FEDERATION P.D.G SENEGAL

posté le 12-10-2011 à 11:03:32

ERNEST NDASSIKOULA, SG ADJOINT DU PDG RAPPELLE LA QUINTESSENCE DE L'ESPRIT RÉPUBLICAIN A LA UNE DU DÉBAT SUR LA BIOMÉTRIE

Il existe aujourd'hui une certaine convergence de points de vues sur quelques aspects de notre vie politique, la sauvegarde de l'esprit républicain et le respect de l'Etat de droit. Dans sa logique implacable, le Président de la République a réaffirmé à Mouila lors de son point de presse son attachement à ces fondamentaux. Le secrétaire général du PDG, quoique partisan de l'introduction de la biométrie dans le processus électoral, s'est résolu au respect de la loi dans l'impossibilité pratique de faire appliquer cette technologie dans l'immédiat.

 


Dans l'opposition, des signes évidents sont perceptibles, qui prouvent une évolution progressive vers le respect d'un Etat de droit et de l'esprit républicain
. Lorque Jules Bourdes Ogouliguendé rappelle à l'assistance à Rio qu'il est bon de respecter l'esprit et la lettre de la décision du ministère de l'Intérieur qui autorisait le meeting et refusait la marche, il ne faisait que coller à cette convergence d'esprit.


De même que lorsque après ce meeting, le président du PSD, M. Maganga Moussavou, en tant qu'élu de Mouila, Mbou Yembi, député de Guiétsou pour ne citer que ceux-là, vont accueillir le chef de l'Etat dans leurs fiefs respectifs et prendre la parole devant lui, ils confortent les Gabonais dans l'idée que leurs hommes politiques évoluent certes lentement, mais positivement.


Cela s'appelle avoir une hauteur d'esprit et être républicain sans se fourvoyer ou se compromettre. Ainsi donc dans la contradiction ambiante de nos idées, nous pouvons rester de dignes patriotes, respectueux des fondamentaux de la République. Il n'y a donc pas de honte à remplir ses devoirs de citoyen, quoique opposant, tout en restant fidèle à ses idées, car à trop tirer sur la corde en effet, on finit par la casser et nul n'a intérêt à couper le cordon ombilical qui lie tous les gabonais aujourd'hui. Il reste que ces gestes forts qui réchauffent plus d'un doivent être suivis d'autres.

 

 

 

Sans perdre la face, nous devons admettre que devant la rigueur du droit, les hommes politiques doivent infléchir leurs positions. Cette inflexion passe par le respect d'un enseignement laissé par Omar Bongo Ondimba, à savoir le dialogue. Il est possible, c'est prouvé, d'organiser des élections libres dans la transparence totale, en s'associant autour d'une table et en mettant en place des garde-fous partout si nécessaire.


Les parlementaires actuels tiennent leur légitimité des scrutins passés. Pour autant, ils n'ont jamais osé se défaire de leurs mandats. Un pas a été fait dans le sens de la transparence, pourquoi ne pas continuer en innovant en attendant la biométie ? L'enthousiasme populaire rencontré par le Président de la République partout où il est passé prouve à suffisance que le peuple gabonais est en toute harmonie avec lui et soutient pleinement ses initiatives.

Cela devrait suffir pour amener les uns et les autres à évoluer dans leurs positions respectives pour le bien du peuple gabonais.


Ernest NDASSIKOULA, Secrétaire Général Adjoit du Parti Démocratique Gabonais.

 

 


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posté le 08-10-2011 à 12:09:45

Communiqué final du Conseil des Ministre du Jeudi 06 Octobre 2011

 Sous la haute présidence de Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'État, le 8è Conseil des ministres délocalisé s'est tenu hier jeudi 06 octobre 2011 à 10 heures à Mouila.

 

A l'ouverture des travaux, le Conseil des Ministres a, une fois de plus, exprimé sa totale satisfaction quant à l'initiative prise par Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'Etat, pour la tenue des Conseils des Ministres à travers le territoire national.


Cette démarche, hautement appréciée par l'ensemble des gabonais, donne ainsi l'opportunité à la plus haute Institution de la République, de se rapprocher d'avantage des populations.

 

Le Conseil des Ministres s'est ensuite réjoui de la distinction décernée à Madame Sylvia BONGO ONDIMBA le Mercredi 05 Octobre 2011, à New York, par la Foundation for Social Change (FSC), organisation américaine dédiée à l'amélioration et à la promotion des femmes.

