En effet, dans sa déclaration le Député Socialiste Mr. CAMBADELIS dit « Nous allons continuer le combat contre les biens mal acquis en Guinée mais aussi surtout au Gabon ou nous allons prendre des initiatives ». A l'analyse de ces conjectures, on peut faire observer que les Républicains, il existe un principe intangible celui de la séparation des pouvoirs. Le pseudo, affaire relative aux biens mal acquis étant aujourd'hui aux mains de la justice française, nous sommes étonnés que la politique s'en mêle.
Ainsi serions-nous dans les jours qui suivent, édifiés sur les initiatives que le Député CAMBADELIS prendrait en marges des voies judiciaires.
Pour le PDG, Parti Républicain, cette dérive langagière faite de relents paternaliste et néocolonialiste ne constitue pas une préoccupation pour les Gabonais.
Il s'agit ni plus ni moins d'une attitude de directivité que les africains récusent de nos jours. Le PDG, respectueux de l'état de droit, se garde raison de ne pas céder à une telle provocation qui frise l'indécence ».
Le protocole d'accord donne suite aux discussions menées entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques - concertation à laquelle les associations de consommateurs avaient pris part. Il s'agit, par la signature de cet accord, de s'assurer de l'impact de la mesure gouvernementale sur le consommateur. L'État gabonais avait pris une mesure du même type en 2008 qui, en l'absence de dispositif de contrôle, avait permis aux commerçants d'accroître leurs marges, empêchant tout effet sur le panier de la ménagère. Aujourd'hui, le Chef de l'État entend bien s'assurer de l'impact positif de la mesure sur le coût de la vie.
Des signataires représentatifs
Dans un souci d'action inclusive et de large représentativité sectorielle, le Ministère de l'Economie a tenu à inviter à la cérémonie de signature les organisations et syndicats suivants : CPG, SYMPEX, SIPAGEL, CEDICOM, SAN GEL, GADICOM, SUPERGEL, Mutuelle des commerçants du Gabon, Syndicat national des commerçants du Gabon, organisation des commerçants mauritaniens, syndicat des commerçants de l'Estuaire, syndicat national des commerçants, SOS Consommateurs, Organisation gabonaise des consommateurs.
Des mesures concrètes contre la vie chère
Les coûts supportés par l'État gabonais, de l'ordre de 11 milliards de FCFA, constituent une aide aux opérateurs qui ont pour obligation de répercuter ce gain sur les prix : il s'agit donc d'une subvention indirecte au consommateur de l'ordre de 2,75 milliards FCFA par mois. Cette mesure s'inscrit dans un corpus d'actions convergentes tourné vers un seul et même objectif : faire la guerre à la vie chère. Pour le Ministre Luc Oyoubi, « ce sont 11 milliards pour le pouvoir d'achat, 11 milliards qui doivent aller chez les consommateurs ».
Rappel des principales actions pour lutter contre la vie chère
L'État a signé le 15 aout dernier deux arrêtés gouvernementaux qui mettent en place un plafonnement des prix de 64 produits de consommation courante.
Le Gouvernement a maintenu la subvention sur le prix de la farine pour éviter l'envolée des prix des produits tels que le pain. À cet égard, plus de cinq milliards quatre cent millions de francs CFA ont été alloués en 2011, pour six milliards trois cent millions de francs CFA attendus pour cette année, à la SMAG. Soit près de douze milliards de francs CFA en deux ans.
Un mécanisme de compensation a été mis en œuvre pour assurer au consommateur un prix raisonnable des produits tels que le riz blanc ou les produits laitiers. Le coût de cette mesure est évalué à près de 37 milliards de FCFA depuis sa mise en œuvre.
Un taux de TVA réduit à 10% a été appliqué sur de nombreux produits, en particulier le carburant destiné à la pêche. Ce qui revient à subventionner le gasoil à concurrence de deux milliards et demi de francs CFA par an.
Une réduction de 15% de la contribution spéciale sur le mètre cube d'eau, la réduction de 2,5% de la contribution spéciale sur le kilowatt/heure d'électricité, la réduction du prix du gaz butane à 5450 FCFA et la réduction de la redevance compteur sur les factures de consommation d'électricité.
Depuis la rencontre entre le Président américain Barack Obama et le Président Ali Bongo Ondimba le 9 juin 2011, les partenariats s'enchaînent entre les Etats-Unis et le Gabon. Après la signature d'un accord de partenariat pour l'ouverture d'un CHU à Lambaréné en avril 2013, les deux parties ont signé le 1er novembre une convention qui permettra la construction par l'Université de l'Oregon d'un bâtiment ultramoderne et de laboratoires à l'Université Omar Bongo (UOB) de Libreville.
Surtout, ce déplacement a été l'occasion de finaliser un partenariat pour la modernisation de l'Université Omar Bongo (UOB). Sous le regard avisé du Directeur de cabinet du Ministre gabonais en charge de l'Enseignement supérieur, le Professeur Samuel Mbadinga, la signature de la convention prévoit la construction d'un bâtiment ultramoderne avec des salles de cours et des laboratoires. Ces travaux seront pris en charge par l'Université de l'Oregon. Par ailleurs, un programme d'échanges sera mis en place entre les enseignants et les étudiants des deux institutions.
Ce partenariat va, enfin, permettre aux Gabonais étudiant en terre américaine de se regrouper au sein de l'Université de l'Oregon. Actuellement, environ 250 étudiants gabonais bénéficient aux Etats-Unis des bourses d'études accordées par le gouvernement.