FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 14-07-2011 à 10:21:01

Habitat : Paul Biyoghé Mba a ouvert le Forum national sur le foncier à Libreville

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba a ouvert, le 13 juillet 2011 à la Cité de la démocratie à Libreville, le premier Forum national sur le Foncier au Gabon sous le thème « Pour une réforme de la gouvernance foncière au Gabon ».


Organisé par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, de l'Ecologie et du Développement Durable, le Premier forum national sur le foncier au Gabon qui s'est ouvert en présence des membres du Gouvernement, du Corps diplomatique accrédité au Gabon, des présidents des Institutions, des élus locaux et de nombreuses personnalités s'entend être un moment d'échanges et de réflexions sur l'épineux problème de l'Habitat au Gabon.


Dans son mot de bienvenue, le Ministre de l'Habitat, Blaise Louembé a déclaré que les présentes assises faisaient suite aux injonctions du Chef de l'Etat qui, lors du Conseil des Ministres délocalisé de la province de l'Ogooué Lolo, avait mis en demeure les directions générales de l'Habitat, du Logement et celle du Cadastre par rapport aux agissements décriés, relatifs à la difficulté que rencontrent les usagers pour l'obtention des terrains viabilisés.


Blaise Louembé dira par ailleurs que l'aide sur la propriété foncière, vieille de 47 ans n'avait jamais été mise en application par ses prédécesseurs. Aussi, fort du constat fait par le Chef de l'Etat qui entend doter ses compatriotes des commodités d'habitation, il a appelé les différentes compétences concernées par ce forum d'en faire œuvre utile afin que l'histoire du Gabon s'écrive désormais en prenant pour exemple, les décisions et les orientations qu'ils viendraient à prendre.


Le ministre de l'habitat a demandé aux intervenants d'explorer toutes les voies qui pourraient redonner espoir aux gabonais en quête chaque jour, d'un logement décent avec des équipements de base, à l'instar de l'eau, l'électricité, la route, l'éducation et la santé. Pour y parvenir, le ministre a dit que toutes les parties étaient concernées. Il s'agit du gouvernement, des collectivités locales, des universitaires et des techniciens de tous les secteurs dont l'expertise n'est plus à démontrer.


Blaise Louembé a évoqué la nécessité de préparer une législation d'équité et de justice sociale et identifier des plans cadastraux qui tiennent compte des besoins des couches sociaux les plus défavorisées. Il a en conclusion rappelé que le Président de la République restait en attente des conclusions qui découleraient de ce premier forum national sur le foncier au Gabon.


Le représentant régional de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation (F.A.O), Thiombiano Lamourdia qui a pris la parole en second a rendu un hommage mérité aux autorités gabonaises pour avoir organisé et l'associé à ce forum. Il a aussi déclaré que l'apport du Gabon dans le bassin du Congo était important, suivant les ambitions de ses autorités qui entendent doter chaque gabonais d'un toit décent. Rappelant au passage l'étude commanditée à la FAO par le Gabon, Thiobiano Lamourdia a dit que celle-ci était en voie de finalisation et que, en termes d'apport et de négociation, l'organisme qu'il représente restait disposé à accompagner le Gabon dans sa longue marche vers l'émergence.


En guise de propos d'ouverture, le Premier ministre, chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba a dit présenté la tenue de ce forum comme ayant un caractère historique et opportun, intervenant dans un contexte d'une dynamique de changement, impulsée par le Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba avec in fine, l'amélioration du bien-être de tous ses compatriotes. Le premier Ministre a dit que parmi les réformes engagées par le Président de la République en vue de réaliser les objectifs de son projet de société, « L'avenir en confiance » et sa vision d'un Gabon Emergent, celles envisagées sur le foncier comptent énormément.


Le Chef du gouvernement a fait constater les difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans l'obtention d'une parcelle de terrain. « Pour la majorité, la réalité du statut des espaces de terre reste obscure et les moyens d'accéder à une parcelle pour son propre usage apparaissent des plus complexes » a-t-il fait remarquer.


Paul Biyoghé Mba a dans son invention, noté avec amertume, le fait que certaines personnes s'agrippent sur des droits ancestraux ou coutumiers pour s'approprier des terrains sans aucun titre foncier. Il a invité les conférenciers à ce forum de plancher sur ces cas et proposer des perspectives pour que ce genre de situations ne soit plus un frein à la dynamique de développement impulsée par le Président de la République et seule apte à repartir les fruits de la croissance à l'ensemble des concitoyens.


Le Premier ministre est également revenu sur la zonation des terres qui, selon lui, demeure une clef de réussite de toute la stratégie d'aménagement et de développement. Il a dit que l'exercice qui devra démarrer pour la formulation d'un plan national d'affectation des terres grâce au projet de valorisation des forêts tropicales avec le concours de la Banque africaine de développement venait à pont nommé. Il a noté que le présent forum trouvait son intérêt car, les différentes analyses et recommandations sur la question viendront préparer et enrichir le travail des experts commis à cette tâche.


Evoquant le problème typiquement foncier, le Premier ministre a déploré le fait que le traitement des questions liées au foncier constitue un des points faibles de l'environnement des affaires et justifie une position peu honorable du Gabon dans le classement des pays où le climat des affaires est pourtant favorable. Il relève le chiffre de 130 opérations requises pour l'établissement d'un titre foncier définitif.