 

Le prix de la femme du changement 2011 récompense les efforts soutenus de la Première Dame du Gabon dans son combat pour la reconnaissance des droits de la veuve et de l'orphelin, la lutte contre la pauvreté et la précarité des populations vulnérables.

 

S'agissant du huitième Conseil des Ministres délocalisé qui s'est tenu à Mouila ce Jeudi 06 Octobre 2011 après ceux de Port-Gentil, Oyem, Tchibanga, Makokou, Koula-Moutou, Lambaréné et Franceville, les aspects ci-après ont été évoqués :


 

SUR LE PLAN NATIONAL

En ce qui concerne la Réforme de l'Habitat et l'accès à la propriété

Revenant sur les réformes annoncées lors des Conseils des Ministres précédents, notamment celui délocalisé de Koula-Moutou, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a réaffirmé les mesures prises en intégrant deux (2) principaux axes pour transformer la

 

politique foncière de l'habitat et de l'urbanisme, à savoir :

une organisation administrative moderne, souple et efficace au bénéfice des populations ;
des procédures d'accès à la propriété simplifiées.

 

Aussi, a-t-il décidé des mesures suivantes :

 

a) La réorganisation du Ministère en charge de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre qui sera dorénavant chargé de l'orientation, de la conception, du contrôle et de l'évaluation des politiques publiques.

A ce titre, les activités précédemment en régie, notamment la viabilisation des terrains et le bornage seront, quant à elles, effectuées par des services publics personnalisés placés sous la tutelle du Ministère.

 

 

b) La création de l'Agence Nationale de l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre

Dotée d'un Guichet Unique, cette Agence sera chargée, entre autres :

d'organiser et de réaliser des programmes de travaux en matière d'urbanisme, d'aménagements fonciers, de travaux topographiques et cadastraux ;

d'organiser et d'exécuter les procédures cadastrales en vue de l'établissement par les services provinciaux de la Direction Générale des Impôts, des actes de cession des terrains et de concession des baux ordinaires et emphytéotiques ;

d'élaborer les schémas directeurs d'aménagement urbains et les Plans d'occupation des sols ;

d'organiser et de mettre en œuvre les opérations topographiques et cadastrales nécessaires à la réalisation des travaux d'infrastructures.

 

Dans le même ordre d'idées, et pour compléter cette réforme structurelle, le Président de la République a décidé de la création des Conservations Foncières dans tous les Chefs-lieux de provinces.

 

 

c) La création d'un Conseil National de l'Habitat dont la mission principale sera d'organiser la concertation, le suivi de la mise en œuvre et l'évaluation de l'ensemble des décisions prises en matière d'Urbanisme et de Logement. Ce Conseil réunira les acteurs publics et privés concernés par la question de l'Habitat aux fins de mutualiser les énergies dans la mise en œuvre de cette politique publique.

 

d) La réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d'Urbanisme et de la Construction (BSUC) afin de lutter contre l'occupation illégale et anarchique des terrains.

 

e) La mise en place des plans d'urbanisme de détail dans les zones d'extension des villes, autrement appelés « Smart Code », documents de cadrage du

 

secteur Habitat au Gabon qui présente :

un cadre rigoureux, technique, géré par l'Agence de l'Urbanisme et non un mode d'emploi ou une vision généraliste ;

un outil pour s'adapter aux situations locales et prendre en compte l'évolution du tissu urbain ;

des règles précises pour favoriser des résultats explicites par l'utilisation d'incitations plutôt que d'interdictions ;

une plus grande flexibilité dans la gamme des options offertes plus que dans les documents règlementaires classiques utilisant le zonage.

 

f) la nouvelle approche de l'aménagement urbain qui régie :

l'environnement bâti et l'aménagement urbain souhaité ;

la subdivision du territoire sous forme de quartiers-types ;

la définition de règles sur les caractéristiques et les modalités d'implantation d'un bâtiment et de ses aménagements annexes, à l'intérieur d'une parcelle, en lien avec le domaine public (définition de règles pour les voies publiques, les espaces publics, l'éclairage urbain et les plantations publiques) ;

 

la définition coordonnée des différents éléments constitutifs de la forme urbaine.

Pour ce qui est de la Réforme de l'Etat et la Modernisation de l'Administration

La réforme de l'Etat et la modernisation de l'Administration étant au cœur de l'ambition pour le Gabon de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, la conduite de notre pays vers l'émergence nécessite une meilleure prise en compte de l'Agent Public aussi bien dans sa formation, dans la gestion de sa carrière, que dans sa rémunération.

