliser au bon usage du médicament et d'inciter les parents, en particulier les mères, à se montrer encore plus responsables. Elles ont la responsabilité de la bonne utilisation des médicaments, de leur conservation, mais aussi de l'assainissement du milieu environnemental de leur famille.

 

Afin de s'assurer de la bonne utilisation de cette pharmacie de maison, ces trousses ont été distribuées à la population par une association spécialisée et présente dans le quartier, ainsi que par une trentaine de volontaires préalablement formés.

 

Ils leur ont notamment rappelé les bons gestes et les bons réflexes afin de permettre la prise en charge des infections bénignes auxquelles ils sont régulièrement exposés.

 

De son côté, la Première Dame a longuement échangé avec les familles gabonaises et rappelé qu'elle serait toujours à leur écoute : « La proximité avec les populations est une priorité pour moi. Ces visites me permettent de m'imprégner de vos besoins et d'adapter mes projets pour vous accompagner efficacement et durablement».

 

Créée en janvier 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba est dédiée à la famille. Celle-ci est le premier lieu de transmission des valeurs et des règles de savoir vivre ensemble. Elle est le socle sur lequel se bâtit une société en bonne santé.

 

La distribution de 1000 trousses médicales à l'occasion de la Journée internationale des Familles s'inscrit dans une action de long terme : son programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l'Enfant ».

 

Tous Unis Pour la Santé de la Mère et de l'Enfant

Lancé en mai 2011 pour une durée initiale de 2 ans, « Tous unis pour la santé de la mère et de l'enfant » est un programme mené en partenariat avec le Ministère de la Santé, l'UNICEF, le Fonds des Nations-Unies pour la Population (FNUAP) et l'OMS. Ce programme englobant et multiforme a pour missions de renforcer la qualité des soins dans les structures sanitaires par la prévention, le soutien aux structures à travers des dons de matériels médicaux modernes et la formation de personnels de santé.

 

A terme, le programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l'Enfant » permettra de former 240 professionnels de santé dans 34 maternités publiques dans l'ensemble des 9 provinces gabonaises et de mettre à disposition des femmes enceintes 15 000 kits d'accouchement, 15 000 trousses médicales et 10 000 moustiquaires imprégnées.

 

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a pour but de promouvoir la participation des jeunes et des femmes au développement du Gabon. Elle agit dans trois domaines d'actions prioritaires : l'éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l'insertion des personnes fragilisées.

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
posté le 16-05-2012 à 12:07:33

Gabon : Un crime rituel de plus ?

Le 23 avril dernier, rapporte notre confrère « Gabon Matin », un crime rituel s'est produit dans la capitale économique gabonaise aux environs de 14 heures 30 minutes, quand dame Célestine Choukou, technicienne de surface au Conseil départemental de Bendjé, est passée de vie à trépas.

 

Comme d'habitude, elle est partie de son domicile très tôt le matin pour vaquer à ses occupations professionnelles. Après son travail, voulant rejoindre son domicile, elle se fait embarquer par son collègue, un certain Jean Rémy Omanda, employé aussi de l'institution. Peu avant son départ, elle a reçu le coup de fil de sa collègue Mme Virginie Agamboué qui, pour sa famille, est la dernière personne à qui elle a parlé avant son décès. Comme les heures passent, elle ne rentre pas à son domicile. Il est 16 heures 30 minutes passé.

 

Son époux et ses six enfants sont inquiets et ce n'est qu'aux environs de 19 heures 30 minutes qu'une sœur, travaillant à l'hôpital régional de Port-Gentil, appelle la famille pour leur annoncer que Mme Célestine est trouvée morte, déposée par des inconnues à bord d'un taxi et d'un Pick Up du conseil départemental de Bendjé à l'hôpital de Ntchengué. Ce fut la stupeur. De quoi est morte Maman Célestine, elle qui ne souffrait pas d'hypertension et âgée seulement de 36 ans ? S'interroge l'entourage. Arrivée à l'hôpital, la famille constate qu'elle présente des saignements au nez et des hématomes au niveau du coup et à la nuque, des brûlures au dos et au bassin.

 

La famille pense à une mort violente. Le lendemain, la famille se dirige vers le lieu de son travail pour savoir ce qui s'est passé. Le responsable des lieux leur a fait comprendre qu'elle a travaillé la veille et s'est faite accompagner par son collègue et que ce dernier s'est livré aux forces de l'ordre. Pour avoir le cœur net, la famille a exigé une autopsie et des examens médicaux pour savoir davantage. Aux dire des médecins de la famille, qui a assisté et regardé les résultats des examens, il n'y a aucun doute, mère Célestine a été froidement assassinée par ses bourreaux, car il manque chez elle certaines organes. « Nous pouvons croire que c'est encore un crime rituel de plus dans notre pays », estiment les populations de Port-Gentil.

 

La famille espère que le présumé assassin doit subir toute la rigueur de la loi, car elle se dit que ce denier n'est pas à son premier coup et n'est jamais inquiété. « Ce type doit être protégé par des hommes et femmes puissants qui ont des ramifications dans la haute sphère de l'Etat et que, une fois de plus, il sera libéré si ce n'est déjà fait comme par le passé », estime-t-elle. Osons croire qu'avec la nouvelle donne et les instructions de la plus haute institution de notre pays, sieur Omanda répondra de ses actes devant la loi et qu'il ne sera pas libéré une fois de plus, pour le bien des populations affligées.

 

 


Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
aucun commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article