FEDERATION P.D.G SENEGAL

Un petit garçon de deux ans est mort jeudi à Libreville après avoir avalé une bonne quantité de pétrole accidentellement oublié par sa maman dans la cuisine, selon des voisins.

Le beau petit garçon, plein de santé est mort dans la nuit de mercredi à jeudi. A l'origine de l'incident l'épuisement de la bouteille de gaz butane en pleine préparation du repas du soir.

« La maman constatant que le gaz est fini, a fait recourt à son vieux réchaud à pétrole pour terminer la cuisson du repas. Après avoir sorti le bidon de sa cachette pour alimenter le réchaud, la maman a oublié de remettre le bidon de pétrole à sa cachette habituelle », a expliqué un membre de la famille.

« Le petit a cru que c'est de l'eau. Il a bu une bonne quantité », poursuit la source. La mère alertée a simplement donné du lait concentré au bébé sans rien de plus. Au milieu de la nuit l'enfant a convulsé avant de rendre l'âme.

Le deuil a lieu à Belle vue II, un quartier du 3ème arrondissement de Libreville.

Les rebelles centrafricains du Séléka ont annoncé mercredi la suspension de leur offensive en direction de la capitale et l'envoi d'une délégation aux pourparlers organisés au Gabon sous l'égide de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC).

Le répit pourrait toutefois être de courte durée pour le président François Bozizé, dont ils pourraient exiger la démission. «J'ai demandé à nos forces de ne pas bouger de leurs positions à partir d'aujourd'hui parce que nous voulons participer aux discussions de Libreville pour trouver une solution politique», a déclaré Eric Massi, porte-parole du mouvement, joint par téléphone par l'agence reuters. «Je suis en discussion avec nos partenaires pour avancer des propositions afin de mettre fin à la crise, mais une solution pourrait être une transition politique dont le président [François Bozizé, ndlr] serait exclu», a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat s'est dit prêt dimanche à partager le pouvoir avec eux et a accepté le principe de pourparlers de paix sans conditions.

François Bozizé, qui avait reproché mardi aux forces gouvernementales de ne pas avoir été en mesure de repousser les rebelles, a démis mercredi son fils Jean-Francis Bozizé de son poste de ministre délégué chargé de la Défense nationale, qu'il assumera personnellement, et a limogé le chef d'état-major de l'armée, Guillaume Lapo, selon un décret présidentiel lu à la radio nationale. «L'armée n'a pas joué son rôle. Sans l'armée tchadienne, nous ne serions plus ici pour nous exprimer. Je demande pardon à tous ceux qui vivent dans les zones occupées par les rebelles», a déclaré l'ancien général.

La décision du Séléka de suspendre son offensive a été accueillie avec soulagement dans les rues de Bangui, dont la population faisait des réserves depuis plusieurs jours en prévision d'un assaut.

«Ils disent qu'ils ne veulent plus attaquer Bangui et c'est une grande nouvelle pour nous. C'est mieux pour tout le monde si toutes les parties s'assoient à la table des négociations», s'est réjouie une habitante.

La Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) déployée en Centrafrique a mis en garde, hier, la rébellion centrafricaine contre toute tentative de prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75 km de Bangui. Une telle opération serait considérée comme «une déclaration de guerre». «Nous ne cèderons pas Damara, que ce soit clair. Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 États d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là», a déclaré le commandant de la Fomac, le général Jean-Félix Akaga, dont les troupes sont positionnées à Damara. Les pays d'Afrique centrale ont envoyé des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka positionnés à Sibut, 160 km au nord de Bangui.

Nassour N. Ouaïdou, secrétaire général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, doit recevoir ce jeudi 3 janvier le soutien du Japon et des USA sur la crise centrafricaine. L'ambassadeur du Japon doit se rendre le premier, en matinée, dans le cabinet de travail du patron de la CEEAC. Son collègue des USA prendra le relais en début d'après midi d'après le site gabonactu.com.

Le commandant en chef de la gendarmerie nationale, le général de brigade Jean Ekoua a annoncé vendredi, à Libreville l'adoption d'un texte de réorganisation consacrant la création de nouvelles unités dans le but d'améliorer la fluidité dans la chaîne de commandement.

 ‘'Ainsi pour rapprocher les unités de gendarmerie mobile des potentiels foyers de tension, quatre nouvelles légions mobiles vient d'être implantés à l'intérieur du pays et sept unités mobiles ont été érigées en escadron de gendarmerie mobile dans chaque capitale provinciale'', a affirmé le général Ekoua à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au chef de l'Etat par ailleurs chef suprême des forces de défenses et de sécurité.

Le commandant en chef de la gendarmerie nationale a également indiqué que son corps est également impliqué dans les efforts menés par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba dans la préservation de l'environnement et la lutte contre le braconnage.

‘'Trois compagnies et treize brigades des parcs nationaux ont été créées et pourvues en personnel gendarmerie puis affecté pour emploi auprès de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN)'', a-t-il relevé.