Dans cette optique, le Président de la République, Chef de l'Etat, a pris les décisions suivantes :

 

a) La Réforme de l'ENA

Cette réforme passera nécessairement par sa fusion avec l'IEF, à l'exception des activités relevant de son pôle régional. Elle a pour principal objectif de faire de l'ENA, le cadre par excellence de formation des grands Commis de l'Etat.

 

b) La délocalisation des grandes écoles afin que la future élite de notre pays s'imprègne suffisamment des réalités diverses de l'intérieur du pays. Il s'agit de :

l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) intégrant l'Institut de l'Economie et des Finances (IEF) à Fougamou ;
l'Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou ;
l'Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou ;
l'Ecole Nationale des Eaux et Fôrets (ENEF) à Makokou;
l'Institut Nationale de la Poste, des Technologies, de l'Information et de la Communication (INPTIC) à Franceville.

 

c) La création des Centres Délégués de Gestion et des Directions Centrales des Ressources Humaines.

Celles-ci vont concourir à la mise en place d'un nouveau système de gestion des personnels de l'Etat qui s'appuiera sur un nouveau cadre institutionnel s'articulant autour de deux nouvelles structures :

 

Les Direction Centrales des Ressources Humaines (DCRH) ;

Les Centres Délégués de Gestion (CDG).

La mise en place des Directions Centrales des Ressources Humaines (DCRH) et des Centres Délégués de Gestion (CDG) au sein de chaque Ministère et Administration conditionne la réorganisation de la Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique.

 

 

d) La Réforme du système de rémunération des Agents Publics

Cette réforme passe par la mise en place d'un nouveau système de rémunération, y compris le régime des pensions de retraite.

Soucieux de toujours faciliter l'accès des Gabonais au logement, le Président de la République a décidé de revaloriser et d'harmoniser l'aide au logement allouée aux agents publics.

 

A partir de janvier 2012, et sans préjudice des régimes spéciaux déjà en vigueur consacrant des allocations plus élevées, les agents publics recevront une allocation d'aide au logement selon le barème ci-après :

- Catégorie A : 150 000 FCFA
- Catégorie B : 75 000 FCFA
- Catégorie C : 50 000 FCFA

 

 

e) Les Forces de Défense et de Sécurité

Pour renforcer la formation des personnels de Commandement des Forces de Défenses et de Sécurité, le Président de la République a décidé de la création de l'Académie de Police de Mayumba.

 

f) Le Secteur économique :

Pour ce qui est de ce secteur, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'Etat a pris les mesures suivantes :

le rapatriement des provisions pour la réhabilitation des champs pétroliers prévues pour la remise en état des sites à la fin de l'exploitation des permis que l'Etat a attribués ;

 

la création d'une nouvelle compagnie aérienne.

A cet effet, le Gouvernement doit s'atteler à finaliser ce dossier dont la concrétisation pourrait se faire avant la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).

 

 

EN CE QUI CONCERNE LA PROVINCE DE LA NGOUNIE :

A l'issue de cette tournée provinciale, les mesures ci-après ont été prises :

1. Le renforcement des capacités opérationnelles de l'Administration par l'octroi des véhicules comme dans d'autres provinces ;

2. Les travaux d'adduction d'eau potable à Ngouassa (Fougamou) et Massika ;

3. La construction d'une microcentrale de 8 MW à Dibwangui pour renforcer la capacité de la production de la vallée de la Louetsi et suppléer l'ouvrage de Bongolo en déficit ;

4. La construction d'une microcentrale hydroélectrique de 450 KW sur la rivière Bibaka à Malinga et de la ligne de transport d'énergie électrique associée ;

5. La réhabilitation de la microcentrale de Mbigou afin de porter la puissance installée de 340 à 500 KW ;

6. Le renforcement du réseau routier qui va se poursuivre dans le sens de connecter davantage la Ngounié aux autres provinces du Gabon, notamment l'Ogooué-Lolo et la Nyanga ainsi qu'une connexion vers le Congo dans le cadre de la route transafricaine (Routes Ndendé-Mouila, Ndendé-Doussala, Ndendé-Tchibanga, Mbigou-Popa) ;

7. La création d'une palmeraie dans la région de la Ngounié dont les travaux doivent démarrer avant la fin de l'année constituant une réponse au chômage des jeunes.