Pour ces problèmes, Paul Biyoghé Mba a dit que le Gouvernement ne pouvait plus s'accommoder à cela et que le Conseil des ministres délocalisé du 1er juin 2011 à koula-Moutou venait le rappeler au Gouvernement. Que ce soit la question du contentieux foncier et de la fiscalité foncière, le Chef du Gouvernement a appelé les séminaristes à prendre à bras le corps ces assises qui devront déboucher sur une nouvelle donne du foncier gabonais. Le forum national sur le foncier au Gabon dont les assises ouvertes ce jour s'achèveront le 15 juillet 2011.


 


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posté le 14-07-2011 à 10:00:41

Politique/Ambassadeurs : Ali Bongo Ondimba dévoile la diplomatie émergente

Avant les assises de la Cité de la Démocratie, les Ambassadeurs, représentants légaux de l'Etat gabonais à l'étranger ont été reçus par le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, le 11 juillet 2011 au palais du bord de mer, en présence du premier ministre, Chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba.
 

Au cours de cette rencontre, le Président de la République a indiqué le chemin à suivre aux représentants du Gabon. Il s'agit de la réorganisation par objectifs des missions diplomatiques gabonaises à l'extérieur. Pour le Chef de l'Etat, le diplomate est un véritable « agent commercial » de son pays à l'extérieur. Dans ce cas, il devra être un fervent défenseur de la politique de son pays durant l'exercice de ses fonctions, mais également être celui qui doit négocier, au nom de son pays, des contrats d'affaires susceptibles d'intéresser les partenaires au développement. Il est la vitrine du Gabon, qui reflète les atouts de son pays qui peuvent et devront attirer les investisseurs.

 

Ali Bongo Ondimba veut une diplomatie attractive, audacieuse et cohérente avec sa politique, celle de l'émergence. Oui, de l'émergence, il y en a fait état car, de la stature du diplomate émergent, dépendra du jugement qu'auront les éventuels investisseurs au Gabon. Le Chef de l'Etat a décliné les fondements de la nouvelle diplomatie d'un Gabon émergent en ce qu'elle tourne autour des institutions fortes et stables car, « aucun investisseur ne saurait être intéressé par un pays si les conditionnalités d'une sécurité des investissements ne sont pas assurées », a-t-il martelé. Il en a appelé à une consolidation d'un Etat de droit et une bonne gouvernance. Pour le Président de la république, ces fondements qui sous-tendent l'action diplomatique et rendent crédible la voix du Gabon à l'extérieur en suscitant l'attrait des investisseurs au Gabon devront guider l'action des diplomates de l'émergence.


Ali Bongo Ondimba a par ailleurs brossé le portrait-robot du nouveau diplomate gabonais. Il s'agit des femmes et des hommes de qualité, devant faire face à des enjeux et à des situations nouvelles et complexes. Le nouveau diplomate gabonais devra faire preuve d'audace et de cohésion, posséder un savoir-faire et un savoir-être afin d'être en phase avec son milieu diplomatique. Le Chef de l'Etat a insisté en précisant que le diplomate émergent devra à al longue avoir la maîtrise de la langue de Shakespeare, voir trilingue et connaître si possible son pays d'accréditation afin de tirer de meilleurs avantages de ses opportunités et potentialités pour le Gabon. Ali Bongo Ondimba a suggéré une ouverture de la diplomatie aux économistes, aux financiers et à d'autres spécialistes de questions toutes aussi complexes qui gravitent autour des intérêts du Gabon. En conclusion, il a déclaré attendre beaucoup de la rencontre de la capitale gabonaise pour une autre diplomatie au service d'un Gabon émergent.

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Source :  http://www.gouvernement.ga


 


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posté le 13-07-2011 à 14:50:39

Ali Bongo Ondimba a échangé avec Jean Ping

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience mardi à Libreville, le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), le Gabonais Jean Ping avec qui il a évoqué les questions africaines de l'heure, mais aussi l'actualité nationale, a-t-on appris de source officielle.
 

Selon les informations recueillies, cette rencontre, la première du genre, s'est déroulée dans une ambiance cordiale et fraternelle et intervient après de nombreux écrits qui ont annoncé la probable candidature de Monsieur Ping à sa propre succession à la tête de l'institution panafricaine, entre autres.

 

Dès lors, il s'agissait pour le chef de l'Etat gabonais et le président de la Commission de l'UA de balayer les rumeurs sur tout ce qui s'est dit ces temps derniers et d'aplanir le ciel des relations entre les deux personnalités.

 

Aussi, a-t-on indiqué, les problèmes de calendrier et d'agenda très chargé ont été évoqués pour justifier le fait qu'il n'y avait jamais eu d'audience entre les deux hommes au niveau du Gabon.

 

Rappelons que les sept (7) premiers mois de Jean Ping à la tête de la Commission de l'UA ont été émaillés par des crises sociales et politiques dans divers pays du continent notamment au Kenya, à Madagascar, et dernièrement le printemps arabe, la Côté d'Ivoire.

 

 


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