Le développement des palmeraies s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'un corridor partant de Mayumba et devant rejoindre la voie du chemin de fer Transgabonais ;

8. La réouverture de l'Ecole Nationale Vétérinaire à Ndendé ;

9. Le lancement des études pour la création d'un port sec à Ndendé ;

10. La réouverture du Bureau des Douanes de Doussala.

 

 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DE L'ECONOMIE, DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DU TOURISME

Le Ministre a fait adopter par le Conseil des Ministres, le projet de décret portant application de certaines dispositions relatives aux activités de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui est pris en application des dispositions de l'ordonnance n° 24/PR/2010 du 12 Août 2010.

 

 

Aussi, dispose-t-il que la Caisse des Dépôts et Consignations reçoit et administre les dépôts, les cautionnements et les consignations en numéraires ou en valeurs mobilières ou valeurs du Trésor d'origine législative, réglementaire ou ordonnés soit par une décision de justice, soit par une décision administrative.

 

 

Les Administrations, les Comptables publics, les Institutions ou Organismes publics, les Officiers Ministériels et les Auxiliaires de Justice sont tenus d'effectuer leurs dépôts et leurs consignations à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

 

A cet effet, les débiteurs, dépositaires ou tiers saisis des intéressés ne peuvent en aucun cas conserver les fonds consignés en qualité de séquestres mais devront les verser dans un compte séquestre spécialement ouvert dans les livres de la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Enfin, le présent texte détermine les modalités de réception, de conservation, de retrait relatives aux opérations précitées.

 

 

MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DE L'INNOVATION ET DE LA CULTURE

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l'a adopté, le projet de décret fixant les modalités de prise en charge par l'Etat des élèves et étudiants boursiers au Gabon et à l'étranger.

 

 

Pris en application des dispositions de la loi n° 16/66 du 09 Août 1966, le présent texte réformateur redéfinit les différentes catégories de bourses, plafonne la prise en charge des frais d'inscription et de scolarité et réglemente les dispositions relatives aux conditions de prise en charge par l'Etat des frais de transport desdits élèves et étudiants à l'occasion des mouvements dont ils sont l'objet au cours de leur vie académique.

 

 

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation de l'Inspection Générale du Service Militaire.

Pris en application des dispositions de l'article 33 de la loi n° 004/98 du 20 Février 1998 susvisée, le présent texte traite respectivement :

des attributions de l'Inspection Générale du Service de Santé Militaire ;
de son Organisation ;


des Unités d'Inspection dont :

l'Unité d'Inspection des Spécialités Médicales et Chirurgicales ;
l'Unité d'Inspection des Spécialités Pharmaceutiques et Chimiques ;
l'Unité d'Inspection des Equipements Biomédicaux et des Infrastructures ;
l'Unité d'Inspection des Services Administratifs et du Matériel non Technique ;
l'Unité d'Inspection des Spécialités Vétérinaires.

Aussi, l'Inspection Générale du Service de Santé Militaire comprend :

le Cabinet de l'Inspecteur Général ;
les Services Communs ;
les Unités d'Inspection.

 

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté trois (3) projets de textes :

projet de loi de finances de l'année 2012 ;
projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale du Budget ;
projet de décret portant modification de l'organisation de la Direction Centrale des Affaires Financières.

 

S'agissant du projet de loi de finances, exercice 2012, pris en application des dispositions de l'article 47 de la Constitution, il fixe les ressources et les charges de l'Etat pour l'année à venir en recettes et en dépenses à la somme de deux mille quatre cent cinquante trois milliards cent millions (2.453.100.000.000) de francs CFA contre deux mille trois cent soixante dix milliards huit cent millions (2.370.800.000.000) de francs CFA arrêtés dans la loi de finances 2011, soit une hausse de quatre vingt deux milliards trois cent millions (82.300.000.000) de francs CFA.

 

Ce montant se décompose entre autres, comme suit :

Charges de la Dette Publique pour quatre cent vingt quatre milliards cent quatre vingt dix millions deux cent soixante dix neuf mille huit cent (424.190.279.800) francs CFA ;
Dépenses de Fonctionnement pour un milliard soixante sept millions (1.067.000.000) francs CFA ;
Dépenses d'Investissement pour six cent quatre vingt dix neuf milliards trois cent soixante dix millions neuf cent quatre vingt dix huit mille trois cent quarante six (699.370.998.346) francs CFA ;
Prêts, Avances et Dépôts pour deux cent soixante deux milliards cinq cent trente huit millions six cent quatre vingt et un mille six cent cinquante sept (262.538.681.657) francs CFA.

 

En ce qui concerne le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale du Budget, le présent texte traite, outre ses attributions, de son

 

organisation avec les Directions suivantes :

Direction de la Préparation et de la Programmation Budgétaire ;
Direction de la Solde ;
Direction des Patrimoines Administratifs ;
Direction de la Performance de la Dépense Publique ;
Direction des Normes, de l'Informatique et des Statistiques.

Quant au projet de décret portant réorganisation de la Direction Centrale des Affaires Financières, pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005, le texte dispose de ce que les Directions Centrales des Affaires Financières sont placées sous l'autorité du Ministre chargé du Budget et relèvent, pour emploi, de la Direction Générale du Budget.

 

La Direction Centrale des Affaires Financières comprend :

le Service du Budget ;
le Service Financier et Comptable ;
le Service du Patrimoine ;
le Service des Marchés.

 

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

Le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l'étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

 

 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Conseiller Spécial du Président de la République, Chargé de la Défense Nationale et de la Sécurité, Directeur Général du Protocole d'Etat : Le Général d'Armée IBABA Alioune.
Secrétaire Particulière du Conseiller Spécial, Chargé de la Défense Nationale et de la Sécurité : Mme KAMA Léontine.

- Chauffeurs :

Sani MOHAMED ;
Sergent MBOUMBA Patrick.
Agent de Sécurité : Sergent DHOLE BODOLHO Gildas.
Conseiller du Président de la République : Le Lieutenant Colonel SIPAMIO BERRE Jean Claude.
Conseiller Spécial du Président de la République, Chargé de Missions : M. Flavien ENONGOUE, en remplacement de M. Michael MOUSSA, appelé à d'autres fonctions.

 

ETAT MAJOR PARTICULIER DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Chef d'Etat Major Particulier du Président de la République, Chef de la Maison Militaire : Vice-Amiral NAMBO DOIGNY, en remplacement du Général d'Armée Alioune IBABA.
Chef d'Etat Major Particulier Adjoint du Président de la République: Général de Division Dominique ABONDO.

Sont remis à la disposition de leurs Corps d'Origine :

Adjudant LOUNDOU Jérôme ;
Capitaine OBAME MEYO Eric Pamphile ;
Adjudant Chef Major BIBANG Alban.

 

GRANDE CHANCELLERIE DES ORDRES NATIONAUX

Grand Chancelier des Ordres Nationaux : Général de Corps d'Armée Aérienne : Augustin NDENDE.

 

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

 

CABINET DU MINISTRE

Conseiller Technique : Mme AKOURE Jocelyne Sandra.

INSPECTION GENERALE DES SERVICES

Inspecteurs des Services :

M. MBA NGOMO René, Inspecteur Principal du Travail ;
M. NVENGUE Edouard, Inspecteur Principal du Travail ;
M. MOULOMBA François, Inspecteur Principal du Travail.

 

SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Particulière du Secrétaire Général : Mme BENGA ALLOGO Jeanne épouse M'BA BEKALE, Secrétaire Interprète Traducteur Principal.
Secrétaire Particulière du Secrétaire Adjoint 1 : Mme ODIA-M'BISSA Sylvie, Secrétaire SténoDactylo.
Secrétaire Particulière du Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme BOUANGA Raymonde, Secrétaire Dactylo.

Chargés d'Etudes au Secrétariat Général :

M. WORA Hughes Symphorien, Inspecteur du Travail ;
Mme NGOLO MICKOLO Prudence, Inspecteur du Travail.

 

DIRECTION CENTRALE DU PERSONNEL

Directeur Central du Personnel : M. NZAMBI-MBADINGA, Administrateur Civil, en remplacement de M. MOUNGUENGUI MBADINGA Jean Bernard.
Directeur du Personnel : M. BOULANGA NGOYE Gilbert, Inspecteur Général du Travail, en remplacement de M. ENY BIYIGHO Romarick Gontrand.

 

DIRECTION GENERALE DES RESSOURCES HUMAINES

Directeur de la Planification des Ressources Humaines : M. AWAKOSSA Paul Rogatien, en remplacement de M. NZOUTSI DIOSSE Jean-Oscar, appelé à d'autres fonctions.
Chef de Service Provincial des Ressources Humaines de l'Ogooué-Maritime : M. MBOYI MBIDZOUKOU Etienne, en remplacement de Mme MOUCKETOU KOUNDI Angélique, appelée à d'autres fonctions.

 

DIRECTION GENERALE DE LA PREVOYANCE SOCIALE

Directeur Général : Mme LIBIZANGOMO JOUMAS Claire Gilda, en remplacement de M. MBA NGOMO René, appelé à d'autres fonctions.
Directeur Général Adjoint : M. NDONG Anaclet, Administrateur Economique et Financier.

 

DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL ET DE LA MAIN-D'ŒUVRE

DIRECTION PROVINCIALE DU TRAVAIL DU WOLEU-NTEM

Directeur Provincial : Mme MABOUANGUI Madeleine, Inspecteur Principal du Travail, en remplacement de Mme EKOUMA Clémentine, admise à faire valoir ses droits à la retraite.

 

MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISAION

ADMINISTRATION CENTRALE

DIRECTION GENERALE DE L'ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

Secrétaire Particulière du Directeur Général : Mlle Lynda MAVIOGA DUMAIRE, Assistante de Direction, en remplacement de Mme Andréa BOULE, remise à la disposition de son administration d'origine.

 

DIRECTION DES TUTELLE DES COLLECTIVITES LOCALES

Chef de Service des Collectivités Locales : M. Laurent N'NOUME, DESS en Gestion du Développement Local, poste vacant.

 

ADMINISTRATION TERRITORIALE

PROVINCE DU MOYEN-OGOOUE
DEPARTEMENT DE L'OGOOUE ET DES LACS

DISTRICT D'ASCHOUKA

Sous Préfet : M. MABACKA MAPOBA Edmond Jérôme, Attaché d'Administration Générale, en remplacement de M. TALI Nicolas, appelé à d'autres fonctions.

 

PROVINCE DE L'ESTUAIRE

DEPARTEMENT DU KOMO KANGO

MAIRIE DE KANGO

 

Secrétaire Général : M. Joseph Giner NZOGHE, en remplacement de M. Cyprien MBEBOUNE ESSO.

CONSEIL DEPARTEMENTAL DU KOMO KANGO

Secrétaire Général : M. Barnabé EKOH BEKALE, confirmé.

 

PROVINCE DE LA NGOUNIE
DEPARTEMENT DE L'OGOULOU
COMMUNE DE MIMONGO

 

Préfet : EKOGHA NGUEMA Didier Six.
Secrétaire Général de Préfecture : M. MBODOU BITA, précédemment Secrétaire Général de Mairie.

Secrétaire Général de Mairie : M. MABENDE MABENDE Alphonse, précédemment surveillant Général au CES Alexandre MADOUNDOU MBARY, en remplacement de M. TENGUE Daniel, appelé à d'autres fonctions.

 

MINISTERE DE L'HABITAT, DU CADASTRE, DE L'URBANISME ET DU LOGEMENT

AGENCE NATIONALE DE L'URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE

Directeur Général : M. MOUKANDA Yannick, Inspecteur Central des Impôts.

 

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Secrétaire Général : Général de Corps d'Armée Mathieu DOUNA.

ETAT MAJOR DE LA MARINE NATIONALE

Chef d'Etat Major de la Marine Nationale : Capitaine de Vaisseau Major KEBA MALEKOU.

 

MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L'ARTISANAT

CABINET DU MINISTRE

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Diane BANKOLE, en remplacement de Mme Prisca Roselyne MEGNENA, remise à la disposition de son administration d'origine.

 

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT

CONSEIL DE LA COMPTABILITE

Secrétaire Permanent : M. Blaise ALLELA, Inspecteur Général des Finances.

 

MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L'ECONOMIE NUMERIQUE

AGENCE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP)

CONSEIL DE REGULATION DE L'ARCEP

Président du Conseil de Régulation de l'ARCEP : M. Lin MOMBO, précédemment Président du Conseil de Régulation de l'ARTEL, Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications.

Membres :

M. Judes Claude OYOUOMI, précédemment Membre au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
Mme Florence KOUYA BIBENDA, précédemment Membre au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
M. François OYABI, précédemment Secrétaire Général à l'Agence de Régulation de la POSTE ;
M. Emmanuel EYEGHE NZE, précédemment Membre au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
M. Landry NDOUGOU, précédemment Membre au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
M. Paul BIE EYENE, précédemment Membre au Conseil de Régulation de l'ARTEL.

 

SECRETARIAT EXECUTIF DE L'ARCEP

Secrétaire Exécutif : M. Serge ESSONGUE EWAMPONGO, précédemment Directeur Général de l'ARTEL, Ingénieur des Télécommunication.
Secrétaire Exécutif Adjoint Télécom : M. Stanislas OKOUMA, précédemment Directeur Général Adjoint de l'ARTEL, Inspecteur Principal des Télécommunications.


Secrétaire Exécutif Adjoint Poste : M. Léonard NZAHOU, précédemment Directeur Général de l'ARP, Inspecteur Principal des Services Postaux et Financiers.

Directeur des Ressources et de la Logistique : M. Parfait OBOUNOU, Inspecteur Principal du Travail.


Directeur Technique : M. Jean Paul MBOUROU, Ingénieur en Electronique.
Directeur de la Régulation et de la Concurrence : M. Molière ENY NKOGHE, Ingénieur des Télécommunications.
Directeur des Affaires Economiques et de la Prospective : M. Edgard SABEFOUMOU, Ingénieur en Informatique.


Directeur des Affaires Internationales : M. Thierry MADOUNGOU, Ingénieur des Télécommunications.
Directeur des Activités Postales : M. Lucien MAMOYE DOZZAT, Inspecteur Principal des Services Postaux et Financiers.
Directeur du Budget et de la Solde : Mme Marie-Thérèse RENAMY, Auditeur Financier.

Conseillers Techniques du Président du Conseil de Régulation : MM.

Grégoire LOMBA, précédemment Conseiller au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
Guy Roger MEYO, précédemment Conseiller au Conseil de Régulation de l'ARTEL ;
William MOUNGALA, précédemment Directeur de la Réglementation et de la Concurrence à l'ARTEL ;
Bernard LIBONDZI, précédemment Conseiller du Président de l'ARTEL ;
Sullivan BONGO ONDIMBA, précédemment Chargé de Mission du Président du Conseil de Régulation à l'ARTEL ;
Berni BIEMANE, précédemment Secrétaire Général à l'ARPOSTE.


 


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posté le 06-10-2011 à 20:20:16

Des réformes majeures annoncées par le Président Ali Bongo Ondimba pour le Conseil des Ministres décentralisé à Mouila

Tournée dans la Ngounié : visite du Président à Mouila

Mouila, le 6 octobre 2011 - Lors de la conférence de presse à Mouila qui a suivi le 8ème Conseil des Ministres décentralisé depuis son ascension au pouvoir, le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a annoncé un ensemble de réformes majeures dans la continuité de la politique qu'il mène depuis son ascension au pouvoir pour développer le Gabon et en faire un pays émergent.

 

Au-delà des mesures ciblant plus spécifiquement la province de la Ngounié qu'il a sillonnée pendant trois jours, le Chef de l'Etat a fait des annonces majeures au plan national qui concernent :

 

* La réforme de l'Habitat, avec notamment la création de l'Agence Nationale de l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre ainsi que la mise en œuvre d'un nouveau schéma directeur pour l'ensemble de la politique de l'habitat au Gabon appelé SMART CODE, et la simplication pour l'accès à la propriété qui passera de 134 à 7 procédures ;


* La réforme de l'Etat et la modernisation de l'administration avec la réforme de l'ENA (Ecole Nationale d'Administration) et sa délocalisation à Fougamou, la réforme de la gestion des ressources humaines et du système de rémunération pour les agents publics.

 

Également officiellement annoncée par le Président Ali Bongo Ondimba, une nouvelle compagnie aérienne nationale va être créée et pourrait entrer en service avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations en janvier 2012.

 

Enfin, toujours au plan national, le Chef de l'Etat a indiqué une nouvelle mesure en faveur de la préservation de l'environnement : le rapatriement au Gabon des provisions obligatoires pour les exploitants pétroliers afin de réhabiliter les champs pétroliers une fois leur exploitation achevée.


La réforme de l'Habitat


La nouvelle politique urbaine répond à des exigences d'efficacité, de transparence et de pragmatisme dans les procédures et propose dans les moindres détails un nouveau plan d'urbanisme, le SMART CODE.

 

Telle qu'indiquée par le Chef de l'Etat, cette réforme, devenue indispensable face à la pénurie de logements et à la gestion opaque qui prévalait jusqu'à présent, a été pensée selon deux axes. Le premier est de mettre en place une organisation administrative moderne, souple et efficace au bénéfice des populations. Le deuxième est de simplifier la procédure d'obtention d'un titre foncier et d'un permis de construire, qui passeront de 134 à seulement 7 procédures, afin de faciliter l'accès à la propriété aux Gabonais.

 

Pour ce faire, 5 actions d'envergure ont été décidées par le Chef de l'Etat :

 

* la réorganisation du Ministère en charge de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre ;
* la création de l'Agence Nationale de l'Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ;
* La création d'un Conseil National de l'Habitat ;
* La réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d'Urbanisme et de la Construction (BSUC) ;
* La mise en place d'un véritable schéma directeur urbain pour l'ensemble du

Gabon, dénommé SMART CODE.

 

La réforme de l'Etat et la modernisation de l'administration

 

« La réforme de l'Etat et la modernisation de l'Administration sont au cœur de mon ambition pour le Gabon. Conduire notre pays vers l'émergence nécessite que le Gouvernement poursuive avec toujours plus de détermination les réformes déjà engagées et accentue ses efforts visant à l'identification des secteurs qui appellent de nouvelles politiques publiques encore plus vigoureuses. Mais toutes ces reformes ne pourront être profondément opérantes que si, au-delà de leur mission structurelle, elles s'appuient sur une meilleure prise en compte de l'Agent Public aussi bien dans sa formation, dans la gestion de sa carrière, que dans sa rémunération » a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba lors de son intervention.

 

Plusieurs mesures ont été décrites par le Chef de l'Etat pour accentuer cette modernisation de l'administration publique :

 

* Une réforme de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) qui intégrera l'Institut de l'Economie et des Finances (IEF) et qui sera délocalisée à Fougamou ;
* La délocalisation d'universités et grandes écoles : l'Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou ; l'Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou ; l'Ecole Nationale des Eaux et Fôrets (ENEF) à Makokou ; l'Institut National de la Poste, des Technologies, de l'Information et de la Communication (INPTIC) à Franceville ;
* La réflexion sur un nouveau système de gestion des ressources humaines de la fonction publique, notamment au niveau des carrières ;
* La réforme du système de rémunération et de pension des agents publics.

« La politique d'Emergence impose à l'Agent Public des obligations et des contraintes supplémentaires en termes d'engagement et d'investissement dans le travail. L'Agent Public se trouve ainsi dans un environnement qui l'amène désormais à travailler plus. En contrepartie, il est juste qu'il soit mieux rémunéré et qu'au moment de la mise à sa retraite, il se sente rétribué à la hauteur des efforts fournis durant sa carrière » a-t-il ainsi indiqué concernant ce dernier point.


Création d'une nouvelle compagnie aérienne

 

Cette création a été annoncée par le Chef de l'Etat lors de cette conférence de presse avec le souhait de voir la nouvelle compagnie opérer avant le début de la CAN : « Depuis la disparition de la Compagnie Nationale Air Gabon, il faut reconnaître que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l'extérieur. Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui permettant d'influencer la fixation des prix des billets et le choix des connections. J'ai donc décidé la création d'une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le Gouvernement doit s'atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la CAN .»


Le rapatriement des provisions pour réhabilitation des champs pétroliers

 

« J'attache beaucoup d'importance à la protection de l'environnement. C'est l'un des axes essentiels de notre politique de développement. L'exploitation nécessaire de nos ressources pétrolières et gazières doit se faire en préservant les écosystèmes.

 

J'ai donc instruit le Ministre de l'Economie de revisiter avec les opérateurs pétroliers, sans délai, l'utilisation qui est faite des provisions prévues pour la remise en état des sites à la fin de l'exploitation des permis que l'Etat leur a attribués. Il est indispensable que l'Etat s'assure de la réelle disponibilité de ces fonds au Gabon afin que le moment venu, ils puissent servir à la réhabilitation des sites, conformément aux standards internationaux. »


Les Gabonais et les Gabonaises premiers acteurs du développement

 

Enfin, pour clôturer son intervention, le Chef de l'Etat a indiqué qu'il finirait cette première tournée des provinces par celle de l'Estuaire. Une tournée qui, selon ses propres mots, lui a permis de « toucher du doigt les problèmes et les aspirations des Gabonais mais également le potentiel du pays », et qui illustre une nouvelle façon de gouverner, plus transparente et plus proche des réalités quotidiennes.

 

Le Président Ali Bongo Ondimba a cependant clôturé cette conférence de presse avec le même message qu'il n'a eu de cesse de réitérer lors de ces tournées : le développement du Gabon ne pourra se faire sans l'implication des Gabonais.

 

Tout au long de son séjour dans la Ngounié, le Président Ali Bongo Ondimba n'a eu de cesse de répéter que le développement harmonieux et équilibré du Gabon était conditionné par la paix, l'unité nationale et la cohésion sociale.

 

« Aucun développement n'est possible sans unité. Nous avons besoin d'unité pour construire l'ensemble de notre pays. Il faut bannir la division qui ne nous fait pas avancer. Nous nous sommes engagés à avancer. Alors faisons cela ensemble », a ainsi déclaré le Chef de l'Etat lors de son passage à Mandji.


 


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